vendredi 28 décembre 2012

Les baleiniers nippons voguent vers l'Antarctique, malgré Sea Shepherd



  Une flotte baleinière japonaise a largué les amarres ce  jour pour l'Antarctique où elle conduira sa campagne de pêche annuelle, malgré les menaces de l'organisation écologiste Sea Shepherd.

Le navire amiral, le Nisshin Maru, a quitté  l'île d'Innoshima dans l'ouest du Japon.

L'agence de presse Kyodo a rapporté pour sa part que trois autres navires baleiniers, partis du port de Shimonoseki (ouest) allaient rejoindre le navire usine.

L'Agence de la pêche japonaise n'a pas souhaité confirmer ces informations à l'AFP. "Nous ne révélons pas la date de départ pour des raisons de sécurité.

.. " a indiqué un de ses responsables.

Dans une déclaration préalable, elle avait indiqué que la flotte espérait pêcher jusqu'à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

La flotte nippone est attendue de pied ferme dans l'Antarctique par les militants de l'association de défense de la nature Sea Shepherd, installée aux Etats-Unis, qui ont promis de perturber ces opérations de chasse.

Sea Shepherd a envoyé des bateaux dans la zone pour la 9e fois, avec un déploiement record cette année: quatre navires, un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées.

Il y a une dizaine de jours, une cour de justice américaine a interdit à Sea Shepherd de s'approcher en aucune circonstance à moins de 500 mètres des navires japonais quand ils naviguent en pleine mer.

Mais l'ONG de Paul Watson, qui est recherché par Interpol, a maintenu son cap. Ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctuaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies, a répliqué Sea Shepherd sur son site internet.

Les pays opposés à la pêche à la baleine ont appelé jeudi les militants écologistes à s'en tenir à des manifestations pacifiques et sans danger.

L'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont déclaré dans un communiqué commun qu'ils n'hésiteraient pas à faire respecter la loi en cas d'activité illégale.

La semaine dernière, les autorités japonaises ont indiqué que des garde-côtes seraient à bord des baleiniers nippons pour assurer la sécurité des Japonais face aux manoeuvres de harcèlement de l'association écologiste.

Le Japon pêche des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.

Tokyo souligne en outre que la pêche au cétacé fait partie intégrante de la culture japonaise.

Sea Shepherd reproche aussi, avec d'autres, aux Japonais de chasser des dauphins, notamment dans la baie de Taiji rendue célèbre par le documentaire oscarisé The cove, la baie de la honte.

Remontée contre Tokyo, l'association a annoncé mi-décembre qu'elle soutenait Pékin dans une querelle sino-nippone sur la souveraineté d'îles de mer de Chine orientale, administrées par le Japon sous le nom de Senkaku mais revendiquées par la Chine en tant que Diaoyu.

 La main mise du Japon sur ces îles conduirait au massacre de davantage de dauphins et baleines dans leurs environs, s'est inquiétée l'ONG.

 

 

 

 

Sources: 

AFP

Sea Sepherd

 


mardi 18 décembre 2012

L'abandon des pâturages a des répercussions sur le paysage et l'eau


L'abandon des pâturages alpestres par les agriculteurs a d'importantes incidences sur le paysage, l'eau et la production d'électricité. C'est la conclusion d'une étude du Fonds National Suisse (FNS) réalisée dans la vallée d'Urseren (UR). Une race ancienne de mouton ouvre une voie prometteuse.

L'agriculture se retire de plus en plus des Alpes, constate le FNS. Les zones agricoles cultivées se transforment en friches et en buissons. C'est ce qui s'est passé dans la vallée d'Urseren où le nombre d'exploitations agricoles est passé de 100 à 30 en 60 ans.

Progressivement, les pâturages les plus difficiles d'accès sur la montagne ont été abandonnés. Sur ces terrains, des buissons d'aulnes sont apparus et se sont propagés plus de deux fois plus rapidement que les forêts alpines.
Propagation des aulnes

Au cours des dix dernières années, la surface occupée par les aulnes verts a augmenté d'un quart, constate le FNS. Si rien n'est entrepris, le biotope potentiel de ces buissons dans la vallée d'Urseren sera totalement occupé d'ici 2045.

Lorsque les aulnes s'installent, les jeunes conifères ne parviennent pas à s'imposer. "Sans intervention humaine, il n'y a aucun moyen rapide de revenir à la forêt", selon Christian Körner, directeur de l'étude.

La propagation des aulnes a aussi une incidence sur la qualité de l'eau, car les buissons y apportent des nitrates. De plus, les surfaces couvertes d'aulnes engendrent une évapotranspiration du sol 10 à 20% plus élevée que dans les pâturages exploités.

Moins d'eau

La conséquence est une diminution constante de l'écoulement de l'eau. En extrapolant la quantité d'eau évaporée à l'ensemble de la vallée d'Urseren, on arrive à un volume qui permettrait de produire 6 à 11 millions de gigawatt-heures d'électricité.

Pour faire reculer l'aulne vert, les scientifiques ont fait appel à des moutons d'Engadine qui décortiquent l'écorce du végétal. Endommagé, il meurt.

Pour le FNS, l'encouragement à détenir des moutons de cette "race ancienne et robuste représente une mesure efficace et simple pour lutter contre l'invasion indésirable des buissons dans les Alpes".


(Source ats )

dimanche 9 décembre 2012

Valérie Trierweiler a reçu à Angers des opposants au projet de l'aéroport de Vinci


La compagne du Président de la République, Valérie Trierweiler, a reçu hier à Angers, où elle était de passage, trois représentants du collectif de citoyens angevins contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué l'association écologiste Greenpeace, elle même membre du collectif.

"Les trois délégués du collectif devaient à l'origine rencontrer le directeur de cabinet de Mme Trierweiler mais c'est elle qui nous a reçus dans un salon où elle inaugurait des manifestations culturelles, a expliqué à l'AFP Nicolas Cocuaud, coordinateur du groupe local de Greenpeace à Angers. On n'a pas fait la demande, a-t-il ajouté.

Valérie Trierweiler, originaire d'Angers, nous a beaucoup entendus sur nos revendications contre le projet d'aéroport et nous lui avons remis une copie de la lettre désormais publique faite par une (femme) médecin présente sur le site à l'intention du préfet de Loire-Atlantique sur l'ensemble des blessures parfois graves, infligées aux militants présents (...) lors des assauts des 23 et 24 novembre 2012, indique Greenpeace dans un communiqué.
Les représentants ont demandé que la lettre soit remise au président de la République et au gouvernement, mais il n'y a pas eu d'engagement de la part de la compagne de Monsieur François Hollande...

L'entourage de Valérie Trierweiler, a  souligné à l'AFP,  qu'il ne s'agissait pas d'un geste politique. Ils (les représentants du colectif) ont demandé s'ils pouvaient remettre une lettre, Valérie Trierweiler n'était pas loin, elle les a reçus, c'est tout, ajoute-t-on de même source, en précisant qu'elle devrait remettre la lettre au président de la République.

Le collectif avait auparavant rebaptisé le Boulevard Ayrault (homonyme de l'actuel Premier Ministre) en Impasse Notre-Dame-Des-Landes pour symboliser l'ineptie d'un projet passéiste, inutile, destructeur et coûteux, dont les impacts irréversibles seront supportés par les générations futures."

Plusieurs manifestations étaient organisées contre l'aéroport de Notre-Dame -des-Landes, en France, les projets qui ne sont pas des projets utiles à l'intérêt  général et qui profitent surtout à des groupes financiers sont condamnables. L'Union Écologiste (1) dénonce dans un communiqué que nous diffuserons en totalité tous ces projets qui ne servent que des intérêts privés et ne respectent pas l'intérêt général, il apparaît que la transparence des dossiers est opaque. (2)
Comme c'est étrange? Le projet d'aéroport privé de Nantes est soutenu par le Premier Ministre, et d'autres projets faisant rentrer majoritairement des capitaux privés ne sont pas revus depuis le nouveau gouvernement...?...Ainsi les fameux Partenariat Public Privé (PPP) ont permis bien des manipulations...un exemple pas si éloigné de notre région est celui du CHSF d'Évry qui a coûté des millions d'euros aux citoyens et citoyennes...cet établissement de santé qui se veut "public" a comme "propriétaire"  la société EIFFAGE...(pendant des dizaines d'années)...
C'est un autre scandale, qui avait en son temps été dénoncé par le ministre de l'Intérieur actuel (3)... le grand changement ce n'est pas pour demain tant que nous aurons des représentants qui ne représentent, dans la réalité, pas les intérêts souverains du peuple et qui creusent les déficits publics en favorisant des intérêts qui ne profitent qu'à des actionnaires alors que ces bénéfices devraient rentrer dans les caisses de l'État, si les activités rentables n'étaient pas dévolues à des financiers sans aucun srupule quant à l'avenir ! (4).



Abandon du projet !

1) Association fondée en octobre 1982.
2) Essayez d'avoir des informations détaillées, en tant que citoyen ou citoyenne, des financements, de plus les établissements publics deviennent de plus en plus fermés  au dialogue, à la publication de données comptables, d'avis donnés lors de réunions de conseils d'administrations etc etc 
3) Président du Conseil de surveillance du Centre hospitalier d'Evry, et aussi député-Maire...la fin des cumuls de mandats au fait c'est pour quand ? Là ont voit aussi et malheureusement que les membres du parti EELV sont loin de montrer l'exemple!...mais c'est normal ils sont tous dans la même farandole...
4) Prenons l'exemple des autoroutes dont des sociétés comme l'Autoroutes Paris-Rhin-Rhône  (APPR) tirent des  millions d'euros par an (taux de rendement des actions : 22,73 % -Bilan 2011-)...

(Sources : AFP  - APPR - CHSF - EIFFAGE - Greenpeace - Vinci ...)

vendredi 7 décembre 2012

Les plus vieux et plus grands arbres de la planète se meurent


Des scientifiques ont mis en garde vendredi contre la mortalité alarmante des arbres géants et très anciens, plus grands organismes vivants de la planète, qui abritent quantité d'oiseaux et une riche biodiversité.

Ces travaux, menés par des universitaires australiens et américains, ont été publiés dans la revue Science. Ils concluent que partout les vieux grands arbres sont menacés de disparition si aucune politique de préservation n'est mise en oeuvre.

C'est un problème mondial qui concerne presque tous les types de forêts, a indiqué David Lindenmayer de l'Université nationale d'Australie, chef du programme.

A l'image des grands animaux comme les éléphants, les tigres ou les cétacés dont la population est en fort déclin, un faisceau d'indices nous montrent que ces arbres courent le même risque.

M. Lindenmayer a entrepris cette étude avec des collègues de l'Université James Cook en Australie et de l'Université de Washington aux Etats-Unis après avoir travaillé sur les forêts suédoises à partir de relevés remontant jusqu'aux années 1860.

Les chercheurs ont constaté une disparition inquiétante de grands arbres, vieux de 100 à 300 ans, sous toutes les latitudes en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique latine et en Australie.

Les sorbiers d'Australie, les pins des Etats-Unis, les séquoias de Californie ou les baobabs de Tanzanie constituent les principales espèces en danger.

Les feux de forêts ne sont pas les uniques responsables car le taux de mortalité est dix fois supérieur à la norme, même les années sans feux.

Ce phénomène est, selon les scientifiques, le résultat d'une combinaison de facteurs tels que le réchauffement climatique, l'abattage et le besoin en terres agricoles.

Nous sommes en train de parler de la disparition des plus grands organismes vivants de la planète, des plus grandes plantes à fleurs de la planète et d'organismes qui jouent un rôle déterminant dans la régulation et la richesse de notre monde. La tendance est vraiment très préoccupante, a déclaré Bill Laurance de l'Université James Cook.

Les grands arbres sont en effet le lieu de nidification et de vie de près de 30% des oiseaux et des animaux de notre écosystème.

Ils constituent aussi d'énormes puits de carbone, d'importantes réserves de substrats, ils permettent à une multitude d'organismes vivants de s'épanouir et influencent l'hydrologie.


(Source AFP)

Nombreuses manifestations contre le projet d'aéroport le 8 décembre



Une journée d’action a été décidée par les opposants à l’aéroport pour exiger « l’arrêt immédiat » du projet, et prendre pied dans la brèche qu’ouvre le flottement du gouvernement devant la détermination des oppositions et leur montée en puissance. Les manifestations appellent non seulement à s’opposer à l’aéroport, mais aussi aux projets d’aménagement locaux ou régionaux qui suscitent une forte controverse locale, et autour desquels la contestation anti-aéroport fait tache d’huile.

Cinq manifestations prévues en Bretagne

A Nantes, la grande manifestation partira à quinze heures de la place Bretagne. Un lieu doublement symbolique, d’abord, parce que la contestation est d’abord une lutte Bretonne, ensuite, parce que la Tour qui domine la place a été construite à peu près au même moment qu’était initié le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes. En effet, elle a été imaginée en 1966 par l’architecte Claude Devorsine et construite de 1971 à 1976, alors que le site de Notre-Dame des Landes fut choisi en 1967  pour accueillir l’aéroport.  C’est donc d’une place dont le visage actuel est hérité du martyre subi en 1943-44 par la capitale de Bretagne et de l’élan qui la porte depuis – une ville pour laquelle tout semble possible – qu’un cortège s’élancera pour dénoncer en vrac un « mode de vie toujours plus encadré et contraint, tourné vers le seul profit », une « échelle urbanistique toujours plus grande » et un projet d’aéroport qualifié de « délire de développement de barons locaux vieillissants ».

Ailleurs en Haute-Bretagne, à Assérac (Azereg, 44), un concert de soutien aux occupants de la ZAD aura lieu à 19 h salle Fontaine. A Fougères (Felger, 35), c’est le 2e rassemblement contre l’aéroport, façon pardon Breton. Le point de rassemblement est fixé à 14h à la Préfecture, d’où partira une « procession » dans les rues de l’altière place forte des Marches de Bretagne, pour aller « offrir à Notre Dames des landes , un hommage , une place, une porte , une rue…. dans notre chère ville ».

En Basse-Bretagne, une action de sensibilisation est prévue à 9h sur le marché de Carhaix (Karaez). Enfin à Brest, les collectifs du département, qui envisagent de s’unir, organisent un rassemblement à 11 h place de la Liberté. Nous avons reçu l’appel à manifester « contre les projets nuisibles », en « soutien aux expulsés » et pour « l’arrêt immédiat du projet d’aéroport à NDDL ». Le rassemblement dénoncera aussi d’autres projets « nuisibles et inutiles » pour l’environnement, tels que « la centrale à gaz à Landivisiau, la rocade sur la vallée du Restic à Brest, la  Zone Artisanale de Daoulas, le centre de formation du Stade Brestois à Plougastel ».

Les autres départements Bretons sont très représentés dans la contestation contre l’aéroport, et parmi les soutiens et les occupants du site. Une carte des comités de soutien vient de paraître. Pour la seule Bretagne, on dénombre 23  collectifs. Dans le Finistère, Brest, Quimper, Pont l’Abbé, Concarneau, Riec sur Belon et Carhaix ont des comités locaux, qui s’apprêtent à se regrouper en un comité unique. Dans le Morbihan, quatre structures, à Lorient, Pontivy, Vannes et Questembert. Deux dans les Côtes d’Armor, Guingamp et Saint-Brieuc. Quatre en Ille-et-Vilaine (Rennes, Redon, Saint-Malo, et le comité de Fougères non présent sur la carte). Sept en Loire-Atlantique (Châteaubriant, Saint-Nazaire, Orvault, Nantes, Clisson, le Loroux, Vallet). Fort soutien Breton qui se retrouve aussi sur place, où l’on trouve plus de voitures immatriculées en Finistère qu’en Anjou ou en Vendée. Sur l’ensemble de la France, on trouve des collectifs de soutien dans les Cévennes, l’Aveyron, la vallée du Rhône (Aubenas, Crest, Valence, Romans, Vienne, Lyon…), la Provence (Marseille, Toulon, Draguignan, Nîmes, Avignon), le grand Sud-Ouest (Charente, Gers, Gironde) et les départements limitrophes de la Bretagne (Anjou, Vendée, Perche, Val de Loire et Normandie).

D’autres manifestations ailleurs en France

A Annecy (Savoie), une manifestation part à 14 h de la Préfecture. A Châlons sur Saône, à 18h, un rassemblement est prévu pour écrire, avec force bougies, l’opposition à l’aéroport. Un rassemblement a lieu à Saint-Etienne (Loire) à 14 h place Jean Jaurés. A Lyon, manifestation à 13 h 30 place Bellecour contre trois « projets inutiles », le TAV (TGV Lyon-Turin), le stade de l’Olympique Lyonnais à Décines et l’aéroport de Notre-Dame des Landes. A Montpellier, rassemblement à 14 h devant la maison de la Démocratie. A Paris, la manifestation part du métro Belleville à 14h et s’opposera aussi au projet du nouveau centre de formation du PSG, qui prévoit d’avaler 60 hectares de terres agricoles céréalières vers Poissy (78), à Marseille, elle débute au kiosque à musique des Réformés sur la Canebière à 17h, à Valence, un rassemblement est prévu à 10 h place des Clercs et les habitants de Besançon braveront, à partir de 15 h 30 sur la place du 8 septembre, le froid polaire et la neige qui sévissent neuf mois de l’année en Franche-Comté pour informer la population et s’opposer à l’aéroport.

A Mulhouse, rue du Sauvage à 11h, une manifestation s’opposera tout à la fois à Notre-Dame des Landes, la prison départementale qui suscite une forte opposition à Lutterbach, les déchets ultimes très polluants enfouis une vieille mine de potasse par la société Stocamine  et le grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg. La manifestation appellera aussi à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Debout la République s’invite dans le débat politique

Après Lutte Ouvrière, le Parti de Gauche, le Front National et l’UDI de Borloo, voilà DLR, Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan qui entre dans le débat en invitant l’association britto-angevine d’usagers des réseaux ferrés Nexus  – opposée au projet – et l’ACIPRAN, favorable au projet d’aéroport à présenter leurs deux projets et à débattre en présence du porte-parole national du parti, Jean-Pierre Enjalbert. La rencontre, à 10 h au salon Duchesse Anne de l’aéroport Nantes-Atlantique, sera suivie d’une conférence de presse où DLR ébauchera des pistes « afin que chacun puisse sortir la tête haute » du conflit.

J'ajoute mon grain de sel à ce communiqué: Il y en a assez de favoriser des groupes financiers privés, Vinci est partout, par exemple pour les places de stationnement (aujourd'hui il faut payer pour arrêter sa voiture quelques instants dans une ville, et moi personnellement je vais abandonner purement et simplement l'usage de la voiture qui devient trop contraignant) mais ce n'est pas tout ! 
Après les autoroutes privées en France qui constituent un manque à gagner certain pour l'État, les parkings, et après que vont-ils trouver ?
Il faut plus de transparence dans tous ces projets avec une possibilité de contrôle citoyen à tous les niveaux.
Quant aux expropriations elles se sont banalisées (loi sur les villes nouvelles de Michel Rocard etc...) et dès qu'un projet est engagé les propriétaires doivent purement et simplement dégager!
Et la force est utilisée pour ce faire en cas d'opposition !
C'est là l'État au service de groupes privés financiers !
C'est là l'État contre les intérêts des citoyens et citoyennes, contre le peuple lui même !
C'est vrai nous sommes maintenant dans un concept de territoires, et un territoire c'est un territoire, la France est aujourd'hui non plus un ensemble de régions (avec ses traditions) mais un espace fait de territoires, et c'est bien triste, et lamentable.

Le territoire du futur aéroport peut toutefois être gagné par les opposants, un territoire ce n'est plus une région c'est presque un désert...

Abandon du projet !

vendredi 30 novembre 2012

Notre-Dame-des-Landes : Pour que la société traite démocratiquement ses conflits collectifs



A la suite de la manifestation du 17 novembre, alors que le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il était « hors de question de laisser un kyste s’organiser de façon durable », le gouvernement a décidé, en fin de semaine dernière, de détruire une maison et des constructions dans la Zone d’aménagement différé. Cette action s’est, une nouvelle fois, accompagnée d’une utilisation démesurée des forces de police avec le déploiement de plusieurs centaines de gendarmes, l’usage du flash-ball - pour la LDH, cette arme ne doit pas être mise en œuvre dans le cadre de manifestations -, de grenades assourdissantes et des policiers infiltrés parmi des occupants de la Zone. L’intervention des forces de police a été ponctuée de face-à-face et d’affrontements à Notre-Dame-des-Landes et à Nantes, avec de nombreuses personnes blessées dont certaines gravement.

Des manifestants opposés au projet d’aéroport ont été jugés en comparution immédiate et condamnés à des peines très lourdes d’emprisonnement assorties pour l’un d’entre eux d’une interdiction de séjour en Loire-Atlantique.

La Ligue des droits de l’Homme réitère sa mise en garde contre les risques que font encourir, à toutes les personnes, cette escalade et l’enchaînement pression-réaction.

Pour la LDH, il ne peut être affirmé que cette infrastructure se fera puisque des recours juridiques sont en marche et alors même qu’il y a un accord entre les parties pour que les habitants ne soient pas expulsés tant que les recours ne sont pas épuisés.

S’il est vrai que les décisions concernant cet aéroport ont été prises par les élus, avec le processus des consultations prévu pour ce type de projet, pour autant, prétendre que le débat est clos paraît impossible aujourd’hui compte-tenu des prises de position exprimées publiquement et des manifestations qui se déroulent depuis des mois. L’exercice de la démocratie prend en effet des formes multiples et complémentaires.

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une "commission du dialogue" et le "report des premiers travaux de défrichement d’environ six mois". Pour la LDH, il serait contradictoire de mettre en place une commission du dialogue et de ne pas lever le dispositif policier.

Le dialogue entre opposants et porteurs du projet doit pouvoir être respectueux de l’autre, de la personne humaine et des droits.


Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

lundi 26 novembre 2012

La colère gronde à Notre-Dame-des-Landes !

Le "souci d'apaisement" exprimé samedi par le gouvernement face aux opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'a pas atténué la colère dimanche sur place ! 

Après une nouvelle nuit d'affrontements "sporadiques". Les opposants, appuyés par des élus, exigent le retrait des forces de l'ordre avant tout dialogue.


"Le Premier ministre veut amener des mesures d'apaisement, alors que c'est lui qui a allumé des incendies partout", a lancé dimanche lors d'un point presse à Notre-Dame-des-Landes Dominique Fresneau, coprésident de l'Acipa, la principale organisation d'opposants au projet.
M. Fresneau, visiblement en colère après la poursuite des heurts dans la nuit de samedi à dimanche, a demandé le "retrait" des forces de police avant toute négociation, répétant l'exigence de l'association posée dès samedi soir.
Délégation reçue
Ce dimanche midi, plus de 150 opposants ont organisé un grand pique-nique sur un terrain de Notre-Dame-des-Landes. Ils annoncent reprendre la construction de cabanes pour poursuivre leur lutte, alors que tout un campement de constructions illégales a été détruit samedi.
Une quarantaine d'élus de différents partis politiques ont manifesté dimanche contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes dimanche devant la préfecture de Loire-Atlantique, à Nantes.
Une délégation a finalement été reçue en préfecture. "Nous demandons à Manuel Valls et à Jean-Marc Ayrault d'ordonner le départ de toutes les forces de l'ordre qui sont stationnées sur le périmètre du projet d'aéroport. C'est le seul préalable au dialogue avec le gouvernement", a dit à la presse Françoise Verchère, du Parti de Gauche, coprésidente du collectif.
Commission de dialogue
Matignon a annoncé samedi soir la mise en place d'une "commission du dialogue" au sujet de l'aéroport, après deux jours de violents heurts entre forces de l'ordre et opposants.
Quant au parti politique "Europe Ecologie-Les Verts"  opposé au projet d'aéroport mais présente dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, leur porte-parole a déclaré dimanche que c'était  "une excellente nouvelle".

Une excellente nouvelle ?

On connaît ce que sont les dialogues sociaux aujourd'hui, les parades politiques qui finissent toutes dans la même direction c'est à dire celle voulue dès le départ !...

A notre connaissance il n'est pas remis en cause la construction de l'aéroport ?
Les expropriations sont injustes !
La pollution qui sera engendrée par ce nouvel aéroport est loin des propos !
La santé des populations et les nuisances supplémentaires, le manque de transparence financière, il est anormal que ce soit Vinci qui retire tous les bénéfices d'une telle opération, un aéroport devrait être à 100 % un bien national.
Nous avons là une dérive ! Une atteinte au patrimoine national supplémentaire !

Abandon du projet !

vendredi 2 novembre 2012

Tous cobayes !...



Par la faute de laboratoires et d'experts à la solde de lobbies surpuissants, agroalimentaire, biotechnologies, médicaments, combien de foyers sont touchés aujourd'hui par des cancers, des maladies nerveuses, hormonales, immunitaires ?

L'insuffisance des tests, 
leur absence de transparence 
et la compromission des agences sanitaires 
doivent cesser.


Un livre du Professeur Gilles-Éric Séralini à lire absolument.


dimanche 21 octobre 2012

Maïs OGM NK603: deux avis décisifs sur l'étude Séralini attendus lundi


Deux avis très attendus sur l'étude de Gilles-Eric Séralini doivent être rendus lundi, alors que les critiques se multiplient autour de ses travaux sur la toxicité à long terme du maïs OGM NK603 et de l'herbicide Roundup.
Le Haut comité pour les biotechnologies (HCB), d'une part, et l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) d'autre part, ont été saisis fin septembre par les ministres de la Santé, de l'Ecologie et de l'Agriculture pour donner leur avis sur l'étude publiée le 19 septembre dans la revue scientifique "Food and Chemical Toxicology" par l'équipe de Gilles-Eric Séralini. Le gouvernement s'appuiera sur leur analyse pour décider de revoir les évaluations des OGM ou lancer une nouvelle étude.
Le chercheur de l'Université de Caen, membre du Criigen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique) fondé par l'ex-ministre Corinne Lepage, a été auditionné par les deux organismes. "Lors de la réunion à l'Anses, la discussion a été constructive", a relaté Gilles-Eric Séralini lors d'un point presse le 16 octobre. En revanche, il a déploré que le HCB ne lui ait pas laissé, selon lui, la possibilité de présenter ses travaux.
Révélés au grand public par l'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur", qui avait titré en couverture "les OGM sont des poisons", photos de rats déformés par des tumeurs à l'appui en pages intérieures, les résultats de son étude avaient créé une onde de choc.
Début octobre, l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a estimé que l'article du Pr Séralini était "'une qualité scientifique insuffisante pour être considérée valide pour l'évaluation des risques". L'agence sanitaire allemande publiait dans la foulée un avis similaire. "Ces agences sont en charge de l'évaluation des produits mais ne sont pas en charge de l'évaluation des études scientifiques", rétorque le chercheur de Caen. "Même si l'EFSA rejette des études, ces dernières restent valables".

En France, un avis signé par les directions de six académies scientifiques nationales, dont l'Académie des sciences et l'Académie de médecine, pointe les défaillances du travail de l'équipe et juge que l'article est "scientifiquement faible". Publié vendredi dernier, ce texte dénonce aussi la "mobilisation médiatique autour de cette affaire et son impact sur l'opinion publique".
Le NK603, produit par la firme Monsanto, est un maïs transgénique destiné à supporter l'épandage de l'herbicide Roundup sur les cultures. Dans le cadre de l'étude menée par Séralini et son équipe, des rats ont été nourris pendant deux ans soit avec du maïs NK603 seul, soit du maïs NK603 cultivé avec le Round-Up, soit avec de faibles doses de Round-Up. Un groupe servant de contrôle était nourri avec du maïs conventionnel.

 Les auteurs concluent que les rats nourris avec du maïs OGM ou du Roundup meurent plus vite et développent davantage de tumeurs. Gilles-Eric Séralini a précisé qu'il préparait avec ses collègues la publication d'un article complémentaire pour la revue "Food and Chemical Toxicology", afin de répondre aux critiques adressées à l'éditeur. 

(Source Sipa)

mardi 16 octobre 2012

Expulsion massive à Notre-Dame-des-Landes !

Plus de 500 gendarmes et CRS ainsi que deux hélicoptères et d'importants moyens techniques ont convergé ce jour  dès l'aube sur la zone du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (région nantaise) pour  déloger quelque 150  opposants à l'aéroport qui occupent les lieux .


 Dans la nuit, à partir de 6 heures 30, des convois de plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie ou de CRS ont convergé depuis Nantes et plusieurs hôtels (1) alentour où logeaient les escadrons venus d'autres régions.

Sur place, dans plusieurs lieux occupés où la presse avait été conviée car l'opération avait été éventée depuis plusieurs jours, les anti-aéroports, anarchistes comme agriculteurs locaux, finissaient leur veillée d'arme en écoutant radio klaxon, une radio pirate émettant sur la fréquence habituellement occupée par la radio d'autoroute du groupe Vinci, concessionnaire de l'aéroport
...

 A partir de 6 heures 45, une première expulsion a été annoncée puis un barrage de palettes a été enflammé par des opposants sur une route, rapidement dégagé par l'arrivée des forces de l'ordre.

 Un détachement de CRS s'est avancé vers 7 heures 15 sur le lieudit Bel Air. Après avoir demandé le déménagement de tous les meubles, chargés dans une remorque, les CRS renforcés par des gendarmes, ont évacués de force les lieux, occupés par une vingtaine d'opposants déterminés qui scandaient: "On n'est pas des voyous et on vit ici, on reste ici !".

Une fois sortis de la maison, les opposants ont fait un sit in sur la route pendant une heure en scandant des slogans.

 Le préfet de Loire-Atlantique, a indiqué en milieu de matinée que les onze lieux ciblés étaient sous contrôle. On a eu quelques résistances, quelques personnes grimpées sur les toits, mais pas de procédures judiciaires, pas d'interpellation, a-t-il déclaré.

Les forces de l'ordre resteront quelques jours car, si une nouvelle occupation illégale se produit, nous interviendrons immédiatement, a-t-il ajouté.

Ces maisons vont être démolies, certaines dans les deux ou trois jours, d'autres d'ici une quinzaine de jours en raison de présence d'amiante, a indiqué le préfet.

Sur les routes, de nombreux véhicules - de forces de l'ordre, d'opposants à l'aéroport, mais aussi des camions de déménagement venus vider les maisons - ont circulé toute la journée.

 Le jeu du chat et de la souris entre expulsés et forces de l'ordre s'est poursuivi tout au long de l'après-midi, mais aucune interpellation avait été signalée en fin de journée.

A la Vache Rit, grange de regroupement historique des opposants à l'aéroport, plusieurs dizaines de voitures avaient convergé et les squatters expulsés étaient conviés par les agriculteurs de la zone à s'y regrouper.

 C'est un gros coup médiatique. Demain, ça peut être nous. Donc, c'est pour ça qu'on soutient les personnes expulsées, expliquait un agriculteur, lui même sous le coup d'une procédure d'expropriation.

 Les travaux préparatoires à la construction de l'aéroport (défrichement, bilan archéologique, transfert d'espèces protégées, construction du barreau routier) doivent commencer fin 2012 - début 2013 pour un achèvement prévu en 2017, a précisé sur place le directeur du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
pour le groupe Vinci.

D'ici fin 2012, une nouvelle opération - de moindre ampleur - d'expulsion des derniers lieux d'occupation illégale aura eu lieu tandis que les habitants qui occupaient légalement leur maison - une vingtaine selon la préfecture - ne partiront qu'au terme des procédures d'expropriation dont ils font l'objet.

 Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes
...

On voit que l'utilisation de la force pour certains intérêts financiers se banalise en France.

Ceci risque d'entraîner une opposition encore plus déterminée.
500 agents des forces de l'ordre contre 150 opposants (dont des femmes) c'est pas mal, mais les violences tant morales que physique de cette opération ne saurait être acceptable. 


Quels seront les bénéfices pour la population, pour l'environnement, pour la nature, pour la santé (2) ...?..
Il y a un manque de transparence financière !
Nous demandons l'abandon du projet !






1)  Quel est le coût financier pour l'État de telles opérations de répression?
2) Quant à dépenser les deniers de l'État autant le faire pour l'intérêt général et là, le gouvernement, la Région, les politiques feraient mieux de s'intéresser un peu plus par exemple au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes  il y a un sous-effectif en gériatrie très important, ainsi qu' en néphrologie. 
Des conditions difficiles  également en oncopédiatrie, en hématologie et en neurologie où la réduction des effectifs entraîne une  surcharge de travail altérant la qualité même des soins.
Un rapport sur les conditions de travail est remonté à la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) qui dépend directement du Ministère de la Santé.

Alors l'argent du contribuable doit en priorité servir à la Santé ...et non pas à des affairistes !
Les avions sont comme les camions...  ils polluent ! 
Et  sont la cause de milliers de morts par an ne l'oublions pas !


mardi 9 octobre 2012

A Coulommiers les chats ont la vie dure !

Une campagne de récupération des chats errants va être faite du 29 octobre au 9 novembre, ils "auront la vie sauve" selon certains...dont Franck Riester le Député-Maire de Coulommiers (reste à le démontrer car cette opération minable apparaît déplacée surtout quand l'on voit la saturation des fourrières...c'est purement scandaleux).
Dans sa lettre distribuée dans les boîtes à lettres des rues concernées ce Député-Maire justifie sa décision en estimant que du fait qu'il a "été interpelé sur le  nombre important (1) de chats errants...préoccupé par cette situation, j'ai confié à mes services le soin d'étudier et de mettre en place des solutions visant à contrôler et réguler leur population."

Opération déplacée tout autant qu'à force de s'attaquer aux chats,  la ville se retrouvera avec plus de rats et de souris, encore une belle connerie mais on ne les compte plus à Coulommiers.
Il y a eu des actions aussi contre les ragondins, quant aux pigeons il y en a de moins en moins, et c'est bien triste, surtout quand l'on connaissait la ville avant.

Petit à petit il est vrai Coulommiers ressemble à une ville sans âme et les nouvelles constructions contribuent à ce malaise, on a l'impression d'être dans une endroit de Marne-La-Vallée mais sans les avantages (pas de TGV, marché de l'emploi très relatif etc)...

Les chats dits errants ne doivent pas être en grande quantité, et , il y a des périodes où ils aiment se rencontrer loin de leurs maîtres, le chat est solitaire et aime à se promener dans les champs, dans les jardins aussi...et là les plaintes commencent car aujourd'hui un crotte de chat dans un jardin est un motif pour se plaindre des autres qui laissent leurs chats divaguer, c'est fou ce que le mauvais voisinage pourri tout et bien plus qu'un pauvre chat errant par la force des choses.

Est-ce un chat errant , ou un chat se promenant tout simplement ?

Une personne qui a vu son chat emporté m'a dit qu'il lui avait été rendu contre la somme de 65 euros...?...sans autre commentaire, mais nous y reviendrons car il y en a assez de toutes ces actions contre les animaux de compagnie, ils ne savent vraiment plus quoi faire tous ces individus pour qui le chat se doit d'être dans un système bien cloisonné, erreur grossière et imbécilité à la fois car le chat a toujours été indépendant et fier de l'être.

"A fréquenter les chats, on risque de s'enrichir" disait Colette, d'autres pensent peut-être s'enrichir autrement...il est vrai que le royaume des cieux appartient aux gens simples mais faisons  une place  aux chats, en toute simplicité,  ces félins on tout autant que nous le droit de vivre libre sur cette planète.

Certains êtres humains par leur cupidité, leur méchanceté, leur connerie tout simplement  feraient mieux de se taire mais ce n'est pas le cas et c'est bien triste.

Et puis assez de discrimination, ce ne sont pas les chats qui agrémentent à leur manière  les trottoirs du centre ville et sur les trottoirs d'autres quartiers... ce ne sont pas les chats qui aboient pour n'importe quoi lorsque les gens passent devant certaines propriétés pour amener leurs enfants à l'école...et sans vouloir attirer l'attention sur nos amis les chiens qui avec le temps ne peuvent s'identifier qu'à leurs maîtres ... ils doivent être tenus en laisse quand leurs maîtres les promènent ...

Il y en a à écrire et puis comme je parle de l'état des trottoirs je pense que la ville ferait bien de s'intéresser à l'état des rues, elles sont déplorables à certains endroits, il est vrai que s'attaquer aux pigeons, aux ragondins, aux chats c'est facile pour le reste il faut un peu plus d'intelligence et surtout un peu plus de savoir vivre pour certains.


Et, moi je tire la langue à ceux qui n'aiment pas les chats !


Mais j'y reviendrai, probablement après avoir eu en me promenant les pieds crottés...

1) Il n'y a pas plus de chats se promenant qu'avant mais il faut bien trouver un prétexte.

lundi 8 octobre 2012

Bisphénol A: des risques qui justifient l'interdiction par précaution

Un nombre croissant d'arguments soulignent les risques pour la santé du bisphénol A mais une prévention cohérente impose de s'assurer de l'innocuité des produits de remplacement avant de l'interdire dans les contenants alimentaires (conserves, canettes...), selon les chercheurs.(1)

On dispose aujourd'hui de solides arguments scientifiques à l'encontre du bisphénol A (BPA) justifiant cette interdiction par précaution, estime auprès de l'AFP Bernard Jégou, directeur de recherche sur la reproduction humaine à l'Inserm.

La barque du BPA est très lourdement chargée, ajoute-t-il en évoquant des évidences qui touchent au cancer, aux maladies chroniques, à la reproduction.

Un avis partagé par l'agence de l'alimentation (Anses) qui assurait en septembre 2011 disposer de suffisamment d'éléments scientifiques pour agir dans une logique de prévention et remplacer le bisphénol partout où on peut le faire.

Son objectif prioritaire étant de limiter l'exposition des femmes enceintes et allaitantes ainsi que des jeunes enfants.

Depuis, sur la base des travaux disponibles, l'Anses a demandé à l'Europe, en septembre dernier, de classer le BPA comme toxique pour la reproduction.

Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien, note M. Jégou.

Le BPA agit comme un leurre hormonal, en mimant l'action d'hormones naturelles. Il usurpe l'identité des oestrogènes et active leurs récepteurs de manière un peu anarchique et dérégule de cette façon le système hormonal, explique le biologiste William Bourguet (Montpellier Inserm/Cnrs).

Ces travaux sur les interactions entre le BPA et ces récepteurs, réalisés avec son collègue Patrick Balaguer, parus récemment dans la revue américaine PNAS, vont permettre, selon eux, de suggérer aux industriels des modifications, afin d'obtenir des molécules qui n'interfèrent pas avec le système hormonal.

Pour les gens fortement exposés, on voit l'effet assez rapidement, relève le Pr René Habert de l'Université Paris-Diderot, spécialiste des perturbateurs endocriniens.

Les travailleurs du plastique exposés en Chine ont une diminution de la production de sperme, une diminution de la fertilité. Il a aussi été montré que les femmes enceintes qui travaillent dans le plastique de BPA donnent naissance à des enfants qui ont des troubles de la masculinisation, ajoute-t-il.

Mais pour les faibles doses, qui concernent une large partie de la population, les effets dépendent des pathologies et des organes.

M. Habert cite les effets suspectés sur la reproduction masculine, le cancer du sein, mais aussi sur les maladies cardiovasculaires, l'obésité, les troubles de l'immunité voire de possibles effets sur le comportement de l'enfant (anxiété, hyperactivité) dont les mères ont été exposées au BPA.

Des perturbations au niveau de la thyroïde ont également été relevées.

Quand on a un certain nombre d'arguments en faveur d'une toxicité, il faut prendre des décisions, estime-t-il.

Pour lui, la norme actuelle de 50 mug/kg/jour est trop élevée et ne permet pas de protéger la population.  
On ne comprend pas pourquoi le BPA agit à aussi faibles doses, mais toute une série d'expérimentations vont dans ce sens, ajoute le chercheur.

Les perturbateurs endocriniens, qui sont nombreux, pourraient expliquer selon lui la diminution rapide de spermatozoïdes en région parisienne où actuellement un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son grand-père.

Mais ce n'est pas rien de remplacer 3 millions de tonnes de BPA par an par autre chose, précise M. Habert.(2)

Pour le Pr Jégou, l'interdiction programmée du BPA dans les contenants alimentaires (conserves, canettes, etc.) doit être aussitôt encadrée par des recherches sur les produits de substitution, sinon ce sera une supercherie.

©AFP (pour l'information)


1) Après le nucléaire, les particules (et autres),les OGM (paticulièrement dans l'alimentation), le BPA...
Question : à quand une étude sur les effets conjugués de tous ces risques pour la santé humaine et pour toutes les espèces aussi car les animaux, dont ceux de compagnie sont exposés eux aussi.

2) Il faut se dire qu'il y a eu un avant BPA et qu'un après est plus que souhaitable.

lundi 17 septembre 2012

Journée d'action mondiale contre Monsanto

Dans le cadre de l'Appel international lancé par  notamment "La Via Campesina" des actions d'informations (ainsi que des manifestations dans le monde) ont été engagées afin de sensibiliser l'opinion sur les dangers des projets de Monsanto.



En France des écologistes indépendants des partis politiques participent à ces actions, ainsi des membres de l'Union écologiste (1)  ont diffusés des tracts dénonçant les dangers des OGM et surtout l'expansion insidieuse de Monsanto dans le Loiret..

Le 17 septembre se veut être la journée mondiale d'action contre Monsanto.



A Autry le Chatel l'usine de Monsanto est un danger pour toute l'agronomie et tout autant pour les cultures environnantes ! ...
Monsanto s'étend insidieusement et ce n'est pas sans nous inquiéter.

"Coulommiers Ecologie" est solidaire de l'action contre les OGM engagée par l'Union Ecologiste.



1) Fondée en octobre 1982 l'Union écologiste est totalement indépendante des partis politiques et mouvements subventionnés ou aidés par les  politiques qui ne voient en finalité que leurs petits intérêts personnels.

vendredi 14 septembre 2012

L’avenir du nucléaire et du gaz de schiste en question


Suite aux propos du ministre du redressement productif  ainsi que de ceux des ministres de l’intérieur, du travail et de l’écologie estimant que le nucléaire avait un avenir !
Ils feraient mieux de s'interroger si eux ils ont un avenir à continuer de la sorte dans des propos qui sont désavoués par la majorité des français responsables et conscients des problèmes environnementaux qui deviennent de plus en plus graves.

A la veille de la conférence environnementale un sondage réalisé les 7 et 8 septembre auprès de 967 personnes contredit les marionnettes du pouvoir (blanc bonnet et bonnet blanc, vous connaissez ?).
Les Français veulent à une très forte majorité que l'on développe en priorité les énergies renouvelables (82 % des personnes interrogées - 89 % chez les jeunes) très peu d'entre eux souhaitent le développement de l’énergie  nucléaire (1) et encore moins des gaz de schiste, selon un sondage BVA réalisé à la demande de l'ONG « Agir pour l'Environnement ».


« Ces résultats illustrent parfaitement la fracture existant entre des responsables politiques sous l'influence du lobby nucléaire et qui n'hésitent pas à en faire la promotion, contre vents et marées, et des citoyens qui régulièrement expriment leur souhait d'un avenir énergétique reposant majoritairement sur les renouvelables et la sobriété énergétique » a déclaré « Agir pour l'environnement » dans un communiqué.

« Des mesures d'urgence en faveur de l'éolien et du solaire photovoltaïque doivent être prises immédiatement » estime l'ONG, à quelques heures de l'ouverture de la conférence environnementale.

Les économies d’énergies si elle étaient réellement mises en pratique nous n’aurions pas besoin de ces centrales nucléaires dangereuses pour la santé, il faut mettre un frein au chauffage électrique, installé dans les nouvelles constructions, et surtout revoir les éclairages publics et privés (zones industrielles etc) ils sont injustifiés par leur nombre (pourquoi pas un réverbère tous les 50 centimètres, le ridicule ne tue plus !) de plus la pollution lumineuse la nuit est à considérer très sérieusement.

Bref, le nucléaire n’a pas d’avenir, pas plus que le gaz de schiste !
Qu’on se le dise!




1)      Selon le dernier communiqué de l’Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (PRI 294-1214)  … « des  fissures ont été détectées sur un second réacteur de la centrale nucléaire belge de Tihange… » l’APRI rappelle qu’en août  «  l'agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN) avait révélé l'existence de quelque 8 000 fissures de 2 centimètres de long dans la partie inférieure de la cuve du réacteur n° 3 de la centrale nucléaire de Doel ( située à 25 km d'Anvers) »…le nucléaire nous réserve bien des surprises au fur et à mesure que le temps passe.





samedi 8 septembre 2012

Un don de 10.000 arbres pour reboiser une forêt suisse


Le groupe d'assurance suisse  Helvetia a fait don de 10.000 arbres afin de reboiser les  110 hectares de la forêt située au-dessus de Viège et d'Eyholz qui avaient été détruits par un important incendie en avril  2011.

Liza Andrea Kuster, Miss Earth Suisse 2010, et Laurien van der Graaf, championne de ski de fond, ont planté vendredi 7 septembre les premiers arbres pour le reboisement de la forêt située au-dessus de Viège.

Les arbres qui ont été détruits protégeaient de l'érosion et des éboulis, c'est , la zone industrielle et la route cantonale situées en contrebas n'étaient plus protégée contre l'érosion et les éboulis.

"Les forêts protectrices offrent de la sécurité aux gens et à leur environnement...cet engagement est également une prévention, car il empêche de futurs dégâts aux gens et à la nature", a déclaré dans un communiqué Monsieur Philipp Gmür, CEO d'Helvetia.

C'est une belle initiative et si tous les espaces détruits par les incendies de forêts étaient systématiquement reboisées, sans tarder ce seraient enfin de bonnes initiatives...en France nous aurions un peu moins d'opérations immobilières, dans certaines régions,  qui ne respectent absolument pas l'environnement...

Dans la région de Coulommiers les arbres ne sont pas respectés, ils sont coupés purement et simplement afin de réaliser des travaux qui pourtant pouvaient prendre en compte l'existence de ces arbres, les exemples ne manquent pas, ainsi le dernier exemple : à l'hôpital Abel-Leblanc (1) du côté de la rue des moulins un parking a été réalisé sans même considérer les arbres et les haies...?
Tout a été rasé, c'est du n'importe quoi !

Plus d'informations


1) Nom d'un bienfaiteur de la ville de Coulommiers qui a fait don de toute sa fortune, quand l'on pense que cet homme est presque oublié alors qu'il a été à l'origine de la Fondation Abel-Leblanc qui a pour but de protéger et héberger les plus démunis de la région on peut aussi se poser bien des questions...

mercredi 22 août 2012

Les ressources de la Terre s'épuisent dangereusement et de manière irréversible

Ce mercredi 22 août représente le premier jour du dépassement de la consommation annuelle des ressources de notre planète.
En effet  selon les calculs de Global footprint network (GFN), le monde a consommé en 234 jours toutes les ressources naturelles produites par la Terre en un an !


Cette photo a été prise non pas sur une exploitation pétrolière mais au "Parc des Félins" de Nesles qui présente à l'occasion d'un parcours spécifique  (en train) certains excès de notre civilisation. (1).

Dès aujourd'hui nous vivons à crédit en ce qui concerne les ressources de notre planète.
Mais ce qui est encore plus grave c'est que chaque année la date du «dépassement» avance:
Du 21 octobre 1992 nous sommes passés au 3 octobre dix ans après...pour avancer de plus d'un mois 20 ans plus tard...
 Les ressources produites par la planète sont consommées bien plus rapidement qu’elles ne sont produites dénonce  Global footprint network (GFN) qui compare les besoins croissants de l’humanité à la disponibilité décroissante des ressources.
Mais rassurez-vous il y aura toujours des profiteurs, de la vermine que ces gens qui profitent de toutes choses et qui sont les prédateurs non seulement de notre société mais par extrapolation de notre civilisation et de bien des espèces animales et végétales.
L'Union des Amis et Protecteurs de la Nature (UAPN) a,  rappelons le,  menée une campagne d'information dans la presse dans les années 80 relative à la déforestation qui menace notre planète, trente années sont passées et la situation ne fait qu'empirer.





1)  Les répercutions sur les forêts et sur les espèces animales sont très préoccupantes. Il est dénoncé sur cet itinéraire, au "Parc de Félins"  la disparition d'espaces vitaux pour ces animaux, et de là l'extinction probable de certaines espèces.

vendredi 10 août 2012

Une visite matinale au Parc des félins

Le 18 août une visite du Parc des félins  (qui se trouve sur la commune de Nesles à quelque kilomètres de Coulommiers  sera possible dès l'aube).
la direction du  parc organise une journée réellement exceptionnelle en cette période de mi-août...
Ceux qui auront la chance de voir les félins dès le lever du soleil garderont c'est certain un excellent souvenir de leur visite.
C'est un beau parc, et de réels efforts sont engagés afin de sauvegarder des espèces qui se trouvent en voie de disparition à cause de l'homme.

Un détour s'impose.

mercredi 8 août 2012

Soutenons Paul Watson contre la mafia !



Selon un communiqué de l'AFP :
"Interpol demande l'arrestation de l'écologiste Paul Watson, enfui d'Allemagne, relayant un mandat d'arrêt du Costa Rica, où il est accusé d'avoir mis en danger un équipage de bateau lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002.

Paul Watson, 61 ans, fondateur de l'organisation Sea Shepherd, avait été arrêté à l'aéroport de Francfort le 13 mai, en vertu d'un premier mandat émis à la demande du Costa Rica. Il s'était enfui en dépit d'une assignation à résidence à Francfort."


Paul Watson dénonce (pour rappel) que " la campagne pour les requins a été effectivement très révélatrice de l'ampleur de la corruption au sein du gouvernement d'Abel Pachero, sous influence directe du gouvernement taïwanais."

Les requins sont de plus en plus menacés!

L'Union des Amis et Protecteurs de la Nature  soutien  Paul Watson
et appelle à l'interdiction  de la chasse aux requins.

"Suite à la décision d'Interpol de lancer un mandat d'arrêt international contre Paul Watson, estimant que cette décision est arbitraire ... nous constatons que la mafia taïwanaise,  via le gouvernement du Costa Rica et maintenant Interpol, ne manque pas de moyens..."

Union des Amis et Protecteurs de la Nature (UAPN)

mardi 7 août 2012

Les requins tuent dix fois moins que les méduses

Malgré son aileron et ses impressionnantes mâchoires, le requin tue dix fois moins que les méduses, soulignent des spécialistes pour qui la psychose suscitée par les squales, comme à La Réunion, reste sans rapport avec le nombre d'attaques dans le monde.

Depuis dix ans, entre cinquante et cent attaques de requins sont recensées chaque année contre l'homme, pour moins de dix morts en moyenne, selon l'International Shark Attack File, la référence statistique dans ce domaine.

Les méduses, par exemple, tuent environ 100 personnes chaque année, même si c'est moins spectaculaire de se faire piquer par une méduse que croquer par un requin, indique à l'AFP Robert Calcagno, directeur général de l'Institut et du Musée océanographique de Monaco.

D'un point de vue purement statistique, les squales apparaissent aussi bien moins dangereux que les éléphants, qui tuent 600 personnes par an, les scorpions (5.000 décès) ou les serpents (100.000), énumère-t-il.

Les attaques de requins passent toutefois rarement inaperçues et sont deux fois plus nombreuses aujourd'hui que dans les années 80. Des attaques attribuées à quatre espèces principales : le célèbre requin blanc des Dents de la mer, le requin tigre, le requin bouledogue et le requin taureau.

A La Réunion, où les attaques se multiplient depuis un an et ont causé la mort d'un jeune surfeur en juillet, les requins bouledogues et tigres sont dans le collimateur des autorités qui ont demandé lundi la capture d'une vingtaine d'animaux dans le cadre d'une pêche à caractère scientifique.

Pour les spécialistes de l'animal, l'augmentation de la pratique du surf et des sports nautiques explique vraisemblablement la hausse des attaques au niveau mondial. La raréfaction du poisson, pour cause de surpêche, pourrait aussi inciter les requins à aller chercher de la nourriture dans des endroits où ils n'allaient pas auparavant.

Composer avec la nature

Mais les effectifs de requins, eux, sont globalement en baisse, notamment en raison d'une pêche importante - 30 à 70 millions de squales seraient capturés chaque année - pour satisfaire la demande de l'Asie pour les ailerons considérés à tort comme un aphrodisiaque.

Certaines espèces sont même aujourd'hui menacées d'extinction.

Un problème pour l'avenir des océans car les requins sont indispensables aux écosystèmes marins, relève Philippe Vallette, directeur général du Centre national de la mer Nausicaa, à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais).

S'ils disparaissent, ils ne font plus leur métier de top-prédateurs qui est de manger les prédateurs au-dessous d'eux, modifiant profondément l'équilibre des milieux où ils régnaient, explique l'océanographe.

Pour combattre la psychose anti-requin, le scientifique estime notamment qu'il faudrait davantage l'étudier car on connaît encore très mal le comportement des requins.

Il faut aussi, peut-être, sensibiliser toujours plus les surfeurs sur les moments de la journée ou les conditions de turbidité de l'eau à éviter.

Est-ce que les surfeurs respectent les consignes données, sont-ils soucieux de bien connaître l'environnement où ils entrent ?, s'interroge l'océanographe Catherine Vadon, maître de conférence au Muséum national d'Histoire naturelle.

Il faut être plus raisonnable, et apprendre à composer avec la nature, plaide-t-elle, regrettant que les autorités de la Réunion aient fait le choix d'éradiquer vingt requins.

Pour Philippe Vallette, toutefois, cette décision n'aura aucun impact sur les écosystèmes et si ça peut permettre de calmer les esprits, pourquoi pas ?


(©AFP)

dimanche 5 août 2012

Une chercheuse refuse la Légion d'honneur

Une chercheuse, spécialiste des cancers professionnels, a refusée la Légion d'honneur décernée par la ministre du Logement Cécile Duflot pour dénoncer l'indifférence qui touche la santé au travail et l'impunité des crimes industriels.

Dans une lettre adressée à la ministre, rendue publique samedi, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l'Inserm, demande à la ministre d'intervenir pour la remise en cause de l'impunité qui, jusqu'à ce jour, protège les responsables de crimes industriels.

Annie Thébaud-Mony, qui est aussi la Présidente de l'association Henri Pézerat (santé, travail, environnement) qui déplore que la crise économique occulte la santé des travailleurs et les questions environnementales,
veut  que sa démarche soit un appel tout autant à la mobilisation citoyenne, que vis à vis des parlementaires et du gouvernement, pour que soient respectés les droits fondamentaux à la vie, à la santé, et à la dignité,

"Nous voulons être pris au sérieux lorsque nous donnons à voir cette dégradation des conditions de travail (...), le drame des accidents du travail et maladies professionnelles, mais aussi l'accumulation des impasses environnementales, en matière d'amiante, de pesticides, de déchets nucléaires et chimiques..."

"Cessons les vraies fausses controverses sur les faibles doses. Des politiques publiques doivent devenir le rempart à la mise en danger délibérée d'autrui, y compris en matière pénale"... dit-elle dans sa lettre à la ministre.

Cette spécialiste, également porte-parole de Ban Asbestos France,(qui lutte pour la défense des travailleurs de l'amiante) évoque par ailleurs la sous-traitance et le transfert des risques vers des populations très précarisées (maintenance, nettoyages, gestion des déchets) .

La carrière de cette chercheuse a été bloquée pendant dix ans !
Elle plaide pour qu'enfin la recherche sur l'exposition aux cancérogènes au travail soit dotée des moyens financiers publics nécessaires et que les jeunes chercheurs qui s'y adonnent cessent d'être maintenus dans un statut précaire.

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lundi 23 juillet 2012

La véritable histoire de la corrida

Par "La vraie Gavroche"

"L'autre matin, j'écoutais l'émission de Jean-Noël Jeanneney, « Concordance des temps, sur France Culture, consacré à la corrida.


Dans cette émission était invité Éric Baratay, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Jean Moulin Lyon 3 depuis 2001, et spécialiste de l'histoire des relations hommes-animaux, principalement aux époques moderne (XVIe-XVIIIe siècles) et contemporaine (XIXe-XXIe siècle).


Il venait pour parler de son livre Le Point de vue animal, une autre version de l'histoire, paru au Seuil ce printemps. Mais aussi, bien sûr, de la corrida.


 Le point de vue animal

Pour justifier la perpétuation de la barbarie taurine, les aficionados prétendent qu'il s'agirait d'une « tradition séculaire ». C'était d'ailleurs l'argument avancé par Nicolas Sarkozy et son ministre de la « Culture » (je sors les banderilles …) pour inscrire la corrida dans le « patrimoine culturel » de la France. J'en ai parlé sur mon blog :


Ce qu'est la "culture en France"

Le patrimoine culturel de la France


Dans la réalité, la corrida a des origines :


    aristocratiques : après l'interdiction des tournois par le pouvoir séculier et par l'Eglise, les chevaliers en armure ont remplacé leurs adversaires humains par des taureaux, qu'il s'agissait de dézinguer à la lance. Ils sont en quelque sorte les ancêtres des picadors d'aujourd'hui. La noblesse guerroyant à cheval, y voyait un excellent moyen de s’entraîner. Elle s'est finalement lassée de ces pratiques, jugées peu civilisées, et les a laissées au bon peuple.


    Car parallèlement à cette tauromachie de luxe, va débuter une tauromachie pédestre et populaire, juste au moment où les aristocrates se désintéressent peu à peu de leurs petits jeux, à la fin du XVIIIe siècle. Et ce sont les ouvriers des abattoirs qui, avant de tuer les animaux, vont « s'amuser » un peu avec. Histoire de joindre l'utile à l'agréable. Juchée sur les toits, la foule assiste à ce spectacle au grand désarroi des autorités, laïques et religieuses, qui tentent d’interdire pendant deux siècles ces pratiques non pour des raisons humanitaires, mais pour mettre un terme aux dégâts occasionnés, et au « déchainement des passions » populaires.


    Et peu à peu ce "divertissement" devient une profession à part entière. Les premiers toreros rémunérés sont donc d’anciens employés des abattoirs. De 1730 à 1750, la corrida va se codifier.


Une « invention » espagnole, donc, andalouse plus précisément, (les mêmes qui ont inventé l'Inquisition) dont la « technique » est fixée par le matador Pepe Hillo, dans un traité de 1796, sobrement intitulé La Tauromaquia o el arte de torear de pié y a caballo.


Si la corrida hérite des tauromachies aristocratiques le goût du sang et la recherche de la somptuosité, d’importantes différences sont à mentionner :


    la création d’un animal spécifique (le taureau de combat)


    la réapparition des arènes, qui pour beaucoup d'entre elles, servaient jusque là d'habitation aux plus pauvres


    un but commercial


La technique du combat est élaborée de sorte que la mort de l’animal soit lente, sans quoi il n’y aurait point de spectacle. Il s’agit de « maintenir la vie dans la souffrance », selon la définition que Michel Foucault donne de la torture. Chaque combat dure quinze minutes, et une corrida comprend donc une série de mises à mort (à Madrid, après 1750, on tue six taureaux le matin et douze l’après-midi). Au siècle des Lumières, les récits de voyageurs allemands, anglais et italiens expriment de manière dominante un sentiment de répulsion face à la corrida, « spectacle » obligé pour les voyageurs. Pour les philosophes des Lumières, la corrida « ne devrait avoir que des bourreaux pour apologistes »


Au XIXe siècle, malgré une vive opposition à la corrida, de la part de Victor Hugo, Émile Zola, Victor Schoelcher, ou José Maria de Heredia, tous également opposés à la peine de mort, se construit en France – dans les milieux intellectuels - une « Espagne romantique » dans laquelle les toréadors occupent une place de choix. La corrida entre dans la littérature française, notamment sous la plume de Théophile Gautier, Alexandre Dumas et surtout Prosper Mérimée, ami personnel de l'impératrice Eugénie de Montijo. On constate que le mélange des genres n'est pas nouveau chez nous.


Car après le vote de la loi Gramont , en 1850, qui interdit les mauvais traitements perpétrés en public contre des animaux domestiques, promulguée grâce à la force de l’argument selon lequel la violence envers l’animal comprend en elle-même son extension à l’homme, Napoléon III fera une exception : pour les taureaux de corrida. Il faut dire qu'il était marié à l'impératrice Eugénie. Ça explique.


Et dans la foulée, ce sont les organisateurs de corridas qui vont tenter d'importer la barbarie partout en France : à Paris, à Dunkerque. Devant le peu de succès rencontré, ils vont concentrer leurs efforts dans le sud de la France, qui n'est donc pas vraiment une terre « naturellement » tauromachique...


Avant la Seconde Guerre mondiale sont élaborées toutes sortes de théories. L’Histoire de l’œil (1928) de Georges Bataille met en lumière l’érotisme morbide de la corrida. La mode est au mythe, et une interprétation « sacrificielle » est lancée en France par Henri de Montherlant dans Les Bestiaires (1926), puis par Michel Leiris dans Le Miroir de la tauromachie (1938).


Bon évidemment, tous les deux ont ensuite renié la corrida, qualifiée de « muflerie et sauvagerie » par le premier, de « snobisme » par le second … Comme quoi, tout le monde peut se tromper... Le tout est de le reconnaître.


Bref, tout est mis en place pour trouver des justifications... En un mot comme en cent, la corrida est une activité lucrative parée d'intellectualisme frelaté : « le combat de l'esprit contre la force brute »... le prétendu « danger pour l'homme » (entre 1950 et 2000 : un torero mort pour 45 000 taureaux, un match inégal)


Et on en arrive à notre époque :


En avril 1951, la corrida acquiert dans le droit français un statut dérogatoire : devant tomber sous le coup de la loi contre les actes de cruauté perpétrés en public contre des animaux domestiques, elle bénéficie d’une dérogation « lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée ». Sarkozy et son ministre de la "culture" n'ont rien inventé...


Toutes ces théories esthétisantes, ou qui se réfèrent à une prétendue « tradition », ne font que mieux souligner la brutalité de la corrida, car préciser que la violence est “mise en scène” ou “théâtralisée”, c’est reconnaître qu’elle est voulue, organisée, et délibérément exacerbée. Comme le savent les taureaux martyrisés, les sévices qu’on leur inflige ne sont pas fictifs, mais bien réels.


Eric Baratay était donc invité pour parler, pour une fois, de l'animal dans cette triste histoire.


Ainsi, il évoquait les propos d'un commentateur « sportif » des années 50 : « Très belle mise à mort, le taureau donne des signes évidents d'asphyxie, mais il est toujours debout... »


Selon les travaux des vétérinaires depuis trente ans, les taureaux, prétendument « sauvages », ne sont que des animaux domestiques, tout comme ceux qu'on voit brouter paisiblement dans nos prés... Et contrairement aux déclarations des aficionados, ils souffrent.


Le stress de ces taureaux commence avec « l’afeitado », une pratique qui consiste à scier plusieurs centimètres de corne pour éviter tout risque aux toreros, voilà qui démolit le prétendu « acte héroïque » de ces pingouins en costume moule-boules ridicule... Or, les cornes sont au taureau ce que les moustaches sont au chat : elles l’aident à se repérer dans l’espace. Leur mutilation brutale brouille les repères et la coordination de l’animal. Cette opération illégale, pratiquée clandestinement, provoque une intense souffrance, puisque la partie innervée de la corne est mise à vif. Et du coup, le taureau ne s'en servira pas contre son tortionnaire... Imaginez deux secondes qu'on vous lime les dents sans anesthésie...


En Espagne, la confédération des professionnels de la tauromachie, a d'ailleurs fait grève, il y a quelques années, pour s’opposer aux inspections vétérinaires destinées à vérifier, entre autres, que les cornes n’étaient pas sciées, au prétexte que les vétérinaires n'étaient pas assez expérimentés. Mais on peut aussi y voir une simple affaire de gros sous : il faut savoir qu’un matador professionnel gagne jusqu’à un million d’euros par an, et la vente de tickets rapporte plus d’un milliard d’euros chaque année …


Le stress des taureaux continue quand ils sont parqués dans l'attente d'entrer dans l'arène. Dans un espace clos, alors qu'ils vivaient dehors, dans le noir, pour qu'ils soient aveuglés en sortant, ils attendent, entendent les meuglements de leurs congénères qu'on tue, les cris des gens sur les gradins, ils sentent les phéromones de peur et d'angoisse, les odeurs de mort des cadavres qu'on emmène...


Le stress continue encore quand enfin ils sortent : désorientés, puisqu'on leur a coupé les cornes, souvent, pour échapper aux cris, au bruit, ils courent au milieu de l'arène pour s'en éloigner, ou terrifiés, se précipitent sur les gradins …


Et enfin, au cours de ce « spectacle », chaque taureau reçoit en moyenne entre 1,80 m et 2 m d'acier dans le corps. Dans des endroits sensibles, douloureux, leur système physiologique étant semblable à celui des humains...


Car comment se déroule une corrida type ?


Deux picadors montés sur des chevaux aux yeux bandés affaiblissent d’abord le taureau en lui plantant une longue pique entre les épaules, de façon à cisailler le ligament de la nuque et empêcher le taureau de redresser la tête. Ils remuent les piques pour provoquer une hémorragie conséquente.


Et il arrive parfois que les chevaux payent le prix fort. Baratay racontait qu'il y a peu, on remettait les entrailles dans le ventre du cheval blessé, on bourrait tout ça de paille, on recousait, et hop, on le renvoyait dans l'arène... (vous vous souvenez sans doute des terribles images de la mort de Xelim, le cheval du tueur Rui Fernandez à Séville, ce printemps...)




Mais comme le spectacle ne doit pas finir trop vite, il faut que le public en ait pour son fric) les picadors arrêtent avant que le taureau succombe. Ils cèdent la place aux peones, qui continuent la torture à coups de banderilles. Ces harpons, une fois enfoncés dans la chair, vont se balancer à chaque mouvement de l’animal, histoire de lui faire comprendre qui est le patron...


Enfin, quand le taureau n'a plus la force de les poursuivre, le matador (« tueur » en espagnol) peut enfin entrer en scène. Après avoir provoqué quelques charges de la part du taureau épuisé et mourant, il tente de le tuer avec son épée. Souvent, l’arme ne pénètre qu’à demi, transperçant un poumon, sectionnant une artère. Il faut alors achever l’animal en sectionnant la moelle épinière. Comme il arrive que le torero soit maladroit, le taureau est parfois encore vivant quand il est traîné par les cornes hors de l’arène. Pour clore le spectacle, les oreilles et la queue du taureau peuvent aussi être tranchées dans le vif et offertes aux spectateurs.


Tout cela, c'est ce que les aficionados appellent « un acte d'amour » entre le taureau et l'homme.






Alors que le gouvernement Sarkozy avait inscrit cette pratique barbare dans le patrimoine culturel français, un sondage de mai 2010 donne 66 % des français opposés à la corrida. Ce qui étonne, dans une société où la voix des médias, largement favorable à la corrida, fait oublier qu’ils ne sont pas nécessairement le reflet de la pensée du plus grand nombre, mais celui d’une classe sociale encore séduite par l’esthétisation de la violence.


Du pain et des jeux pour le bon peuple, vieille antienne.


Bibliographie :


- Eric BARATAY, Le Point de vue animal, une autre version de l’histoire, Seuil, 2012.


- Eric BARATAY et Elisabeth HARDOUIN-FUGIER, La Corrida, PUF, 1995.


- Elisabeth HARDOUIN-FUGIER, Histoire de la corrida en Europe du XVIIIe au XXIe siècle, Éditions Connaissances et savoirs, 2005.


- Elisabeth HARDOUIN-FUGIER, La Corrida de A à Z, Alan Suttons eds, 2010.


- Bartolomé BENASSAR, « Pourquoi l’Espagne a inventé la corrida ? », L’Histoire, mars 1993."

La vraie gavroche


( Merci à "La vraie gavroche" pour avoir diffusé ce texte )

Je vous conseille d'aller sur le site de la FLAC
(Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas)

samedi 14 juillet 2012

Les lémuriens sont  menacés de disparaître



Selon une étude, les lémuriens sont les mammifères les plus menacés de la planète,. La destruction de leur habitat naturel, la forêt tropicale, et une hausse de la consommation de viande de brousse ont considérablement réduit leur nombre.
"Madagascar compte, de loin, la plus grande proportion d'espèces menacées dans les régions d'habitats de primates ou dans tout autre pays du monde", a déclaré le primatologue Christoph Schwitzer.
Il s'exprimait vendredi à l'issue d'une semaine de conférences consacrée aux 103 espèces de lémuriens qui peuplent la Grande Ile et organisées par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) à Antananarivo.

Plus de 90% des espèces de lémuriens, que l'on trouve uniquement à Madagascar, sont désormais classés dans les catégories des animaux "en danger critique", "en danger", et "vulnérables", selon la liste rouge des espèces menacées établie par l'UICN.


Les lémuriens de Madagascar, ou makis, représentent environ 20% des primates de la planète. On compte parmi eux le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe qui pèse 30 grammes, et le lémur aux yeux turquoise, cas unique chez les primates non-humains. Ces deux espèces sont considérées comme "en danger".



vendredi 22 juin 2012

Centrale de Ringhals : des explosifs très suspects...





Dans l’après-midi du mercredi 20 juin 2012, le service de sécurité de la centrale nucléaire de Ringhals a trouvé lors du contrôle d'un camion qui se dirigeant vers un bâtiment de la centrale nucléaire suédoise de Ringhals (près de Gôteborg) des « explosifs suspects »... selon un communiqué de la société Vattenfall (2), diffusé mercredi en fin de soirée …l’APRI s’interroge sur les mots « explosifs suspects »...il y a de quoi…

Selon le communiqué : …"un échantillon (des substances) a été expédié dans la soirée au laboratoire national suédois d'expertise pour analyse"
Les premiers résultats de l'analyse ont bien confirmé qu'il s'agissait d'explosif, et, la police dans un communiqué adressé à la presse n'a  pas estimé utile de révéler quel était cet « explosif suspect »...mais...a précisé de son côté le groupe Vattenfall :... « ils n'auraient pas pu créer de dégâts importants à la centrale nucléaire de Ringhals »...

On est rassuré et nous avons même appris que la sécurité avait été renforcée, comme quoi quelque soit la menace il y a toujours une parade, quelque soit le risque, quelque soit le danger, nous devons encore croire que  « tout va très bien  dans le meilleur des mondes » l'ennui c'est que « le nucléaire est suspect » lui aussi...et sur bien des points:

Que de leucémies aux alentours des centrales nucléaires, que de cancers en augmentation et de taux de mortalité de plus en plus « suspects » c'est là aussi des faits qui font bien des victimes...même si la sécurité est renforcée nous avons encore aujourd'hui la preuve qu'une centrale nucléaire peut être une cible de la part de terroristes, et c'est bien là un risque supplémentaire qui est de plus en plus inquiétant compte tenu du contexte actuel.


1) Qui produit 20 % des besoins en électricité de la Suède.

2) Vattenfall (opérateur public suédois) est une société qui a été créée en 1909 suite à la restructuration du canal et de la centrale hydroélectrique de Trollhättan pour leur intégration dans le réseau électrique suédois.. Aujourd’hui 70,4% des parts appartiennent à Vattenfall et  29,6%  au groupe allemand EON



Communiqué de l'APRI n° 291-120621