mercredi 22 août 2012

Les ressources de la Terre s'épuisent dangereusement et de manière irréversible

Ce mercredi 22 août représente le premier jour du dépassement de la consommation annuelle des ressources de notre planète.
En effet  selon les calculs de Global footprint network (GFN), le monde a consommé en 234 jours toutes les ressources naturelles produites par la Terre en un an !


Cette photo a été prise non pas sur une exploitation pétrolière mais au "Parc des Félins" de Nesles qui présente à l'occasion d'un parcours spécifique  (en train) certains excès de notre civilisation. (1).

Dès aujourd'hui nous vivons à crédit en ce qui concerne les ressources de notre planète.
Mais ce qui est encore plus grave c'est que chaque année la date du «dépassement» avance:
Du 21 octobre 1992 nous sommes passés au 3 octobre dix ans après...pour avancer de plus d'un mois 20 ans plus tard...
 Les ressources produites par la planète sont consommées bien plus rapidement qu’elles ne sont produites dénonce  Global footprint network (GFN) qui compare les besoins croissants de l’humanité à la disponibilité décroissante des ressources.
Mais rassurez-vous il y aura toujours des profiteurs, de la vermine que ces gens qui profitent de toutes choses et qui sont les prédateurs non seulement de notre société mais par extrapolation de notre civilisation et de bien des espèces animales et végétales.
L'Union des Amis et Protecteurs de la Nature (UAPN) a,  rappelons le,  menée une campagne d'information dans la presse dans les années 80 relative à la déforestation qui menace notre planète, trente années sont passées et la situation ne fait qu'empirer.





1)  Les répercutions sur les forêts et sur les espèces animales sont très préoccupantes. Il est dénoncé sur cet itinéraire, au "Parc de Félins"  la disparition d'espaces vitaux pour ces animaux, et de là l'extinction probable de certaines espèces.

vendredi 10 août 2012

Une visite matinale au Parc des félins

Le 18 août une visite du Parc des félins  (qui se trouve sur la commune de Nesles à quelque kilomètres de Coulommiers  sera possible dès l'aube).
la direction du  parc organise une journée réellement exceptionnelle en cette période de mi-août...
Ceux qui auront la chance de voir les félins dès le lever du soleil garderont c'est certain un excellent souvenir de leur visite.
C'est un beau parc, et de réels efforts sont engagés afin de sauvegarder des espèces qui se trouvent en voie de disparition à cause de l'homme.

Un détour s'impose.

mercredi 8 août 2012

Soutenons Paul Watson contre la mafia !



Selon un communiqué de l'AFP :
"Interpol demande l'arrestation de l'écologiste Paul Watson, enfui d'Allemagne, relayant un mandat d'arrêt du Costa Rica, où il est accusé d'avoir mis en danger un équipage de bateau lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002.

Paul Watson, 61 ans, fondateur de l'organisation Sea Shepherd, avait été arrêté à l'aéroport de Francfort le 13 mai, en vertu d'un premier mandat émis à la demande du Costa Rica. Il s'était enfui en dépit d'une assignation à résidence à Francfort."


Paul Watson dénonce (pour rappel) que " la campagne pour les requins a été effectivement très révélatrice de l'ampleur de la corruption au sein du gouvernement d'Abel Pachero, sous influence directe du gouvernement taïwanais."

Les requins sont de plus en plus menacés!

L'Union des Amis et Protecteurs de la Nature  soutien  Paul Watson
et appelle à l'interdiction  de la chasse aux requins.

"Suite à la décision d'Interpol de lancer un mandat d'arrêt international contre Paul Watson, estimant que cette décision est arbitraire ... nous constatons que la mafia taïwanaise,  via le gouvernement du Costa Rica et maintenant Interpol, ne manque pas de moyens..."

Union des Amis et Protecteurs de la Nature (UAPN)

mardi 7 août 2012

Les requins tuent dix fois moins que les méduses

Malgré son aileron et ses impressionnantes mâchoires, le requin tue dix fois moins que les méduses, soulignent des spécialistes pour qui la psychose suscitée par les squales, comme à La Réunion, reste sans rapport avec le nombre d'attaques dans le monde.

Depuis dix ans, entre cinquante et cent attaques de requins sont recensées chaque année contre l'homme, pour moins de dix morts en moyenne, selon l'International Shark Attack File, la référence statistique dans ce domaine.

Les méduses, par exemple, tuent environ 100 personnes chaque année, même si c'est moins spectaculaire de se faire piquer par une méduse que croquer par un requin, indique à l'AFP Robert Calcagno, directeur général de l'Institut et du Musée océanographique de Monaco.

D'un point de vue purement statistique, les squales apparaissent aussi bien moins dangereux que les éléphants, qui tuent 600 personnes par an, les scorpions (5.000 décès) ou les serpents (100.000), énumère-t-il.

Les attaques de requins passent toutefois rarement inaperçues et sont deux fois plus nombreuses aujourd'hui que dans les années 80. Des attaques attribuées à quatre espèces principales : le célèbre requin blanc des Dents de la mer, le requin tigre, le requin bouledogue et le requin taureau.

A La Réunion, où les attaques se multiplient depuis un an et ont causé la mort d'un jeune surfeur en juillet, les requins bouledogues et tigres sont dans le collimateur des autorités qui ont demandé lundi la capture d'une vingtaine d'animaux dans le cadre d'une pêche à caractère scientifique.

Pour les spécialistes de l'animal, l'augmentation de la pratique du surf et des sports nautiques explique vraisemblablement la hausse des attaques au niveau mondial. La raréfaction du poisson, pour cause de surpêche, pourrait aussi inciter les requins à aller chercher de la nourriture dans des endroits où ils n'allaient pas auparavant.

Composer avec la nature

Mais les effectifs de requins, eux, sont globalement en baisse, notamment en raison d'une pêche importante - 30 à 70 millions de squales seraient capturés chaque année - pour satisfaire la demande de l'Asie pour les ailerons considérés à tort comme un aphrodisiaque.

Certaines espèces sont même aujourd'hui menacées d'extinction.

Un problème pour l'avenir des océans car les requins sont indispensables aux écosystèmes marins, relève Philippe Vallette, directeur général du Centre national de la mer Nausicaa, à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais).

S'ils disparaissent, ils ne font plus leur métier de top-prédateurs qui est de manger les prédateurs au-dessous d'eux, modifiant profondément l'équilibre des milieux où ils régnaient, explique l'océanographe.

Pour combattre la psychose anti-requin, le scientifique estime notamment qu'il faudrait davantage l'étudier car on connaît encore très mal le comportement des requins.

Il faut aussi, peut-être, sensibiliser toujours plus les surfeurs sur les moments de la journée ou les conditions de turbidité de l'eau à éviter.

Est-ce que les surfeurs respectent les consignes données, sont-ils soucieux de bien connaître l'environnement où ils entrent ?, s'interroge l'océanographe Catherine Vadon, maître de conférence au Muséum national d'Histoire naturelle.

Il faut être plus raisonnable, et apprendre à composer avec la nature, plaide-t-elle, regrettant que les autorités de la Réunion aient fait le choix d'éradiquer vingt requins.

Pour Philippe Vallette, toutefois, cette décision n'aura aucun impact sur les écosystèmes et si ça peut permettre de calmer les esprits, pourquoi pas ?


(©AFP)

dimanche 5 août 2012

Une chercheuse refuse la Légion d'honneur

Une chercheuse, spécialiste des cancers professionnels, a refusée la Légion d'honneur décernée par la ministre du Logement Cécile Duflot pour dénoncer l'indifférence qui touche la santé au travail et l'impunité des crimes industriels.

Dans une lettre adressée à la ministre, rendue publique samedi, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l'Inserm, demande à la ministre d'intervenir pour la remise en cause de l'impunité qui, jusqu'à ce jour, protège les responsables de crimes industriels.

Annie Thébaud-Mony, qui est aussi la Présidente de l'association Henri Pézerat (santé, travail, environnement) qui déplore que la crise économique occulte la santé des travailleurs et les questions environnementales,
veut  que sa démarche soit un appel tout autant à la mobilisation citoyenne, que vis à vis des parlementaires et du gouvernement, pour que soient respectés les droits fondamentaux à la vie, à la santé, et à la dignité,

"Nous voulons être pris au sérieux lorsque nous donnons à voir cette dégradation des conditions de travail (...), le drame des accidents du travail et maladies professionnelles, mais aussi l'accumulation des impasses environnementales, en matière d'amiante, de pesticides, de déchets nucléaires et chimiques..."

"Cessons les vraies fausses controverses sur les faibles doses. Des politiques publiques doivent devenir le rempart à la mise en danger délibérée d'autrui, y compris en matière pénale"... dit-elle dans sa lettre à la ministre.

Cette spécialiste, également porte-parole de Ban Asbestos France,(qui lutte pour la défense des travailleurs de l'amiante) évoque par ailleurs la sous-traitance et le transfert des risques vers des populations très précarisées (maintenance, nettoyages, gestion des déchets) .

La carrière de cette chercheuse a été bloquée pendant dix ans !
Elle plaide pour qu'enfin la recherche sur l'exposition aux cancérogènes au travail soit dotée des moyens financiers publics nécessaires et que les jeunes chercheurs qui s'y adonnent cessent d'être maintenus dans un statut précaire.

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