mercredi 31 juillet 2019

Coqs, cigales, grenouilles... : la guerre du bruit s’amplifie dans les campagnes


Des « bruits ruraux » sont à l’origine de nombreuses complaintes de la part de riverains. Un député veut défendre ces « sons et odeurs de la campagne » par la loi.

C’est un nouveau cri venu des campagnes : sauvons les chants de nos animaux et nos bruits traditionnels ! 

Coqs, cigales, abeilles… 

Depuis plusieurs semaines, les incidents entre riverains et mettant en cause des bêtes et autres insectes se multiplient. Sans parler des cloches qui sonnent trop fort et trop tôt au goût de certains, ou des moissonneuses-batteuses et autres travaux agricoles, comme les vendanges, certaines nuits.
Certains de ces accrochages peuvent parfois se finir devant les tribunaux, comme pour l’histoire de « Momo », le coq qui sème la zizanie sur l’île d’Oléron. Ou pour ce couple de grenouilles du Pas-de-Calais, adopté par un couple de riverains mais dont les coassements irritent le voisinage.
Tous ces cas sont bien sûr de nature différente. Mais ils se sont tellement multipliés ces dernières semaines qu’un député Les Républicains, Pierre Morel-À-L’Huissier, compte déposer une proposition de loi à la rentrée. Son but : dresser dans chaque département un patrimoine des « sons et odeurs de la campagne » qu’un juge pourra mettre en avant pour donner raison à une propriétaire de coq ou à un agriculteur. Le maire du petit village de Gajac, Bruno Dionis du Séjour, a lui demandé une inscription au patrimoine culturel immatériel de la France à l’Unesco !

Les « néoruraux » pointés du doigt

Selon Pierre Morel-À-L’Huissier, les coupables de ces complaintes sont tout trouvés : « des vacanciers ou des 'néoruraux' [des citadins qui partent s’installer en zoze rurale, NDLR], qui ne supportent pas ce genre de nuisances ». « Beaucoup de gens viennent chercher le calme et la nature à la campagne. Mais certains sont incapables de vivre en milieu rural car il y a des codes. On n’arrive pas à la campagne comme ça, en territoire possédé », estime Pierre Morel à L’Huissier. « Il est clair qu’aujourd’hui le territoire rural n’appartient plus aux paysans. Les autres qui sont arrivés ont le sentiment que les paysans ne les comprendront jamais, et les deux groupes se sentent rejetés. Il y a une culture de la cohabitation et de négociation à avoir. On est en train d’apprendre à vivre ensemble à la campagne », commente le sociologue Jean Viard, directeur de recherches au CNRS.
En Dordogne, une entreprise de désinfection a récemment reçu une demande pour le moins désarçonnante : éradiquer des cigales trop bruyantes selon un habitant. « La première souffrance des gens au quotidien en zone urbaine, c’est le bruit. Alors quand ces urbains quittent la ville, c’est souvent pour avoir du silence », estime Jean Viard. Mais en même temps, « si ces gens ne veulent pas les bruits de la campagne, ils n’ont qu’à pas venir y vivre. Il y a des crétins partout ! » poursuit le sociologue. D’autres ont préféré jouer la carte de la légèreté. Le maire d’Inchy-en-Artois a affiché à l’entrée de sa commune une pancarte mettant en garde : « Attention, village français, vous pénétrez à vos risques et périls. »

Le cas des déjections d’abeilles

D’autant plus qu’il faut ajouter aux sons naturels de la campagne ceux des cloches ou des machines agricoles. « On a même eu des personnes qui se plaignaient de bruits la nuit en période estivale pour la récolte de certains fourrages ou céréales ! », s’est agacé auprès de France Bleu Christophe Georges, le maire de Pignols, dans le Puy-de-Dôme.
La goutte d’eau pour l’élu, agriculteur de profession, a été les plaintes concernant des déjections d’abeilles. Des riverains lui ont exprimé leur colère après que leur mobilier de jardin a été recouvert de petites taches. « On a sollicité la mairie pour chercher des solutions, en l’occurrence un emplacement supplémentaire pour répartir différemment les ruches », confie le couple d’apiculteurs mis en cause. Une tentative de négociation à l’amiable est d’ailleurs le plus souvent privilégiée. La loi, en outre, ne pourra pas tout régler : le cas des déjections d’abeilles n’entre pas dans le champ de compétence de la proposition du député Pierre Morel-À-L’Huissiere, cette dernière s’arrêtant aux « sons et aux odeurs ».

Source : msn.com

"Coulommiers Ecologie" conseille aux propriétaires d'animaux ayant des problèmes avec  certains voisins qui s'imaginent que la campagne doit être probablement sans fond sonore, d'écrire au député (1) afin de l'informer des problèmes qu'ils ont. Ces gens là, qui  supportent rien, (je me demande si ils arrivent à se supporter ?...) devraient retourner dans leurs villes ils y seront bien mieux avec les bruits des voitures (dont les camions) notamment et une pollution insidieuse et néfaste pour leur santé.
Tous ces individus ne méritent pas d'être à la campagne, ils contribuent à dénaturer les espaces ruraux à partir du moment où ils n'admettent pas tout ce qui fait le charme de ces milieux riches en faune et en flore, à quand l'abattage systématique des oiseaux ?...(les pigeons (2) sont dans certaines villes les victimes de la bêtise humaine, et c'est pas rien, ne l'oublions pas). 





Nous avions publié un texte concernant des voisins à Coulommiers qui se plaignaient de coqs "chanteurs" (3), par contre eux ne se gênaient pas pour laisser aboyer leur chien quand une personne passait devant chez eux. 
De pauvres gens, que tous ces gens.


1) Pour joindre Pierre Morel-À-L'Huissier

2) Dans certaines zones où les pigeons bisets ont été exterminés, ils sont très vite remplacés par les pigeons ramiers qui ont de moins en moins d'espaces boisés et cherchent  des endroits pour y faire leurs nids. La nature a horreur du vide et aussi de la bêtise humaine ne l'oublions pas ...

3) http://coulommiersecologie.blogspot.com/2014/07/vers-la-fin-dun-monopole-relatif.html#comment-form
Et les "chats errants"...?... certains préfèrent la compagnie des rats probablement...
http://coulommiersecologie.blogspot.com/2012/10/a-coulommiers-les-chats-ont-la-vie-dure.html

lundi 1 juillet 2019

En Islande on transforme le CO2 en roche


Coulommiers écologie souhaite que cette information soit diffusée au plus grand nombre, il y a toujours une solution à un problème, la preuve :

En Islande, à une trentaine de kilomètres de Reykjavik, une centrale géothermique récupère son dioxyde de carbone (CO2) pour le fixer dans la roche, reproduisant en quelques mois un processus naturel qui peut prendre plusieurs milliers d’années : la minéralisation du dioxyde de carbone.