vendredi 30 novembre 2012

Notre-Dame-des-Landes : Pour que la société traite démocratiquement ses conflits collectifs



A la suite de la manifestation du 17 novembre, alors que le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il était « hors de question de laisser un kyste s’organiser de façon durable », le gouvernement a décidé, en fin de semaine dernière, de détruire une maison et des constructions dans la Zone d’aménagement différé. Cette action s’est, une nouvelle fois, accompagnée d’une utilisation démesurée des forces de police avec le déploiement de plusieurs centaines de gendarmes, l’usage du flash-ball - pour la LDH, cette arme ne doit pas être mise en œuvre dans le cadre de manifestations -, de grenades assourdissantes et des policiers infiltrés parmi des occupants de la Zone. L’intervention des forces de police a été ponctuée de face-à-face et d’affrontements à Notre-Dame-des-Landes et à Nantes, avec de nombreuses personnes blessées dont certaines gravement.

Des manifestants opposés au projet d’aéroport ont été jugés en comparution immédiate et condamnés à des peines très lourdes d’emprisonnement assorties pour l’un d’entre eux d’une interdiction de séjour en Loire-Atlantique.

La Ligue des droits de l’Homme réitère sa mise en garde contre les risques que font encourir, à toutes les personnes, cette escalade et l’enchaînement pression-réaction.

Pour la LDH, il ne peut être affirmé que cette infrastructure se fera puisque des recours juridiques sont en marche et alors même qu’il y a un accord entre les parties pour que les habitants ne soient pas expulsés tant que les recours ne sont pas épuisés.

S’il est vrai que les décisions concernant cet aéroport ont été prises par les élus, avec le processus des consultations prévu pour ce type de projet, pour autant, prétendre que le débat est clos paraît impossible aujourd’hui compte-tenu des prises de position exprimées publiquement et des manifestations qui se déroulent depuis des mois. L’exercice de la démocratie prend en effet des formes multiples et complémentaires.

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une "commission du dialogue" et le "report des premiers travaux de défrichement d’environ six mois". Pour la LDH, il serait contradictoire de mettre en place une commission du dialogue et de ne pas lever le dispositif policier.

Le dialogue entre opposants et porteurs du projet doit pouvoir être respectueux de l’autre, de la personne humaine et des droits.


Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

lundi 26 novembre 2012

La colère gronde à Notre-Dame-des-Landes !

Le "souci d'apaisement" exprimé samedi par le gouvernement face aux opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'a pas atténué la colère dimanche sur place ! 

Après une nouvelle nuit d'affrontements "sporadiques". Les opposants, appuyés par des élus, exigent le retrait des forces de l'ordre avant tout dialogue.


"Le Premier ministre veut amener des mesures d'apaisement, alors que c'est lui qui a allumé des incendies partout", a lancé dimanche lors d'un point presse à Notre-Dame-des-Landes Dominique Fresneau, coprésident de l'Acipa, la principale organisation d'opposants au projet.
M. Fresneau, visiblement en colère après la poursuite des heurts dans la nuit de samedi à dimanche, a demandé le "retrait" des forces de police avant toute négociation, répétant l'exigence de l'association posée dès samedi soir.
Délégation reçue
Ce dimanche midi, plus de 150 opposants ont organisé un grand pique-nique sur un terrain de Notre-Dame-des-Landes. Ils annoncent reprendre la construction de cabanes pour poursuivre leur lutte, alors que tout un campement de constructions illégales a été détruit samedi.
Une quarantaine d'élus de différents partis politiques ont manifesté dimanche contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes dimanche devant la préfecture de Loire-Atlantique, à Nantes.
Une délégation a finalement été reçue en préfecture. "Nous demandons à Manuel Valls et à Jean-Marc Ayrault d'ordonner le départ de toutes les forces de l'ordre qui sont stationnées sur le périmètre du projet d'aéroport. C'est le seul préalable au dialogue avec le gouvernement", a dit à la presse Françoise Verchère, du Parti de Gauche, coprésidente du collectif.
Commission de dialogue
Matignon a annoncé samedi soir la mise en place d'une "commission du dialogue" au sujet de l'aéroport, après deux jours de violents heurts entre forces de l'ordre et opposants.
Quant au parti politique "Europe Ecologie-Les Verts"  opposé au projet d'aéroport mais présente dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, leur porte-parole a déclaré dimanche que c'était  "une excellente nouvelle".

Une excellente nouvelle ?

On connaît ce que sont les dialogues sociaux aujourd'hui, les parades politiques qui finissent toutes dans la même direction c'est à dire celle voulue dès le départ !...

A notre connaissance il n'est pas remis en cause la construction de l'aéroport ?
Les expropriations sont injustes !
La pollution qui sera engendrée par ce nouvel aéroport est loin des propos !
La santé des populations et les nuisances supplémentaires, le manque de transparence financière, il est anormal que ce soit Vinci qui retire tous les bénéfices d'une telle opération, un aéroport devrait être à 100 % un bien national.
Nous avons là une dérive ! Une atteinte au patrimoine national supplémentaire !

Abandon du projet !

vendredi 2 novembre 2012

Tous cobayes !...



Par la faute de laboratoires et d'experts à la solde de lobbies surpuissants, agroalimentaire, biotechnologies, médicaments, combien de foyers sont touchés aujourd'hui par des cancers, des maladies nerveuses, hormonales, immunitaires ?

L'insuffisance des tests, 
leur absence de transparence 
et la compromission des agences sanitaires 
doivent cesser.


Un livre du Professeur Gilles-Éric Séralini à lire absolument.