mardi 18 février 2014

Déclaration de soutien au viticulteur bio Emmanuel Giboulot

Deux pétitions à signer pour soutenir un viticulteur qui refuse d'utiliser des pesticides

Cher Emmanuel Giboulot,

Vous pouvez compter sur notre soutien sans faille dans l'épreuve que vous traversez.
J'estime que, au vu du contexte, il est absurde que vous soyez aujourd'hui convoqué devant le tribunal correctionnel.
C'est pourquoi je tiens à vous faire savoir que nous sommes des centaines de milliers à vous soutenir, et à encourager notre entourage à faire de même.
Permettez-moi de vous souhaiter, à vous et à votre famille, de surmonter cette épreuve avec sérénité. Soyez fier du bel exemple que vous donnez à tous les agriculteurs de France – biologiques ou conventionnels – et à tous les citoyens, et de votre attitude responsable face aux menaces qui pèsent aujourd'hui sur les abeilles.
C'est notre conviction totale, et j'espère que les milliers de lettres de soutien comme la mienne que vous recevrez vous apporteront le réconfort que vous méritez. C'est la moindre des choses dans un pays qui a un tel patrimoine environnemental à protéger, et où pourtant la biodiversité est si gravement menacée.

Solidairement,






Emmanuel Giboulot



Abandon des poursuites contre Emmanuel Giboulot, 
viticulteur Bio ayant refusé l'épandage de pesticides


Aujourd'hui, un viticulteur encourt 30.000 euros d'amende et 6 mois d'emprisonnement pour avoir refusé de traiter, à titre préventif, sa propre production avec des pesticides .
Retour sur une affaire étonnante qui révèle l'incompatibilité et l'incompréhension entre deux modes de production agricole : le conventionnel et la biodynamie.
Juin 2013 : dans le cadre de la lutte contre un insecte vecteur d'une maladie de la vigne, la cicadelle (Scaphoideus titanus), agent vecteur de la flavescence dorée, un arrêté préfectoral impose "dans toutes les vignes en production ou non (...) une application unique d'un insecticide disposant d'une autorisation de mise sur le marché pour cet usage." Ceci sur "l'ensemble des vignobles de la Côte d'Or excepté ceux du Châtillonnais et de l'Auxois".
Emmanuel Giboulot, viticulteur engagé en biodynamie, un mode de culture relativement proche de l'Agriculture Biologique, exploite 10 ha de côtes-de-beaune et de hautes-côtes de nuits. Or, la biodynamie rejette catégoriquement l'épandage préventif de pesticides. C'est pourquoi, au début de l'été 2013, il refuse de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, comme l'exige l'arrêté.
Comme d'autres viticulteurs qui s'y opposent, il s'expose alors aux dispositions pénales prévues à l'article L 251-20 du code rural et de la pêche maritime, c'est à dire "six mois d'emprisonnement" et "30.000 euros d'amende", rien que ça.
Emmanuel Giboulot, exploitant bio, est alors contrôlé par la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), fin juillet et fait aujourd'hui l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d'instance de Beaune pour infraction au Code rural."
La comparution devant le tribunal de Beaune initialement prévue le 12 décembre a été reportée,,,

Nous demandons l'abandon pur et simple des charges retenues contre Emmanuel Giboulot.

Signez et partagez cette pétition avec le plus grand nombre, l'éthique ne doit pas se soustraire à l'Etat.

Merci pour votre attention.



Quand la biodynamie est rattrapée par le système productiviste et conventionnel 

Emmanuel Giboulot se défend : utiliser un insecticide tuerait aveuglément tous les insectes de ses vignes, or son mode de production se base notamment sur des auxiliaires pour prévenir les ravageurs et certaines maladies.
De plus, son exploitation n'utilise aucun pesticide depuis 43 ans et n'a jamais contribué à la propagation de la flavescence dorée. Enfin, il s'agit d'un traitement préventif et non curatif : "Je ne voulais pas utiliser de produits chimiques dans mes parcelles, que ma famille cultive en bio depuis 1970", indique Emmanuel Giboulot, soulignant le dilemme auquel sont confrontés nombre d'exploitants.
Pour les viticulteurs bio, un seul insecticide permet de lutter contre la cicadelle tout en conservant leur label : le Pyrevert, à base de pyrèthre naturel – extrait des fleurs séchées du chrysanthème. "  Mais cet insecticide n'est pas sélectif : il tue non seulement la cicadelle mais aussi la faune auxiliaire nécessaire aux équilibres naturels dans le vignoble, dénonce le viticulteur. Il détruit par exemple le typhlodrome, un acarien prédateur naturel des araignées rouges qui se nourrissent de la sève de la vigne."


Or, "le Pyrevert, même s'il est d'origine naturelle, est nuisible pour l'environnement : c'est un neurotoxique qui peut affecter les insectes, mais aussi les oiseaux, les animaux et même les viticulteurs selon les doses utilisées", confirme Denis Thiery, directeur de l'unité santé et agroécologie du vignoble à l'INRA. Mais pour Olivier Lapôtre, chef de service à la Draaf Bourgogne, "cette maladie, la flavescence dorée, est la plus grave de la vigne. Elle ne contribue pas à faire baisser le rendement, elle est tout simplement mortelle". 11 hectares de vignes ont été arrachées en 2012 à cause d'elle et il n'est pas question de prendre le moindre risque pour les vignobles voisins alors que trois cas ont détecté trois cas en Côte d'Or cette année. Pour Séverin Barioz, directeur de la confédération des appellations de Bourgogne (CAVB), les viticulteurs ne peuvent se soustraire au traitement : "Cela ne fait plaisir à personne de traiter. Mais il faut éradiquer cette maladie afin de stopper la propagation. D'ailleurs, cette problématique est aussi présente pour les côtes-du-rhône qui vont être obligés d'arracher des ceps." Aujourd'hui la profession est divisée. D'un côté, elle est apeurée par les ravages de la flavescence dorée qui peuvent anéantir des années de travail, ils voient donc d'un mauvais oeil le "laxisme" de leurs collègues engagés en agriculture bio ou biodynamique qui refusent la mesure préventive.
En effet, ceux-ci pourraient favoriser l'extension de la maladie et rendre son contrôle difficile avec des dégâts importants. D'un autre côté, le risque n'est peut-être pas aussi étendu qu'annoncé, en témoignent les 40 ans d'exploitation sans traitement d'Emmanuel Giboulot. Mais c'est surtout la peine encourue qui est clairement disproportionnée : comment peut-on sérieusement infliger une sanction aussi lourde à un viticulteur qui a finalement rien fait de mal, alors que sur des affaires bien plus dramatiques, le laxisme pénal est devenu monnaie courante en France ? 
La justice tranchera cette question mais cette affaire montre une fois de plus l'incompatibilité flagrante entre le mode de production conventionnel, relativement simpliste dans sa démarche : tout risque est écarté par un traitement phytosanitaire préventif, massif et large (peu importe les conséquences sur les écosystèmes et les populations) et des modes de production bien plus pertinents, exigeants et durables et qui ont nourri l'humanité avec un certain succès pendant des millénaires.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/3876-vin-refus-pesticide-prison


Le Sénat rejette l’interdiction du maïs OGM



Il faut faire un pétition pour supprimer cette assemblée de vieux gâteux payés à vie par nos impôts ! 
Y en a marre.. Déjà, ils protègent S. Dassaut qui n’a pas une casserole, mais toute une batterie aux fesses, et maintenant ils autorisent le maïs OGM alors qu’ils savent très bien que la majorité de la population n’en veut pas !

Le Sénat a rejeté lundi 17 février une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique en France, compliquant le contre-la-montre du gouvernement pour arriver à ses fins avant les semis de mars.

Les sénateurs ont adopté à une courte majorité (171 voix pour, 169 voix contre) une motion d’irrecevabilité déposée par l’UMP Jean Bizet contre la proposition de loi d’Alain Fauconnier, notamment grâce au soutien du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), composé majoritairement de radicaux de gauche. La proposition de loi a donc été rejetée, et ne sera pas transmise à l’Assemblée.

Quel était l’objet du texte ?

Ce texte, soutenu par le gouvernement, visait à sécuriser juridiquement l’interdiction du maïs MON 810, que certains producteurs veulent planter dès les premiers semis, vers le 15 mars. Le Conseil d’Etat a en effet annulé l’été dernier un arrêté d’interdiction, datant de 2012, de cet OGM produit par l’américain Monsanto, et dont le renouvellement d’autorisation est en cours d’examen par l’Union européenne.

Il s’agissait aussi d’interdire par avance le maïs TC1507, du semencier Pioneer, qui pourrait être autorisé par Bruxelles : les Etats ont été majoritairement opposés à ce feu vert, mais ils n’ont pas atteint la majorité qualifiée, ce qui a relancé le débat sur le mécanisme européen d’autorisation des OGM.


Pourquoi a-t-il été rejeté ?

Mais, pour le sénateur UMP qui a présenté la motion d’irrecevabilité, ce texte « est contraire à plusieurs dispositions constitutionnelles, légales, ou réglementaires » puisqu’il vise « clairement à contourner l’annulation des clauses de sauvegarde par le Conseil d’Etat », et respecte « encore moins le droit européen ».

Quelles solutions pour le gouvernement ?

Si le gouvernement veut qu’un texte identique soit étudié à l’Assemblée – où il aurait de fortes chances de passer, puisque le PS y détient la majorité absolue –, il faudra qu’il demande à un député de déposer une proposition de loi similaire.

(Source : Le Monde/Planète)


Y en assez effectivement de tous ces pantins...qu'ils soient de droite ou de gauche (de toutes les manières) ils ne nous amusent pas, car en définitive ils avancent toujours comme des crabes, énergie nucléaire, Gaz de shiste, OGM etc tout profite avec le temps à de grosses entreprises des U.S.A.
Dans quel monde vivons-nous? Mais rien ne peut plus nous étonner...la corruption est aujourd'hui banalisée, les intérêts des citoyens et citoyennes ne sont même plus respectés par ces représentants politiques (dits français) qui ne représentent que des intérêts liés au lucre et qui s'engraissent sur la richesse de notre pays, le patrimoine disparaît petit à petit, les dettes s'accumulent et ce sont toujours les citoyens et citoyennes qui en font les frais...quant aux politiques ils ont des privilèges, des acquis, des indemnités, des pensions (au bout de quelque années pour les parlementaires par exemple) etc et pendant ce temps là  les administrés serviles se font ponctionner comme jamais, perdent leurs acquis, se voient obligés de travailler plus pour avoir moins de droits pour la retraite...?...moins de travail, plus de misère, plus d'injustice flagrante et intolérable dans un pays comme la France.

Et, puis nous avons le spectre du traité transatlantique qui va nous arriver sur le coin de la gueule et là même cinéma tout se passe en coulisses...
Ce n'est pas pour rien que le président élu avec des promesses de changement a été (à nos frais) faire un tour aux U.S.A. décidément ce pays ne sait plus quoi faire pour nous entraîner dans une catastrophe sociale sans précédent et pour le seul profit de quelques riches qui semblent aujourd'hui vouloir tirer profits de toutes choses...on a eu l'AGCS etc etc... en fait tout le mal d'un pays qui à les écouter nous veut que de bien...

Mais il faudra bien qu'un jour les traitres soient punis comme ils le méritent dans cette troisième guerre mondiale économique qui fait des ravages irréversibles au niveau social... c'est une guerre insidieuse, terriblement liberticide il n'y a qu'à ouvrir ses yeux pour voir dans quel monde nous vivons actuellement et ceci est que le début...dans ce cercle infernal la recherche d'un déséquilibre économique de notre pays est plus qu'évident...il faudra bien effectivement que sonne l'heure des comptes un jour ou l'autre...pour le moment on veut nous imposer une politique inacceptable pour l'ensemble des citoyens et citoyennes (sauf bien évidemment pour ceux qui en tire quelque chose...), le maïs OGM est un exemple, on nous amuse en s'opposant aux OGM mais dans la pratique quels sont les produits qui sont actuellement vendus à base d'OGM?
Il est temps aussi de surveiller les étiquettes afin de ne pas consommer des produits OGM dont en finalité on ne connaît pas réellement les conséquences pour la santé, et puis par principe il y en a assez d'être pris pour des dindons.

(A suivre)

lundi 10 février 2014

Adieu Marius...

Adieu Marius petite girafe du zoo de Copenhague les "humains" ont décidé que tu n'avais pas le droit de vivre...une photo résume à elle seule la bêtise humaine.

Voir le post passé dimanche. 

"Le girafon a été exécuté avec un pistolet d'abattage en début de matinée", a indiqué à l'AFP le porte-parole du zoo, Tobias Stenbaek Bro, ajoutant:  "Il a été abattu à 9 heures 20. Cela s'est passé comme prévu".
L'autopsie s'en est suivie, à laquelle étaient conviés les observateurs souhaitant y assister.
L'animal finira dépecé pour nourrir les fauves, ainsi est le destin de Marius...

Simpelthen groteskt...


dimanche 9 février 2014

Un girafon en parfaite santé promis à une mort certaine à Copenhague


L’horreur de la bêtise des humains qui se donnent le droit de vie et de mort sur les autres animaux pour des raisons stupides… Ainsi Marius un girafon  pourtant en pleine forme va être abattu, autopsié, dépecé et donné à manger aux autres animaux!


 Ce girafon d’un an et demi en parfaite santé est promis ce jour à l’euthanasie au zoo de Copenhague, malgré des protestations d’amoureux des animaux au Danemark.
Marius doit être exécuté avec un pistolet d’abattage dans la matinée, puis autopsié, et enfin dépecé pour nourrir les fauves.

    Le zoo a longuement expliqué sur son site internet mercredi qu’il n’avait pas d’autre choix que de ne pas laisser le girafon devenir adulte. Dans le cadre de l’Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA), il est en effet tenu d’éviter la consanguinité entre girafes.

    Or, la castration a été jugée plus cruelle et aurait « des effets indésirables ». Et la réintroduction dans la nature est un processus qui a peu de chances de réussir et qui, dans le cas des girafes, n’est pas souhaité par les pays africains. Pour des raisons génétiques, Marius n’a pas pu trouver refuge dans l’un des autres établissements du réseau de l’EAZA qui en compte 300.

    L’idée de sa mort a révolté des internautes. Samedi soir, plus de 3.200 d’entre eux étaient inscrits à un groupe Facebook appelé « Sauvez Marius ». Plus de 2.500 avaient signé une pétition en danois sur skrivunder.net et près de 2.300 une autre pétition, en anglais, sur thepetitionsite.com.

Photo : © KELD NAVNTOFT / SCANPIX DENMARK/AFP

    Cependant, la campagne en faveur du girafon a été ignorée par les deux principales associations de défense des animaux danoises, Dyrenes Beskyttelse (« protection des animaux ») et Anima (pour le véganisme). Le zoo de Frösö, à Ostersund (Suède), qui n’est pas membre de l’EAZA, a révélé samedi au quotidien suédois « Expressen » avoir demandé sans succès à récupérer Marius.

Interrogé par ce même journal, un responsable de l’Association des zoos suédois, Jonas Wahlström, a dit comprendre l’euthanasie, mais s’est étonné de l’autopsie. « Si on annonçait ça dans les zoos suédois, je crois que le personnel se ferait presque lapider », a-t-il estimé.

vendredi 7 février 2014

Cavanna l'immortel


Cavanna ne mourra jamais !

Père Lachaise, 6 février 2014. Et voilà ! Cavanna, l’écrivain, le philosophe, le dessinateur s’est tiré... Définitivement.

 C’est con pour un mec de cette trempe de finir comme tout le monde, "à la décharge" comme il disait. Il y en avait du monde pour lui témoigner affection et admiration !

De la tristesse évidemment de voir un type pareil terrassé par cette chienne de vieillesse qui te torture crescendo pour ensuite te refiler, bousillé, à la grande faucheuse qu’il qualifiait lui-même de "hideuse". T’as beau résister, t’as beau te débattre, t’as beau chialer, elle te r’garde même pas la salope, elle s’en contrefout de tes cris, de tes insultes ou de tes gémissements, elle t’enlève des lambeaux de vie en ricanant, elle te retire un à un tous tes droits à la vie acquis à la naissance, et qui plus est en t’humiliant. Ce serait quand même moins pire de crever en bonne santé, non ?

Bon, Cavanna s’est tiré mais à l’évidence il n’est pas mort. Et tous ceux qui ont pu, la voix tremblante d’émotion, dire quelques mots, l’ont confirmé. Wolinski, lui, n’a rien pu dire. 
C’était trop fort, trop viscéral, ça le prenait aux tripes, à la gorge jusqu’aux yeux. Il l’aimait tant son ami Cavanna, son découvreur, son complice de toujours. Alors après la famille qui a dit tout son amour pour ce père singulier, ce grand-père intimidant (papy moustache), pour cet homme tellement impressionnant mais au cœur si grand que tous y trouvaient leur place, ce fut au tour des Delfeil de Ton (ex hara kiri), Charb (Charlie Hebdo), Siné (ex Hara Kiri), Denis Robert (journaliste qui prépare un film sur lui), Jacques Martin (Maire de Nogent-sur-Marne où il a grandi), Michèle Bernier (la fille de Choron), son éditeur, et d’autres amis ou lecteurs anonymes, d’évoquer sans grandiloquence mais avec humour et une bonne dose d’émotion, les couleurs vives de l’homme qu’ils ont aimé : "l’anti-faux-cul par excellence",  le républicain viscéral (qui ne remerciera jamais assez l’école publique et laïque de lui avoir ouvert les portes du savoir), le dévoreur de curés et d’autres "monstruosités" (chasseurs, drogue, pub, corrida, zoos et j’en oublie), le défenseur acharné de la langue française et de son orthographe, le pourfendeur de l’irrationnel, du conformisme et de ses conventions, rebelle à toutes les doctrines, le passionné de sciences, celles qui font progresser l’humanité (comme la lutte contre le vieillissement), le philosophe utopiste et l’écrivain rabelaisien, l’amoureux insatiable des femmes. 

Bref, un sacré bonhomme que quelques unes de ses musiques préférées (Brassens, Moustaki et de belles canzoni italiane) ont accompagné tout au long de l’hommage poignant qui lui a été rendu. En cet après-midi on ne peut plus maussade, Cavanna a finalement gagné l’immortalité.... mais il ne le saura jamais.

Michel Taupin

dimanche 2 février 2014

Un bateau de Sea Shepherd heurté volontairement par un navire harponneur japonais

L’organisation Sea Shepherd, une ONG vouée à la protection des océans a accusé dimanche un harponneur nippon d’avoir volontairement percuté l’un de ses navires. 

En décembre, elle avait envoyé trois bateaux dans les eaux de l’Antarctique – le Bob Barker, le Steve Irwin et le Sam Simon – à la poursuite des baleiniers dans le but de harceler la flotte japonaise et de l’empêcher d’atteindre ses quotas de pêche.




« Le Bob Barker a été heurté par le navire harponneur de la flotte japonaise, le Yushin Maru N°2 » a déclaré l’organisation qui ajoute que les Japonais ont tenté de détruire les hélices de ses bateaux à l’aide de câbles en aciers. Des projectiles auraient été envoyés sur le Steve Irwin tandis que l’équipage de bob Barker aurait été harcelé par des canons à eaux. « Les baleiniers ont été plus agressifs que jamais » confie le capitaine du Bob Parker.

L’Agence japonaise des pêches a confirmé que des accrochages avaient bien eu lieu, mais elle dément que les baleiniers japonais aient mené des attaques contre le Bob Barker. « Nous avons été informés de dégâts sur la poupe et la coque (du Yushin Maru N°2). Les activistes ont aussi lancé une corde sur le Yushin Maru N°1. Cette corde est désormais enroulée autour de l’hélice ».

C’est une véritable bataille navale qui oppose les équipages de Sea Shepherd aux baleiniers. Les militants écologistes tentent d’empêcher les navires nippons de procéder à la pêche des cétacés en s’interposant avec leur flotte et en essayant de bloquer les hélices. L’organisation n’hésite pas à mener des abordages en pleine mer, et même parfois des sabotages sur les navires à quai ce qui a parfois valu à ses activistes de se faire tirer dessus.
Une première victoire pour les défenseurs des baleines
Depuis le début de la semaine, la flotte du Sea Shepherd bloquait la cale de l’un des principaux baleiniers, le Nisshin Maru. Peter Hammarstedt, le capitaine du Bob Barker, a déclaré que « la stratégie de base de nos campagnes de défense des baleines de l’Antarctique est de bloquer la cale du Nisshin Maru et de s’assurer qu’aucune baleine morte ne soit hissée dans cet abattoir flottant : nous avons atteint cet objectif. Nous allons continuer à bloquer l’accès à la cale de halage de ce navire de braconnage, et poursuivrons implacablement notre mission de protection des baleines et du caractère sacré du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. »

Les Japonais pratiquent ce qu’ils appellent une pêche à visée scientifique. Elle est d’ailleurs tolérée par la Commission baleinière internationale qui en a interdit la chasse commerciale depuis 1986. Pour autant, tout le monde est conscient que les cétacés finissent en morceaux sur les étals. Ainsi, les défenseurs de baleines jugent que la raison scientifique est un prétexte qui cache une pêche commerciale. Cette année, la flotte nippone aurait pour objectif de capturer 1035 baleines, dont 50 rorquals communs, une espèce en danger, et 50 baleines à bosse.
« 2014 est une grande année pour les baleines. Sea Shepherd possède à présent une vraie flotte, ce qui nous offre une grande flexibilité et nous donne la possibilité de poursuivre indéfiniment la flotte baleinière, en l’empêchant de chasser. Nous n’aurons pas de repos tant que cette flotte illégale ne sera pas expulsée du Sanctuaire » conclut Adam Meyerson, le capitaine du Sam Simon.


(Sources : AFP, Sea Shepherd )
 


Le trimaran ultra-rapide de l’ONG Sea Shepherd, l’« Ady-Gil » a été détruit en 2010 après une violente collision contre un navire de pêche japonais au large des côtes australiennes.

Le chaton lancé sauvagement contre un mur est sauvé



La vidéo montrant un homme lancer un chaton contre un mur à Marseille a ému les internautes. L'homme a été retrouvé et écroué et le chaton, par miracle, a survécu.

(Capture d'écran)

Agé de cinq mois à peine, l'animal est actuellement soigné pour une fracture à la patte. "On ne pensait pas retrouver ce chat vivant. On pensait que ce n'était pas possible qu'il ait survécu à une telle barbarie", confie une responsable du refuge de la SPA où il se trouve.



Un habitant de la cité de La Maurelette, où le violent incident s'est produit, a attendu que celui qui se fait appeler "Farid de La Morlette" s'en aille pour aller récupérer le chaton. Le petit Oscar a depuis lors retrouvé son propriétaire. 

Le chat avait disparu depuis une quinzaine de jours et les trois petits enfants de la famille était désespérément à sa recherche. Le propriétaire d'Oscar, qui souhaite garder l'anonymat, a reçu des centaines de messages de soutien.


(Source 7 sur 7.be)


Un acte qui personnellement me laisse sans aucune  possibilité de faire un commentaire, c'est une cruauté imbécile que je ne comprends pas.
Pauvre petit animal, que les gens sont ignobles.