samedi 8 octobre 2016

L'Odyssée de Jacques-Yves COUSTEAU


L’Odyssée réalisé par Jérôme Salle avec Pierre Niney, Lambert Wilson et Audrey Tautou sortira le 12 octobre 2016 au Cinéma.
De très belles images, qui retracent un passage de la vie de ce pionnier qu'était Jacques-Yves COUSTEAU, un film à voir absolument  à partir du 12 octobre.



Jacques-Yves COUSTEAU nous rappelle des souvenirs, en tant qu'écologistes, nous avions avec Marcel MASSIOU, Régine GEORGEOT, et Gérard PIERROT lancée une campagne afin que ce grand Monsieur soit le candidat des écologistes... Mais voilà les magouilleurs, opportunistes et autres...en avaient décidé autrement... si Roger GARAUDY, Jean-Claude DELARUE...s'étaient désistés en faveur de cette candidature prestigieuse, les politiques ne voyaient pas la chose d'un bon oeil et Brice LALONDE, l'opportuniste, resta candidat s'opposant ainsi à Jacques-Yves COUSTEAU (1). Une honte !
Ceci écrit, ce film passera à Coulommiers dans la deuxième semaine d'octobre... il ne fera que passer comme tous les bons films que certains veulent faire oublier, il est vrai que la personnalité du commandant Jacques-Yves COUSTEAU fait beaucoup d'ombre à certains guignols verts et roses de la politique. Mais COUSTEAU ce n'est pas qu'un nom c'est bien plus que ça, voir Wikipedia.

1) Il a été récompensé par le "grand maître" du PS, devenu président de la République, qui le nomma ministre de l'environnement, c'est tout autant honteux. 

dimanche 21 août 2016

Concessions autoroutières : La justice pour la transparence dans l'opacité...


Le combat du militant grenoblois, Raymond Avrillier, a fini par payer. Le tribunal administratif de Paris a enjoint l'État à communiquer au militant écologiste les nouveaux contrats de concessions autoroutières. Cela avant le 13 octobre.
À 68 ans, Raymond Avrillier a remporté un nouveau combat. Cet ancien élu écologiste de la ville de Grenoble (1989-2008) réclamait depuis plus d'un an au ministre de l'Économie l'accès aux contrats des concessions autoroutières signés le 9 avril 2015. Objectif ? Pouvoir éplucher les avenants et annexes des documents pour faire la lumière sur la nature précise des marchés conclus.
Ces accords actaient notamment le gel des tarif des péages en 2015 et une relance de l'investissement dans l'amélioration des axes autoroutiers. Les sociétés d'autoroutes s'étaient notamment engagées à réaliser 3,2 milliards d'euros de travaux, dont 80% au cours des trois prochaines années. En échange, l'État avait accepté d'étendre jusqu'à 12 ans la durée des concessions autoroutières, sans modification des contrats existants.
Des arrangements secrets dans l'accord ?
Pour Raymond Avrillier, ces marchés sont "une négociation de marchand de tapis, étrangère à la conception d'intérêt public". "Je pense très sérieusement qu'il y a dans l'accord des arrangements qu'Emmanuel Macron voulait garder secrets", explique Raymond Avrillier, qui a saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (Cada), puis le tribunal administratif après les refus répétés du ministre de transmettre les documents.
Le jugement, daté du 13 juillet, enjoint Emmanuel Macron à communiquer, "dans un délai de trois mois", "l'intégralité des documents annexés aux avenants conclus à la suite de cet accord". Dans son jugement, le tribunal ordonne également au ministre de transmettre au militant "la liste des marchés conclus en 2013 et 2014 par les sociétés d'autoroutes privatisées en 2006 et par les sociétés d'économie mixte d'autoroutes, titulaires de contrats de délégation de service public passés avec l'État".
Raymond Avrillier est un habitué des batailles juridiques : il est déjà à l'origine de plusieurs affaires judiciaires embarrassant Nicolas Sarkozy. Il avait notamment permis la mise au jour de l'affaire des "sondages de l'Élysée". 
À Grenoble, il avait également été à l'origine de la révélation d'un scandale lié à la privatisation de la régie des eaux de la ville. L'affaire avait débouché en 1994 sur de la condamnation de l'ancien ministre et maire de Grenoble, Alain Carignon, pour corruption et abus de biens sociaux.

(Source Orange-AFP)

Bon, il faut rendre à César ce qui appartient à César, là on retrouve le militantisme écologiste qui a rien à avoir avec les marionnettes vertes qui cherchent toujours à se mettre en avant pour s'emparer de places (très convoités) dans le gouvernement, une horreur que ces gens là, d'autant que leurs actions en faveur de l'écologie sont pratiquement nulles, ils se servent de l'écologie politique noyautée par le PS et des militants de la CFDT, on est bien loin, très loin de cette écologie militante qui se voulait ni à droite ni à gauche.

samedi 2 juillet 2016

Le barrage de Sivens jugé illégal !


La totalité des arrêtés préfectoraux (Déclaration d’utilité public, Défrichement, Destruction des espèces protégées, Autorisation de barrage) viennent tous, un à un, d’être déclarés illégaux par le tribunal administratif.
Sachant que tous ces arrêtés préfectoraux étaient cumulatifs, c’est reconnaître que le barrage est illégal à l’exposant 4.
L’état qui a tué Rémi Fraisse vient donc de reconnaître que les opposants légalistes et les ZADistes avaient raison depuis le début. Ainsi la FNSEA a pratiqué localement les chasses à l’homme pour imposer par la force un barrage totalement illégal. Seront-ils inquiétés par la justice , la question reste posée ?
Par conséquence, le barrage projeté par la région se retrouve donc privé de la DUP et donc illégal aussi en l’état.
Les ZADistes ont donc risqué leur vie pour faire respecter le droit et ne pas avoir un barrage de plus jugé illégal après sa construction. (Exemple du barrage Fourogue, voisin de Sivens et avec le même promoteur)

Pour plus d’infos juridiques : 


lundi 27 juin 2016

Un collectif s'est créé pour la défense du centre hospitalier de Coulommiers


L'Union écologiste soutien l' appel qui est lancé aux citoyens et citoyennes, patients, et, usagers potentiels, ainsi qu' aux personnels hospitaliers (syndiqués et non syndiqués) de la région de Coulommiers (en Seine-et-Marne) pour la défense du Centre hospitalier qui risquerait d'être menacé dans son intégrité en cas de fusion avec les hôpitaux de Jossigny et de Meaux.

L'hôpital public garanti l'égalité d'accès aux soins, encore faut-il qu'on lui donne de véritables moyens pour assurer ses missions correctement ( particulièrement des effectifs en nombre dans les services etc).
Actuellement, il est plutôt cherché à démanteler nos services hospitaliers en prétextant notamment des " raisons économiques " qui apparaissent peu justifiées quand doivent être respectées en tout premier lieu les valeurs fondamentales du service public et ceci dans l'intérêt général.
Ainsi, en ce qui concerne le projet de fusion, les personnels risquent d'en subir certaines conséquences, une mobilité est possible elle est toutefois  impensable particulièrement pour ceux qui ont des enfants en garde  - par exemple - les personnels ne pourront tolérer longtemps des conditions de travail qui pourront démontrer un manque de respect évident de leurs droits et acquis (1),  pour les patients ce sont encore les plus vulnérables qui seront le plus touchés, les usagers subiront des contraintes comme pour certains recevoir des soins indispensables à des kilomètres (qui paiera les frais de transports ? )  ces usagers devenus " clients " pourront se retrouver ensuite suivis dans une clinique sous le prétexte d'un suivi des soins…quel manque à gagner pour l'hôpital public ! (2) 
Maintenant ça suffit !
Ce projet de fusion en l'absence évidente d'analyses démontrant de manière probante l'intérêt pour le Centre hospitalier de Coulommiers  de rentrer dans ce susdit processus de fusion apparaît de fait infondé en l'état. Nous demandons que projet soit porté à la connaissance des populations qui sont de toute évidence concernées, elles ne sauraient être les laissés pour compte. Considérant qu'il y a aucune  " étude d'impact " qui permet d'apprécier l'intérêt réel d'une telle opération qui apparaît comme très contestable  juridiquement en l'état et injustifiée.
Un projet dénué de bon sens ?  
L'avenir nous le dira,  il faut très rapidement connaître les aboutissants, et surtout quels intérêts réels nous aurons en matière d'effectifs, de services de soins etc 
Nous rappelons que l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a dénoncé le risque des fusions hospitalières et que ces dernières doivent se réaliser que très rarement, ce rapport va même jusqu'à remettre en cause la pertinence de certaines mesures qui, toujours selon l'Igas, pourrait desservir les patients et mettre en danger la stabilité du secteur public hospitalier sur l'ensemble du territoire concerné par la fusion.
Forts des conclusions du rapport de l'Igas et en l'absence d'analyses sérieuses nous nous opposons formellement au projet de fusion, et appelons toutes les personnes (morales et physiques) à faire de même.
Il est impensable de remettre en cause l'avenir du Centre hospitalier de Coulommiers dans le cadre d'une fusion, injustifiée en plus, rappelons le, car étant déjà dans un groupement hospitalier dont les hôpitaux ont chacun leur identité propre et adaptée à leurs bassins de vie, c'est du grand n'importe quoi, d'autant que le Groupement hospitalier de territoire (GHT) sera opérationnel dans 4 jours, et qu'il peut très bien apporter toutes les réponses souhaitées en matière de soins pour les différents bassins de vie.
Le projet de fusion est très loin d'être judicieux !
Les premières difficultés de cette fusion pourront être d'ordre structurel, notamment compte tenu de l'éloignement géographique entre les différents hôpitaux (3) . Les transports de patients d'un point à un autre ont un coût qui ne saurait être négligeable, nous attendons une projection analytique permettant d'apprécier à juste titre les conséquences d'éventuelles restructurations.Tous les déplacements supplémentaires ainsi créés contribuent aussi à une surconsommation en énergie… à des frais supplémentaires, sans compter la non prise en considération du confort du malade (qui pourrait passer plus de temps à voyager qu'à avoir un examen ou un soin, par exemple) - une évaluation doit être réalisée à ce sujet - et puis, c'est aussi occulter en cas d'hospitalisation d'un patient loin de son domicile, tous les impondérables pour non seulement le patient mais encore  sa famille et ses amis qui voudraient lui rendre visite. (4)
Il semble qu'il y a un manque de réflexion sur  bien des points, l'économique prenant le pas sur l'humain…c'est un comble en matière de santé, mais hélas ce n'est pas nouveau !
Et, puis c'est sans considérer les personnels qui pourraient être amené à se déplacer pour effectuer des missions, là il faudra prévoir un dédommagement réel au niveau des frais supplémentaires et du temps perdu pour se rendre à un poste, il faudra aussi prendre en compte tous les préjudices, car il ne suffit pas de décider il faut aussi l'accord des personnels amenés à travailler dans des conditions qui peuvent devenir  compliquées et  susciter des réticences, voire des démissions notamment de la part du personnel médical pas volontairement enclin, quelquefois,  à exercer sur un site trop loin de leur lieu de travail habituel. 
L'éloignement des trois hôpitaux,  situés sur des bassins de vie différents pourrait même favoriser l'augmentation du taux de fuite des patients  vers un autre établissement de santé comme par exemple une clinique si jamais les services dont ils bénéficiaient devaient être transférés, même partiellement.
L'exemple parfait d'une fusion compliquée
Le Centre hospitalier de Meaux
La mauvaise santé financière de l'hôpital de Meaux est un élément de complication qui nous apparaît évident. La fusion en tant que telle est une opération qui apparaît impensable  de surcroît lorsqu'elleintervient entre des établissements différents et aux intérêts distincts selon leurs bassins de vie. Les patients en cas de restructurations pourraient se retrouver à plus d'une demi-heure de route de certains services, c'est inconcevable dans la réalité pour bien des personnes.
Il existe des exemples de fusions qui en définitive se sont très mal passées et dont,  aujourd'hui, les établissements vivent une situation financière délicate. Pour l'hôpital de Coulommiers (alors qu'il est excédentaire) il pourrait se retrouver très vite devant des problèmes financiers, en effet comment subir d'éventuelles restructurations, perdre des revenus substantiels et se fondre budgétairement dans un espace économique où il lui faudra avancer sur des sables mouvants au risque de s'enfoncer dangereusement…Les analyses qui permettent de penser que l'hôpital de Coulommiers ne sera pas le grand perdant dans cette fusion sont inexistantes ? Pourtant notre hôpital se retrouvera dans le cadre d'une globalisation des budgets (pour la cause…) à participer aux remboursements des emprunts toxiques de l'hôpital de Meaux et tout autant au financement du nouvel hôpital qui doit se construire près de la prison...
Sur un autre plan il ne faut pas oublier l'existence de la Fondation Abel-Leblanc qui a des lits inaliènables, bien des points doivent être éclaircis sans détours, particulièrement pour le strict respect des dernières volontés d'Abel Leblanc, bienfaiteur de notre ville.
Pour toutes ces raisons (et bien d'autres...) nous estimons que le projet de fusion en l'état apportera rien de positif pour l'offre de soins de proximité pour notre région, et qu'il pourrait être porteur de risques importants au niveau de l'économie locale et de l'emploi.
Nous sommes de fait foncièrement contre ce projet, et le ferons savoir haut et fort.
Coordination pour la Défense du Centre Hospitalier de Coulommiers
(Constituée à l'initiative de syndiqués de SUD Santé-Sociaux, de l'UNSA Santé-Sociaux et d'usagers)


1) Rappelons que 2 jours de congés compensatoires risquent d'être supprimés pour les personnels, ceci est assez probant quant aux orientations engagées…
2) Pour exemple : l'hôpital de Lagny a perdu sa radiothérapie publique pour laisser place à un service purement privé, et, bien évidemment les patients qui vont par la force des choses se faire soigner au nouvel hôpital de Marne-La-Vallée (à Jossigny), se voient obligés d'avoir un suivi à la clinique Saint-Faron de Mareuil-lès-Meaux… c'est sans autre commentaire quant au manque à gagner pour le GHEF, qui dans 4 jours maintenant sera un groupement hospitalier de territoire (GHT) comme l'impose aujourd'hui la loi santé...
Un GHT avec en priorité un projet médical repensé dans l'intérêt général pourquoi pas, mais le principe d'une fusion est loin d'être correcte pour Coulommiers et sa région.

3)  Distance de Coulommiers à Meaux = 31 Km Temps moyen = 40 minutes
Distance de Coulommiers à Jossigny = 32 Km Temps moyen = 40 minutes
 (données purement indicatives, moyenne horaire effectuée selon les  trafics routiers)

4) Il faut aussi prendre en considération que l'accès à l'hôpital de Marne-La-Vallée est payant et que ce droit de stationner coûte très cher (même si la première heure est gratuite) on vous soutire votre  argent pour le seul profit de VINCI PARK, et donc d'intérêts privés.Nous vous conseillons donc de ne pas venir avec une voiture personnelle si vous devez vous rendre dans cet établissement,  ou alors de stationner en ville,  mieux encore, faire le choix de prendre les transports en commun, ou venir en vélo.
L'Hôpital de Marne-La-Vallée à Jossigny

(Source : La Vie Hospitalière)

jeudi 21 avril 2016

Article de Loi : Quand la vaccination décime nos animaux à petit feu..




Lettre ouverte à la DGAL (Ministère de l’Agriculture)


IMG_8344-2-3e719-25b4a.jpg

Dr. Patrick DEHAUMONT
Directeur Général
Direction Générale de l’Alimentation,
251 rue de Vaugirard, 75732 Paris

Objet : Demande de modification de l’article 3 de l’Arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux conditions et modalités de la vaccination antirabique des animaux domestiques suivant le respect de la notion de bien-être animal selon l’article L5141-6 du Code de la Santé Publique.
L.R.A.R. n° 1A 129 076 9352 0

Docteur,
Vous avez pour honorable mission de préparer les règlementations liées à la santé animale notamment relatives à la pharmacie vétérinaire selon l’article 5 du Décret n°2015-369 du 30 mars 2015. Vous suivez d’ailleurs pour ce faire, les travaux de toutes les organisations internationales dans ce domaine et siégez au Comite Vétérinaire Permanent au sein de l’Union Européenne.
Une société humaine pour demeurer, se protège entre-autre en endiguant tous risques sanitaires. Dès lors qu’une personne décède de la rage, transmise essentiellement par les chiens, toutes les dix minutes dans le monde[1] ; la France, pays indemne de la rage rend obligatoire la vaccination antirabique des chiens des catégories 1-2, de ceux sortant du territoire et, la recommande pour les autres.
Canis Ethica, l’association française œuvrant pour une éthique au cœur du mieux-être canin salue les mesures de protection de l’Etat et questionne l’article 3 de l’Arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux conditions et modalités de la vaccination antirabique des animaux domestiques dans son fondement : au regard d’une part de la sauvegarde du bien-être animal telle que requise par l’article L5141-6 du Code de la Santé Publique et, d’autre part de la mission du Ministère de l’Agriculture d’adapter constamment sa politique en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques et de l’expérience acquise sur le bien-être animal.
En effet, d’après l’article 2 de l’Arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux conditions et modalités de la vaccination antirabique des animaux domestiques, le vaccin doit respecter l’Article L5141-5 du Code de la Santé Publique qui lui-même doit respecter l’Article L5141-6 du Code de la Santé Publique.
Article 2 _ Arrêté du 10 octobre 2008 relatif à la vaccination antirabique des animaux domestiques
Seul un vaccin à virus inactivé ayant reçu l'autorisation de mise sur le marché délivrée conformément aux dispositions de l'article L. 5141-5 du code de la santé publique peut être utilisé pour la réalisation de cette vaccination.
Article L5141-5 du Code de la Santé Publique
[…] L'autorisation de mise sur le marché est initialement délivrée pour une durée de cinq ans. Elle peut être renouvelée, le cas échéant sans limitation de durée, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat, sauf si l'agence décide, pour des raisons justifiées ayant trait à la pharmacovigilance, de procéder à un renouvellement supplémentaire, sur la base d'une réévaluation des effets thérapeutiques du médicament vétérinaire au regard des risques tels que définis au 1° de l'article L. 5141-6. Ce décret détermine également les conditions dans lesquelles elle peut devenir caduque. […]
Article L5141-6 du Code de la Santé Publique
L’autorisation de mise sur le marché est également refusée si, après vérification de la conformité des renseignements et documents qui doivent être présentés à l’appui de la demande, il apparait :
1°, Soit que l’évaluation des effets thérapeutiques positifs du médicament au regard des risques pour la santé humaine ou animale ou la protection de l’environnement liés à sa qualité, à sa sécurité ou à son efficacité, n’est pas considérée comme favorable dans les conditions d’emploi indiquées dans la demande d’autorisation de mise sur le marché ou lorsque la demande concerne des médicaments vétérinaires à usage zootechnique, les bénéfices en matière de santé et de bien-être des animaux ainsi que la sécurité du consommateur sont insuffisamment pris en compte.
Ainsi, au nom du bien-être animal, la loi requiert que l’acte médical représenté par la vaccination antirabique prenne suffisamment en compte le rapport bénéfices apportés/risques encourus par l’animal lors de cette intervention. Or, le dernier rapport de pharmacovigilance vétérinaire de l’ANSES montre que les effets indésirables rapportés (71%) liés aux vaccins sont graves chez le chien. La littérature scientifique française, mandatée par l’Etat, montre d’une part que les chiens adultes après vaccination sont protégés au moins cinq ans, mettant à mal toute idée de risque sanitaire encouru en l’absence de vaccination annuelle et d’autre part que l’acte de vaccination annuel augmente les risques pour le Chien d’être le sujet d’effets indésirables nuisant à sa santé.
En juin 2014, le laboratoire pharmaceutique vétérinaire MERIAL a modifié son protocole vaccinal antirabique (RABISIN) en France passant tous rappels suivant la primovaccination et le primo rappel à trois ans d’intervalle au nom d’une harmonisation européenne.
Cette avancée protocolaire bénéfique au bien-être animal ne se reflète pas dans l’article 3, tel que rédigé, de l’arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux conditions et modalités de vaccination des carnivores domestiques contrevenant ainsi à l’article L5141-6 du Code de la Santé Publique.
Par ailleurs, il est permis de penser que les AMM des 3 autres laboratoires pharmaceutiques vétérinaires : Virbac, Zoetis et Intervet, vendant aussi des vaccins antirabiques sur le marché français ne respectent plus les critères d’approbations selon le paragraphe 1 de l’article L5141-6 du Code de la Santé Publique et doivent être annulés ou modifiés, depuis l’avancée protocolaire de Merial.
Ainsi, Canis Ethica, demande à ce que l’Arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux conditions et modalités de la vaccination antirabique des animaux domestiques, modifié six fois depuis le 30 novembre 1976, voit son article 3 rédigé de manière à respecter le bien-être animal (ajout en vert) tel que défini selon l’article L5141-6 du Code de la Santé Publique ; signifiant par la même une volonté d’harmonisation des protocoles vétérinaires au niveau européen telle qu’encouragée par l’OIE et la VICH.
                        Article 3
« Au nom du bien-être animal tel que reconnu par l’article L5141-6 du Code de la Santé Publique et des bénéfices/risques ici mesurés en matière de santé animale, la primo-vaccination et la vaccination de rappel antirabiques des carnivores domestiques, des herbivores domestiques et des porcins sont pratiquées conformément au protocole d'emploi offrant la durée d’immunité la plus longue établie au niveau international par les instituts producteurs pour chaque vaccin ayant reçu l'autorisation de mise sur le marché prévue à l'article 2 ci-dessus.
Toutefois, ce protocole ne peut en aucun cas, et quel que soit le vaccin, porter à plus d'un an la durée de la validité de la primo-vaccination antirabique des animaux domestiques. »
Les attentes sociétales sont fortes en France, en Europe[2] s’agissant du bien-être animal. Le Chien est aujourd’hui un membre de la famille à part entière. Sa santé est un sujet relevant de la plus haute importance aux yeux des français.
J’appelle de mes vœux une compréhension du CNOPSAV, de vos services afin qu’une modification de l’article 3 de l’arrêté du 10 octobre 2008 relatif à la vaccination antirabique des animaux domestiques soit opérée diligemment en faveur du bien-être animal à l’exemple de nombreux pays européens, nord-américains et asiatiques, sans nécessité pour le Conseil d’Etat de nous éclairer.
Veuillez agréer, Docteur, l’expression de ma très haute considération.
Thilo HANE
Présidente-Fondatrice
Canis Ethica



CC : J.P. Orand, J.C. Rouby, J. Languille, J. Barré, M. Eloit.

PJ :
Pièce 1 : Historique des arrêtés relatifs à la lutte contre la rage en France http://tinyurl.com/zk2l9ep
Pièce 2 : Arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux conditions et modalités de la vaccination antirabique http://tinyurl.com/j5x8azp
Pièce 3 : Articles L5141-5 et L5141-6 du Code de la Santé Publique
Pièce 4 : Courrier de Merial informant de son changement de protocole vaccinal
Pièce 5 : Courrier à / Réponse de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE)/ Dr Eloit. http://tinyurl.com/zdxqqp9 et http://tinyurl.com/jjyfbcw

NOTE MONTRANT COMMENT LE RAPPEL VACCINAL ANTIRABIQUE ANNUEL :
S’AVERE INUTILE AU REGARD DES EVOLUTIONS SCIENTIFIQUES
MECONNAIT TOTALEMENT LE BIEN-ETRE ANIMAL
REFUSE AUX CITOYENS FRANÇAIS LE DROIT D’EVITER A LEURS ANIMAUX TOUS RISQUES INUTILES POUVANT CREER DES SOUFFRANCES VOIRE ENTRAINER LA MORT
QUID DU SERMENT DE BOURGELAT ?
 (Thilo HANE mars 2016)

Inutile au regard des évolutions scientifiques
1985
Dr J. Blancou _ Les vaccins et la vaccination antirabique des animaux domestiques et sauvages en Europe.
Page 238-239
Dr J. Blancou, Directeur du Centre National d’Etudes sur la Rage et la Pathologie des Animaux Sauvages, publie un rapport officiel mentionnant que
la durée observée d’immunité des vaccins rages sur le chien est de 2-3 ans.
1991
Rabies Prevention — United States, 1991 Recommendations of the Immunization Practices Advisory Committee (ACIP), Center for Disease Control's Morbidity and Mortality Weekly March 22, 1991 / 40(RR03) ;1-19
« A fully vaccinated dog or cat is unlikely to become infected with rabies, although rare cases have been reported (48). In a nationwide study of rabies among dogs and cats in 1988, only one dog and two cats that were vaccinated contracted rabies (49). All three of these animals had received only single doses of vaccine ; no documented vaccine failures occurred among dogs or cats that had received two vaccinations. »
1992
Etude du Dr Michel Aubert (1992) _ Signification pratique des anticorps rabiques chez le chien et le chat
Page 747
ð En 1992, Dr Michel Aubert au travers de son étude démontre
o L’infime possibilité qu’un animal vacciné puisse contracter la rage
Pages 753-754

o Que les chiens vaccinés correctement contre la rage sont protégés au moins cinq ans
1998
1998, Dr Schultz, Duration of immunity to canine vaccines
Il n’existe aucune preuve scientifique du bénéfice de la revaccination annuelle alors que l’on sait que la vaccination est un acte médical non dénué de risques pouvant induire des effets indésirables graves. C’est en l’absence de preuve que la vaccination annuelle a été validée.
Par ailleurs, les principes suivants infirment les bienfaits d’une revaccination annuelle :
_ Principes immunologiques de la vaccination
_ L’importance de la mémoire immunologique
_ La durée de protection après une contamination naturelle subclinique ou clinique

2002
JAVMA, Vol 221, N°10, November 15, 2002 _ AVMA Council on Biologic and Therapeutic Agents’ report on cat and dog vaccines.
Page 2
« Revaccination recommendations should be designed to create and maintain clinically relevant immunity while minimizing adverse event potential. The practice of revaccinating animals annually is largely based on historic precedent supported by minimal scientific data. There is increasing evidence that some vaccines provide immunity beyond 1 year. Unnecessary stimulation of the immune system does not result in enhanced disease resistance and may expose animals to unnecessary risks. »
2011
2011 Rabies Compendium of the National Association of State Public Health Veterinarians 
Page 11, Part II, section B
"No laboratory or epidemiologic data exist to support the annual or biennial administration of 3- or 4-year vaccines after the initial series."


Méconnaissance du bien-être animal
1985
Dr J. Blancou _ Les vaccins et la vaccination antirabique des animaux domestiques et sauvages en Europe.
Page 238-239
Dr J. Blancou, Directeur du Centre National d’Etudes sur la Rage et la Pathologie des Animaux Sauvages, publie un rapport officiel mentionnant que
les accidents de sensibilisation sont rares lorsque les injections vaccinales sont peu nombreuses et espacées.
2002
Fibrosarcomas at presumed site of injections in dogs : characteristics and comparison with non-vaccination site fibrosarcomas and feline post-vaccinal fibrosarcomas _ 2002
Page 1 :
« In both dogs and cats, the development of necrotizing panniculitis at sites of rabies vaccine administration was first observed by Hendrick & Dunagan (1992). »
Dès 1992, des scientifiques observent des panniculites nécrosantes chez le chien au point d’injection du vaccin antirabique.

2004
Veterinary Times, UK, 2004
Courrier de 31 vétérinaires britanniques en 2004 qui dénoncent la revaccination annuelle des animaux familiers au vu du risque d’effets indésirables encourus et surtout de l’absence absolue d’une moindre preuve scientifique prouvant sa nécessité.
Ces vétérinaires rappellent qu’en 1995 déjà, un docteur apportait les preuves scientifiques que les vaccins actuellement administrés aux carnivores domestiques ont une durée d’immunité bien supérieure à 1 an lorsque ne l’est pas à vie.
Ce référant au guide de la vaccination américain, ils ont amené le Gouvernement ainsi que la communauté scientifique britannique à adopter rapidement une modification du protocole vaccinal britannique concernant la quasi-totalité des vaccins administrés aux animaux domestiques le passant d’annuel à trisannuel au nom : du bien-être animal, du devoir de protection du vétérinaire et de la sauvegarde des intérêts financiers des citoyens britanniques.

Second courrier d’un scientifique
demandant la fin de la supercherie liée à la vaccination massive annuelle des animaux domestiques en Grande-Bretagne
mettant l’emphase sur les risques encourus par les animaux au travers de ce protocole qu’il qualifie d’abusif.
Apportant des arguments en faveur du courrier des 31 vétérinaires.

2008
Article in DVM360 entitled Vaccination : An Overview (2008) by Dr M. Kennedy
Page 2 :
« Adverse reactions have also become a major concern in small animal medicine. .... These fall into two general categories. The first is immediate hypersensitivity. This may be a local or systemic response, and is due to pre-existing antibody to the agent. This is the classic "allergic reaction" to the vaccine and can be life-threatening. The second is a delayed response, requiring days of longer to develop. The vaccine, seen as foreign, elicits a significant inflammatory response and is especially true for adjuvanted vaccines. This response can manifest as a granuloma, or more seriously, a fibrosarcoma . » […] « The likelihood of adverse reactions in dogs has been found to correlate with the size of the dog and the number of inoculations given, with higher risk associated with small size and multiple inoculations. »

2015
Rapport ANSES 2015 _ Pharmacovigilance vétérinaire, Bilan d’activité
Art. R.5141-103 à R.5141-105-1 du Code de la Santé Publique

EFFETS INDESIRABLES GRAVES
Page 5 et 20-23 :
« Près de 90 % des déclarations transmises aux acteurs institutionnels sont envoyées par des vétérinaires praticiens. Celles transmises par les propriétaires d’animaux et les éleveurs représentent 7,4 %.
Comme les années précédentes, la très grande majorité des effets indésirables déclarés en 2014 concerne les carnivores domestiques avec 83,9 % des déclarations pour les chiens et les chats. » […] « Plus qu’un profil de risque particulier, les chiffres ci‐dessus reflètent une exposition beaucoup plus importante des différentes populations animales à certains types de produits et/ou une réactivité plus élevée des déclarants par rapport à des effets survenant sur des animaux sains. La répartition entre cas graves et non graves varie en fonction de la classe thérapeutique concernée :pour les antiparasitaires externes et internes, les déclarations sont majoritairement non graves (respectivement 70 % et 65 %). A l’inverse, pour les vaccins et les anti‐inflammatoires non stéroïdiens, les déclarations concernent majoritairement des cas graves (respectivement 71 % et 54 %). »

SOUS DECLARATION
Page 4 :
L’ANSES a observé une hausse de 40% (http://tinyurl.com/hey46bo ) des déclarations en pharmacovigilance vétérinaire depuis 10 ans. Ceci souligne le faible nombre de déclarations ayant lieu sur le territoire français.
Page 17 :
Il est fait mention que les laboratoires pharmaceutiques n’ont pas obligation de déclarer les cas non graves portés à leur attention à l’ANSES.
Aussi lorsqu’ils le font, via synthèses, ils peuvent mettre jusqu’à 3 ans pour les transmettre à l’ANSES. Ainsi le rapport de l’ANSES publié annuellement est de fait incomplet d’où le questionnement du bien-être animal dans le processus de validation et contrôle des AMM.
Page 36 :
la sous-déclaration est une réalité.

2016
World Small Animal Veterinary Association (WSAVA), Guidelines for the vaccination of dogs and cats, 2016
Page 8
« Particular mention should be made of canine rabies vaccines. The VGG recommends that in any country in which canine rabies is endemic, vaccination of dogs should be strongly recommended to clients by veterinarians, even if not required by law. Revaccination intervals for canine rabies are often mandated by law. Internationally available killed rabies vaccines were initially produced with a licensed 1-year DOI and so statutes required annual revaccination. These same products now carry a 3-year DOI in many countries, where laws have been modified to incorporate this change. However, in some countries the legal requirement is at odds with the vaccine license and in others neither the vaccine license, nor the law, has been changed. Finally, some countries also have locally-manufactured rabies vaccines with a 1-year DOI that most likely cannot safely be extended to 3 years. Veterinarians should be mindful of the law, but where they have access to a product that confers a minimum of 3-years immunity, national associations might lobby to have the laws changed to match the current scientific evidence. »

Refuse aux citoyens français le droit d’éviter à leurs animaux tous risques inutiles pouvant créer des souffrances voire entrainer la mort
2011
SantéVet, mai 2011 _ Profil type des maitres souscrivant à une assurance pour leur animal
- La France compte environ 11 millions de chats et 8 millions de chiens en 2011 pour 64 millions d’habitants.
- Les dépenses vétérinaires comptent pour 11% dans les dépenses sur le budget global consacré à l’animal de compagnie soit une augmentation de 72% depuis 2001.
- 98% des propriétaires de chiens ou chats les font vacciner chaque année
2016
Pétition de Canis Ethica : « Stop à la survaccination des chiens ! » créée le 9 février 2016, compte déjà plus de 14.000 signatures

- Les français expriment clairement le souhait que leur prise de conscience du devoir d’éviter à leurs animaux tous risques inutiles pouvant créer des souffrances voire la mort soit entendu.

Présent
¼ des français possèdent au moins un chien.
En 2011, les français ont dépensé plus de 4,3 milliards d’euros pour eux.
Le Code de la Santé Publique garant de notre système de santé en France, au travers de l’Article L5141-2 légifère aussi concernant les médicaments vétérinaires. Les français attendent du système de soins vétérinaire qu’il ait un caractère solidaire et universel.
Un seul laboratoire sur les quatre vendant des vaccins antirabiques sur le sol français, permet d’espacer les rappels du vaccin, réduisant de fait le taux d’effets indésirables graves imputables à la vaccination.
Aujourd’hui, tous les français vaccinant leurs chiens contre la rage (pour certains du fait d’une obligation règlementaire) n’ont pas accès au seul vaccin antirabique valable 3 ans de Merial, ce qui constitue non seulement une discrimination devant les moyens mis à la disposition des français pour faire-valoir la santé de leurs chiens et en plus crée une inégalité devant les soins promulgués aux chiens en France.

Quid du Serment de Bourgelat ?
2008
Etude française _ Comparison of antibody responses after vaccination with two inactivated rabies vaccins
Test mené en France, comparant 2 vaccins antirabiques monovalents inactivés commercialisés en France : le RABISIN de Merial et le NOBIVAC RAGE d’Intervet, afin de mesurer le taux d’anticorps rabiques sur une période de 4 mois présent dans le sang de chiots. Les observations amenant à la conclusion qu’une primo-vaccination rage seule ne peut être suffisante pour protéger un chien contre la rage.
Aujourd’hui, déjà, selon les recommandations de l’OIE, tout chien vacciné contre la rage reçoit une primo-vaccination suivie d’un rappel obligatoire à +1 an. Recommandation d’ores et déjà reprise dans l’article 3 de l’Arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux modalités et conditions de vaccination antirabique des animaux domestiques.
Page 284 :
Sur 30 chiots de 3 mois de la race Beagle jamais vaccinés contre la rage : 2 étaient séropositifs à la rage. Ces deux chiots avaient un taux d’anticorps rabiques de 0.66IU/ml (taux obligatoire à l’international pour être considéré comme protégé contre la rage est de 0.5IU/ml). Il est pensé que ces deux chiots étaient en l’occurrence toujours sous l’influence des anticorps rabiques transmis par leur mère.
Page 285 :
L’OMS comme l’OIE ont défini à l’international le taux d’anticorps rabiques obligatoirement présent dans le sang d’un chien pour être considéré comme protégé contre la rage à 0.5 IU/ml. Il s’avère que ce taux a été choisi par défaut en extrapolant à partir d’études faites pour les humains alors que par définition les réactions biologiques/immunologiques du chien sont différentes de celles de l’être humain. Aussi, de nombreuses études scientifiques y compris françaises (dès 1998) arrivent à la conclusion qu’un taux d’anticorps rabiques de 0.24IU/ml peut être adopté car à ce taux les animaux ont déjà la réponse immunologique souhaitée, permettant d’écarter tout risque sanitaire.
Page 286 :
Test validant à nouveau le fait qu’il est scientifiquement prouvé que suite à une primo-vaccination suivie d’un rappel à +1an les chiens sont effectivement protégés contre la rage ainsi d’effectuer tous les rappels suivants sur une fréquence annuelle leur fait prendre le risque de subir des effets indésirables graves sans en tirer le moindre bénéfice pour leur santé et sans mieux protéger la population française d’un risque sanitaire.
Test rappelant qu’il est communément admis par la communauté scientifique à l’international que les vaccins antirabiques monovalents inactivés offrent une plus grande sécurité quant à la protection induite chez le chien que les vaccins antirabiques plurivalents. Dès lors, se pose la question de l’efficacité et de la nécessité des vaccins plurivalents injectés annuellement à nos chiens.
2010
Observatoire des Métiers des Professions Libérales _ Portrait statistique et prospectif des cabinets vétérinaires

ð En 2009, environ 59% des vétérinaires inscrits ont une activité « canine »
ð Parmi les facteurs d’évolution des cabinets vétérinaires l’on note
o La rentabilité des actes et tarifications
o Les éléments de la dynamique économique des cabinets
o La formation des auxiliaires a une dimension commerciale affirmée dans la relation avec les propriétaires d’animaux
o La formation initiale/continue du vétérinaire à la fonction de chef d’entreprise
2015
Rapport ANSES 2015 _ Pharmacovigilance vétérinaire, Bilan d’activité
Art. R.5141-103 à R.5141-105-1 du Code de la Santé Publique

CONFLITS D’INTERETS
Page 4 :
 « Les titulaires d’AMM doivent mettre en place un système de pharmacovigilance répondant à leurs différentes obligations réglementaires notamment en termes d’enregistrement, de transmission et d’évaluation des effets indésirables. En France, les entreprises qui assurent cette responsabilité sont des établissements pharmaceutiques autorisés par l’Anses‐ANMV en tant qu’exploitants de médicaments vétérinaires et ils sont inspectés régulièrement par les inspecteurs de l’Anses‐ANMV. »
Page 29 :
montre les limites et conflits d’intérêts manifestes du fait de laboratoires pharmaceutiques transmettant eux-mêmes les déclarations à l’ANSES. En effet, il est mis en évidence que le manque d’efficacité des vaccins chez le chien représente la plus grande part des déclarations sur ce sujet.
Or, les raisons données par les laboratoires fabricants de ce manque d’efficacité sont on ne peut plus flous avec pour conclusion que les vaccins ne peuvent être mis en cause.
Nous voyons mal un laboratoire pharmaceutique en arriver à la conclusion que ses produits non seulement sont inefficaces et en plus génèrent des effets indésirables graves chez nos chiens….• Il est du devoir du législateur de modifier ce processus afin que les conflits d’intérêts ne puissent plus venir entacher les données transmises.


NOS CHIENS SONT LEURS COBAYES
Page 4 :
« Les différents essais cliniques réalisés dans le cadre d’une demande d’AMM, peuvent permettre de mettre en évidence un certain nombre d’effets indésirables susceptibles de survenir suite à l’utilisation d’un médicament. Cependant, ces essais étant réalisés sur un nombre limité d’animaux et dans des conditions d’utilisation standardisées, l’utilisation du médicament à grande échelle et dans les conditions réelles du terrain, dès lors qu’il a obtenu son AMM, permet de préciser les effets indésirables de ce médicament et d’identifier de potentiels facteurs de risque (espèce, race, âge, affections préexistantes…). »
utilisation standardisée alors que âge, état de santé, environnement jouent sur la capacité immunitaire d’un chien à tolérer un vaccin comme tout autre acte médical d’ailleurs.
Ainsi, c’est sur le terrain que les AMM sont affinés selon le nombre de données transmises au bureau de la pharmacovigilance vétérinaire de l’ANSES. Or, l’ANSES en 2015 est toujours dans une dynamique de formation/information des vétérinaires pratiquants et étudiants pour favoriser les déclarations au bureau de pharmacovigilance.


ECARTS MAJEURS
Page 4 :
Nous notons que les contrôles fait annuellement touchent ¼ seulement des établissements ayant un statut d’exploitant
Page 12-13 :
des progrès sont à faire sur certains points importants
Page 14
on note que plus il y a de contrôles/inspections et plus on observe d’écarts majeurs ce qui tend encore une fois à montrer une nécessité au nom du principe de précaution et de bien-être animal de diminuer la fréquence vaccinale prenant exemple sur les autres pays ayant adopté une vaccination trisannuelle il y a plus d’une décennie maintenant.
Page 15 :
Risques majeurs de perte de données et/ou traçabilité
Page 16, point 3 :
montre une possible sous-évaluation des effets indésirables or l’ANSES relève que 71% des déclarations concernant les carnivores domestiques ayant trait à la vaccination sont déjà des cas graves

ABSENCE D’EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES
Page 28 :
les chiens représentent la plus grande partie des animaux pour lesquels on déclare un manque d’efficacité des thérapeutiques utilisées
Or, sur l’ensemble des déclarations faites concernant le chien, 21% (2nde source de déclaration) sont liées aux vaccins avec 71% d’effets indésirables graves.


1. Eurogroup for Animals Press Release, 15 mars 2016 « Eurobarometer shows citizens want a Europe that acts for Animals »
(Source AGORA VOX)

samedi 12 mars 2016

Des OGM qui ne disent pas leur nom: les NBT !...


Les nouvelles techniques du génie génétique permettent depuis quelques années d’obtenir des plantes qui présentent les mêmes propriétés que les OGM, mais qui échappent à leur cadre règlementaire. Ce vide juridique a alerté de nombreuses associations qui réclament que le statut de ces biotechnologies soit clarifié. Le risque ? Les voir arriver sur le marché à l’insu des citoyens…
L’industrie et une partie de la recherche ne souhaitent pas du tout voir l’encadrement strict des OGM se répéter. 
La Commission européenne travaille sur la question depuis… 2007 ! Et devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines.

La recherche agronomique utilise les nouvelles techniques de modification du vivant : activation ou suppression de gène, recombinaison du génome, mutagenèse assistée… Ces nouvelles techniques de sélection, nommées NBT, selon l’acronyme anglais New Breeding Techniques, interviennent ainsi directement sur le génome des plantes ou des animaux pour obtenir les caractères souhaités : tolérance à des herbicides, résistance à un insecte où nanisme d’un animal par exemple.

Si les NBT relèvent bien du génie génétique, elles se distinguent de la transgenèse (insertion d’un gène étranger dans le génome), qui a caractérisé jusqu’à présent les OGM. Ces techniques produisent-elles des OGM ? La réponse dépasse la simple question juridique, puisqu’elle déterminera l’encadrement règlementaire des nouvelles variétés de plantes et des nouvelles espèces animales qui vont arriver sur le marché. Une chose est déjà sûre : la bataille rangée qui divise la recherche et oppose l’agro-industrie aux organisations paysannes et écologistes rappelle indéniablement celle des OGM.

Des modifications génétiques intraçables

Pour l’industrie des semences et une partie de la recherche agronomique, ces nouvelles techniques de modification du génome se distinguent des anciennes par leur précision. « On va faire de la dentelle », a ainsi déclaré Olivier Le Gall, directeur général délégué aux affaires scientifiques de l’Ira, interrogé par Agra Presse. Un argument qui veut démontrer que les techniques de la transgenèse étaient grossières.

Mais le principal argument est ailleurs : il ne reste aucune trace de l’intervention humaine après la modification génétique. Pour les défenseurs des biotechnologies, c’est la preuve de l’équivalence entre les produits obtenus par des NBT et les produits naturels. Et c’est donc un argument pour ne pas les voir tomber sous la réglementation OGM, qui avait largement contraint la recherche et interdit la culture d’OGM dans de nombreux pays européens. Plus cyniquement, les produits n’étant pas identifiables, leur traçabilité devient difficile.

Polémique au HCB

Pourtant, de nombreuses voix s’élèvent contre cette vision des choses. Différentes associations environnementales et paysannes pointent au contraire qu’il y a bien une modification du génome et, qu’à ce titre, l’étude des risques spécifiques à ces produits et l’information des citoyens sont nécessaires. La polémique qui secoue aujourd’hui le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) illustre ce bras de fer engagé entre pro et anti-OGM.

Le HCB a rendu un avis début février, favorable à ne pas soumettre les NBT à la réglementation OGM. Mais un des membres du comité scientifique, Yves Bertheau, a démissionné, refusant d’être s’associé à cet avis. Le chercheur de l’Inra de Versailles estime en effet que la modification du génome peut avoir des effets non intentionnels qui doivent être étudiés. Il rejoint ainsi les associations sur la nécessité d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux de ces nouveaux produits.

Un boulevard pour le brevetage du vivant

Dans la foulée, les sept organisations paysannes et de la société civile qui siègent au comité économique, éthique et social (CEES) du HCB ont annoncé qu’elles boycotteront cette instance tant que la pluralité des avis sur les NBT ne sera pas respectée.

Pour ces organisations anti-OGM, un autre problème émerge avec ces « nouveaux OGM » : le brevetage du vivant. En effet, les semences produites grâce au génie génétique sont brevetables, car elles relèvent d’une invention du semencier. Les principales industries agro-chimiques, comme Syngenta, BASF ou Monsanto, ont déjà enregistré des dizaines de demandes de brevets auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) pour des semences obtenues grâce aux NBT, selon un rapport publié par l’ONG TestBiotech.
C’est au niveau européen que la décision du statut des NBT sera prise. La Commission planche sur le sujet depuis près de 10 ans et doit enfin trancher la question dans les prochaines semaines. Plusieurs organisations s’inquiètent déjà de l’issue, compte tenu des pressions exercées par les industriels… L’ONG Corporate Observatory Europe a suivi le lobbying de l’industrie des semences et pointe en particulier la création d’une organisation de lobbying ad hoc : la New Breeding Techniques Platform.

Source: Novetic