vendredi 28 décembre 2012

Les baleiniers nippons voguent vers l'Antarctique, malgré Sea Shepherd



  Une flotte baleinière japonaise a largué les amarres ce  jour pour l'Antarctique où elle conduira sa campagne de pêche annuelle, malgré les menaces de l'organisation écologiste Sea Shepherd.

Le navire amiral, le Nisshin Maru, a quitté  l'île d'Innoshima dans l'ouest du Japon.

L'agence de presse Kyodo a rapporté pour sa part que trois autres navires baleiniers, partis du port de Shimonoseki (ouest) allaient rejoindre le navire usine.

L'Agence de la pêche japonaise n'a pas souhaité confirmer ces informations à l'AFP. "Nous ne révélons pas la date de départ pour des raisons de sécurité.

.. " a indiqué un de ses responsables.

Dans une déclaration préalable, elle avait indiqué que la flotte espérait pêcher jusqu'à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

La flotte nippone est attendue de pied ferme dans l'Antarctique par les militants de l'association de défense de la nature Sea Shepherd, installée aux Etats-Unis, qui ont promis de perturber ces opérations de chasse.

Sea Shepherd a envoyé des bateaux dans la zone pour la 9e fois, avec un déploiement record cette année: quatre navires, un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées.

Il y a une dizaine de jours, une cour de justice américaine a interdit à Sea Shepherd de s'approcher en aucune circonstance à moins de 500 mètres des navires japonais quand ils naviguent en pleine mer.

Mais l'ONG de Paul Watson, qui est recherché par Interpol, a maintenu son cap. Ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctuaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies, a répliqué Sea Shepherd sur son site internet.

Les pays opposés à la pêche à la baleine ont appelé jeudi les militants écologistes à s'en tenir à des manifestations pacifiques et sans danger.

L'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont déclaré dans un communiqué commun qu'ils n'hésiteraient pas à faire respecter la loi en cas d'activité illégale.

La semaine dernière, les autorités japonaises ont indiqué que des garde-côtes seraient à bord des baleiniers nippons pour assurer la sécurité des Japonais face aux manoeuvres de harcèlement de l'association écologiste.

Le Japon pêche des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.

Tokyo souligne en outre que la pêche au cétacé fait partie intégrante de la culture japonaise.

Sea Shepherd reproche aussi, avec d'autres, aux Japonais de chasser des dauphins, notamment dans la baie de Taiji rendue célèbre par le documentaire oscarisé The cove, la baie de la honte.

Remontée contre Tokyo, l'association a annoncé mi-décembre qu'elle soutenait Pékin dans une querelle sino-nippone sur la souveraineté d'îles de mer de Chine orientale, administrées par le Japon sous le nom de Senkaku mais revendiquées par la Chine en tant que Diaoyu.

 La main mise du Japon sur ces îles conduirait au massacre de davantage de dauphins et baleines dans leurs environs, s'est inquiétée l'ONG.

 

 

 

 

Sources: 

AFP

Sea Sepherd

 


mardi 18 décembre 2012

L'abandon des pâturages a des répercussions sur le paysage et l'eau


L'abandon des pâturages alpestres par les agriculteurs a d'importantes incidences sur le paysage, l'eau et la production d'électricité. C'est la conclusion d'une étude du Fonds National Suisse (FNS) réalisée dans la vallée d'Urseren (UR). Une race ancienne de mouton ouvre une voie prometteuse.

L'agriculture se retire de plus en plus des Alpes, constate le FNS. Les zones agricoles cultivées se transforment en friches et en buissons. C'est ce qui s'est passé dans la vallée d'Urseren où le nombre d'exploitations agricoles est passé de 100 à 30 en 60 ans.

Progressivement, les pâturages les plus difficiles d'accès sur la montagne ont été abandonnés. Sur ces terrains, des buissons d'aulnes sont apparus et se sont propagés plus de deux fois plus rapidement que les forêts alpines.
Propagation des aulnes

Au cours des dix dernières années, la surface occupée par les aulnes verts a augmenté d'un quart, constate le FNS. Si rien n'est entrepris, le biotope potentiel de ces buissons dans la vallée d'Urseren sera totalement occupé d'ici 2045.

Lorsque les aulnes s'installent, les jeunes conifères ne parviennent pas à s'imposer. "Sans intervention humaine, il n'y a aucun moyen rapide de revenir à la forêt", selon Christian Körner, directeur de l'étude.

La propagation des aulnes a aussi une incidence sur la qualité de l'eau, car les buissons y apportent des nitrates. De plus, les surfaces couvertes d'aulnes engendrent une évapotranspiration du sol 10 à 20% plus élevée que dans les pâturages exploités.

Moins d'eau

La conséquence est une diminution constante de l'écoulement de l'eau. En extrapolant la quantité d'eau évaporée à l'ensemble de la vallée d'Urseren, on arrive à un volume qui permettrait de produire 6 à 11 millions de gigawatt-heures d'électricité.

Pour faire reculer l'aulne vert, les scientifiques ont fait appel à des moutons d'Engadine qui décortiquent l'écorce du végétal. Endommagé, il meurt.

Pour le FNS, l'encouragement à détenir des moutons de cette "race ancienne et robuste représente une mesure efficace et simple pour lutter contre l'invasion indésirable des buissons dans les Alpes".


(Source ats )

dimanche 9 décembre 2012

Valérie Trierweiler a reçu à Angers des opposants au projet de l'aéroport de Vinci


La compagne du Président de la République, Valérie Trierweiler, a reçu hier à Angers, où elle était de passage, trois représentants du collectif de citoyens angevins contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué l'association écologiste Greenpeace, elle même membre du collectif.

"Les trois délégués du collectif devaient à l'origine rencontrer le directeur de cabinet de Mme Trierweiler mais c'est elle qui nous a reçus dans un salon où elle inaugurait des manifestations culturelles, a expliqué à l'AFP Nicolas Cocuaud, coordinateur du groupe local de Greenpeace à Angers. On n'a pas fait la demande, a-t-il ajouté.

Valérie Trierweiler, originaire d'Angers, nous a beaucoup entendus sur nos revendications contre le projet d'aéroport et nous lui avons remis une copie de la lettre désormais publique faite par une (femme) médecin présente sur le site à l'intention du préfet de Loire-Atlantique sur l'ensemble des blessures parfois graves, infligées aux militants présents (...) lors des assauts des 23 et 24 novembre 2012, indique Greenpeace dans un communiqué.
Les représentants ont demandé que la lettre soit remise au président de la République et au gouvernement, mais il n'y a pas eu d'engagement de la part de la compagne de Monsieur François Hollande...

L'entourage de Valérie Trierweiler, a  souligné à l'AFP,  qu'il ne s'agissait pas d'un geste politique. Ils (les représentants du colectif) ont demandé s'ils pouvaient remettre une lettre, Valérie Trierweiler n'était pas loin, elle les a reçus, c'est tout, ajoute-t-on de même source, en précisant qu'elle devrait remettre la lettre au président de la République.

Le collectif avait auparavant rebaptisé le Boulevard Ayrault (homonyme de l'actuel Premier Ministre) en Impasse Notre-Dame-Des-Landes pour symboliser l'ineptie d'un projet passéiste, inutile, destructeur et coûteux, dont les impacts irréversibles seront supportés par les générations futures."

Plusieurs manifestations étaient organisées contre l'aéroport de Notre-Dame -des-Landes, en France, les projets qui ne sont pas des projets utiles à l'intérêt  général et qui profitent surtout à des groupes financiers sont condamnables. L'Union Écologiste (1) dénonce dans un communiqué que nous diffuserons en totalité tous ces projets qui ne servent que des intérêts privés et ne respectent pas l'intérêt général, il apparaît que la transparence des dossiers est opaque. (2)
Comme c'est étrange? Le projet d'aéroport privé de Nantes est soutenu par le Premier Ministre, et d'autres projets faisant rentrer majoritairement des capitaux privés ne sont pas revus depuis le nouveau gouvernement...?...Ainsi les fameux Partenariat Public Privé (PPP) ont permis bien des manipulations...un exemple pas si éloigné de notre région est celui du CHSF d'Évry qui a coûté des millions d'euros aux citoyens et citoyennes...cet établissement de santé qui se veut "public" a comme "propriétaire"  la société EIFFAGE...(pendant des dizaines d'années)...
C'est un autre scandale, qui avait en son temps été dénoncé par le ministre de l'Intérieur actuel (3)... le grand changement ce n'est pas pour demain tant que nous aurons des représentants qui ne représentent, dans la réalité, pas les intérêts souverains du peuple et qui creusent les déficits publics en favorisant des intérêts qui ne profitent qu'à des actionnaires alors que ces bénéfices devraient rentrer dans les caisses de l'État, si les activités rentables n'étaient pas dévolues à des financiers sans aucun srupule quant à l'avenir ! (4).



Abandon du projet !

1) Association fondée en octobre 1982.
2) Essayez d'avoir des informations détaillées, en tant que citoyen ou citoyenne, des financements, de plus les établissements publics deviennent de plus en plus fermés  au dialogue, à la publication de données comptables, d'avis donnés lors de réunions de conseils d'administrations etc etc 
3) Président du Conseil de surveillance du Centre hospitalier d'Evry, et aussi député-Maire...la fin des cumuls de mandats au fait c'est pour quand ? Là ont voit aussi et malheureusement que les membres du parti EELV sont loin de montrer l'exemple!...mais c'est normal ils sont tous dans la même farandole...
4) Prenons l'exemple des autoroutes dont des sociétés comme l'Autoroutes Paris-Rhin-Rhône  (APPR) tirent des  millions d'euros par an (taux de rendement des actions : 22,73 % -Bilan 2011-)...

(Sources : AFP  - APPR - CHSF - EIFFAGE - Greenpeace - Vinci ...)

vendredi 7 décembre 2012

Les plus vieux et plus grands arbres de la planète se meurent


Des scientifiques ont mis en garde vendredi contre la mortalité alarmante des arbres géants et très anciens, plus grands organismes vivants de la planète, qui abritent quantité d'oiseaux et une riche biodiversité.

Ces travaux, menés par des universitaires australiens et américains, ont été publiés dans la revue Science. Ils concluent que partout les vieux grands arbres sont menacés de disparition si aucune politique de préservation n'est mise en oeuvre.

C'est un problème mondial qui concerne presque tous les types de forêts, a indiqué David Lindenmayer de l'Université nationale d'Australie, chef du programme.

A l'image des grands animaux comme les éléphants, les tigres ou les cétacés dont la population est en fort déclin, un faisceau d'indices nous montrent que ces arbres courent le même risque.

M. Lindenmayer a entrepris cette étude avec des collègues de l'Université James Cook en Australie et de l'Université de Washington aux Etats-Unis après avoir travaillé sur les forêts suédoises à partir de relevés remontant jusqu'aux années 1860.

Les chercheurs ont constaté une disparition inquiétante de grands arbres, vieux de 100 à 300 ans, sous toutes les latitudes en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique latine et en Australie.

Les sorbiers d'Australie, les pins des Etats-Unis, les séquoias de Californie ou les baobabs de Tanzanie constituent les principales espèces en danger.

Les feux de forêts ne sont pas les uniques responsables car le taux de mortalité est dix fois supérieur à la norme, même les années sans feux.

Ce phénomène est, selon les scientifiques, le résultat d'une combinaison de facteurs tels que le réchauffement climatique, l'abattage et le besoin en terres agricoles.

Nous sommes en train de parler de la disparition des plus grands organismes vivants de la planète, des plus grandes plantes à fleurs de la planète et d'organismes qui jouent un rôle déterminant dans la régulation et la richesse de notre monde. La tendance est vraiment très préoccupante, a déclaré Bill Laurance de l'Université James Cook.

Les grands arbres sont en effet le lieu de nidification et de vie de près de 30% des oiseaux et des animaux de notre écosystème.

Ils constituent aussi d'énormes puits de carbone, d'importantes réserves de substrats, ils permettent à une multitude d'organismes vivants de s'épanouir et influencent l'hydrologie.


(Source AFP)

Nombreuses manifestations contre le projet d'aéroport le 8 décembre



Une journée d’action a été décidée par les opposants à l’aéroport pour exiger « l’arrêt immédiat » du projet, et prendre pied dans la brèche qu’ouvre le flottement du gouvernement devant la détermination des oppositions et leur montée en puissance. Les manifestations appellent non seulement à s’opposer à l’aéroport, mais aussi aux projets d’aménagement locaux ou régionaux qui suscitent une forte controverse locale, et autour desquels la contestation anti-aéroport fait tache d’huile.

Cinq manifestations prévues en Bretagne

A Nantes, la grande manifestation partira à quinze heures de la place Bretagne. Un lieu doublement symbolique, d’abord, parce que la contestation est d’abord une lutte Bretonne, ensuite, parce que la Tour qui domine la place a été construite à peu près au même moment qu’était initié le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes. En effet, elle a été imaginée en 1966 par l’architecte Claude Devorsine et construite de 1971 à 1976, alors que le site de Notre-Dame des Landes fut choisi en 1967  pour accueillir l’aéroport.  C’est donc d’une place dont le visage actuel est hérité du martyre subi en 1943-44 par la capitale de Bretagne et de l’élan qui la porte depuis – une ville pour laquelle tout semble possible – qu’un cortège s’élancera pour dénoncer en vrac un « mode de vie toujours plus encadré et contraint, tourné vers le seul profit », une « échelle urbanistique toujours plus grande » et un projet d’aéroport qualifié de « délire de développement de barons locaux vieillissants ».

Ailleurs en Haute-Bretagne, à Assérac (Azereg, 44), un concert de soutien aux occupants de la ZAD aura lieu à 19 h salle Fontaine. A Fougères (Felger, 35), c’est le 2e rassemblement contre l’aéroport, façon pardon Breton. Le point de rassemblement est fixé à 14h à la Préfecture, d’où partira une « procession » dans les rues de l’altière place forte des Marches de Bretagne, pour aller « offrir à Notre Dames des landes , un hommage , une place, une porte , une rue…. dans notre chère ville ».

En Basse-Bretagne, une action de sensibilisation est prévue à 9h sur le marché de Carhaix (Karaez). Enfin à Brest, les collectifs du département, qui envisagent de s’unir, organisent un rassemblement à 11 h place de la Liberté. Nous avons reçu l’appel à manifester « contre les projets nuisibles », en « soutien aux expulsés » et pour « l’arrêt immédiat du projet d’aéroport à NDDL ». Le rassemblement dénoncera aussi d’autres projets « nuisibles et inutiles » pour l’environnement, tels que « la centrale à gaz à Landivisiau, la rocade sur la vallée du Restic à Brest, la  Zone Artisanale de Daoulas, le centre de formation du Stade Brestois à Plougastel ».

Les autres départements Bretons sont très représentés dans la contestation contre l’aéroport, et parmi les soutiens et les occupants du site. Une carte des comités de soutien vient de paraître. Pour la seule Bretagne, on dénombre 23  collectifs. Dans le Finistère, Brest, Quimper, Pont l’Abbé, Concarneau, Riec sur Belon et Carhaix ont des comités locaux, qui s’apprêtent à se regrouper en un comité unique. Dans le Morbihan, quatre structures, à Lorient, Pontivy, Vannes et Questembert. Deux dans les Côtes d’Armor, Guingamp et Saint-Brieuc. Quatre en Ille-et-Vilaine (Rennes, Redon, Saint-Malo, et le comité de Fougères non présent sur la carte). Sept en Loire-Atlantique (Châteaubriant, Saint-Nazaire, Orvault, Nantes, Clisson, le Loroux, Vallet). Fort soutien Breton qui se retrouve aussi sur place, où l’on trouve plus de voitures immatriculées en Finistère qu’en Anjou ou en Vendée. Sur l’ensemble de la France, on trouve des collectifs de soutien dans les Cévennes, l’Aveyron, la vallée du Rhône (Aubenas, Crest, Valence, Romans, Vienne, Lyon…), la Provence (Marseille, Toulon, Draguignan, Nîmes, Avignon), le grand Sud-Ouest (Charente, Gers, Gironde) et les départements limitrophes de la Bretagne (Anjou, Vendée, Perche, Val de Loire et Normandie).

D’autres manifestations ailleurs en France

A Annecy (Savoie), une manifestation part à 14 h de la Préfecture. A Châlons sur Saône, à 18h, un rassemblement est prévu pour écrire, avec force bougies, l’opposition à l’aéroport. Un rassemblement a lieu à Saint-Etienne (Loire) à 14 h place Jean Jaurés. A Lyon, manifestation à 13 h 30 place Bellecour contre trois « projets inutiles », le TAV (TGV Lyon-Turin), le stade de l’Olympique Lyonnais à Décines et l’aéroport de Notre-Dame des Landes. A Montpellier, rassemblement à 14 h devant la maison de la Démocratie. A Paris, la manifestation part du métro Belleville à 14h et s’opposera aussi au projet du nouveau centre de formation du PSG, qui prévoit d’avaler 60 hectares de terres agricoles céréalières vers Poissy (78), à Marseille, elle débute au kiosque à musique des Réformés sur la Canebière à 17h, à Valence, un rassemblement est prévu à 10 h place des Clercs et les habitants de Besançon braveront, à partir de 15 h 30 sur la place du 8 septembre, le froid polaire et la neige qui sévissent neuf mois de l’année en Franche-Comté pour informer la population et s’opposer à l’aéroport.

A Mulhouse, rue du Sauvage à 11h, une manifestation s’opposera tout à la fois à Notre-Dame des Landes, la prison départementale qui suscite une forte opposition à Lutterbach, les déchets ultimes très polluants enfouis une vieille mine de potasse par la société Stocamine  et le grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg. La manifestation appellera aussi à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Debout la République s’invite dans le débat politique

Après Lutte Ouvrière, le Parti de Gauche, le Front National et l’UDI de Borloo, voilà DLR, Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan qui entre dans le débat en invitant l’association britto-angevine d’usagers des réseaux ferrés Nexus  – opposée au projet – et l’ACIPRAN, favorable au projet d’aéroport à présenter leurs deux projets et à débattre en présence du porte-parole national du parti, Jean-Pierre Enjalbert. La rencontre, à 10 h au salon Duchesse Anne de l’aéroport Nantes-Atlantique, sera suivie d’une conférence de presse où DLR ébauchera des pistes « afin que chacun puisse sortir la tête haute » du conflit.

J'ajoute mon grain de sel à ce communiqué: Il y en a assez de favoriser des groupes financiers privés, Vinci est partout, par exemple pour les places de stationnement (aujourd'hui il faut payer pour arrêter sa voiture quelques instants dans une ville, et moi personnellement je vais abandonner purement et simplement l'usage de la voiture qui devient trop contraignant) mais ce n'est pas tout ! 
Après les autoroutes privées en France qui constituent un manque à gagner certain pour l'État, les parkings, et après que vont-ils trouver ?
Il faut plus de transparence dans tous ces projets avec une possibilité de contrôle citoyen à tous les niveaux.
Quant aux expropriations elles se sont banalisées (loi sur les villes nouvelles de Michel Rocard etc...) et dès qu'un projet est engagé les propriétaires doivent purement et simplement dégager!
Et la force est utilisée pour ce faire en cas d'opposition !
C'est là l'État au service de groupes privés financiers !
C'est là l'État contre les intérêts des citoyens et citoyennes, contre le peuple lui même !
C'est vrai nous sommes maintenant dans un concept de territoires, et un territoire c'est un territoire, la France est aujourd'hui non plus un ensemble de régions (avec ses traditions) mais un espace fait de territoires, et c'est bien triste, et lamentable.

Le territoire du futur aéroport peut toutefois être gagné par les opposants, un territoire ce n'est plus une région c'est presque un désert...

Abandon du projet !