« Ce n’est que
quand il aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau,
pêché le dernier poisson que l’homme s’apercevra que l’argent n’est pas
comestible » (Indien MOHAWK).
François
Hollande, ayant souhaité que soit rédigée une « Déclaration des droits de
l’humanité » il avait
confié, ce travail, à Corinne LEPAGE, qui est à l'origine du droit de l’environnement, en France.
Corinne
LEPAGE s’est entourée de
spécialistes du droit public, de représentants d’ONG et d’anciens ministres de l’environnement pour réaliser
cette déclaration qui sera présentée lors de la Conférence climat à Paris, puis à l’Assemblée générale des Nations
unies, afin de la faire adopter.
Ci-dessous le
texte
DÉCLARATION
UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HUMANITÉ
I
Rappelant que
l’humanité et la nature sont en péril et qu’en particulier les effets néfastes
des changements climatiques, l’accélération de la perte de la biodiversité, la
dégradation des terres et des océans, constituent autant de violations des
droits fondamentaux des êtres humains et une menace vitale pour les générations
présentes et futures,
II
Constatant que
l’extrême gravité de la situation, qui est un sujet de préoccupation pour
l’humanité tout entière, impose la reconnaissance de nouveaux principes et de
nouveaux droits et devoirs,
III
Rappelant son
attachement aux principes et droits reconnus dans la Déclaration universelle
des droits de l’homme, y compris à l’égalité entre les femmes et les hommes,
ainsi qu’aux buts et principes de la Charte des Nations Unies,
IV
Rappelant la
Déclaration sur l’environnement de Stockholm de 1972, la Charte mondiale de la
nature de New York de 1982, la Déclaration sur l’environnement et le
développement de Rio de 1992, les résolutions de l’Assemblée générale des
Nations Unies « Déclaration du millénaire » de 2000 et « L’avenir que nous
voulons » de 2012,
V
Rappelant que
ce même péril est reconnu par les acteurs de la société civile, en particulier
les réseaux de personnes, d’organisations, d’institutions, de villes dans la
Charte de la Terre de 2000,
VI
Rappelant que
l’humanité, qui inclut tous les individus et organisations humaines, comprend à
la fois les générations passées, présentes et futures, et que la continuité de
l’humanité repose sur ce lien intergénérationnel,
VII
Réaffirmant
que la Terre, foyer de l’humanité, constitue un tout marqué par
l’interdépendance et que l’existence et l’avenir de l’humanité sont
indissociables de son milieu naturel,
VIII
Convaincus que
les droits fondamentaux des êtres humains et les devoirs de sauvegarder la
nature sont intrinsèquement interdépendants, et convaincus de l’importance
essentielle de la conservation du bon état de l’environnement et de
l’amélioration de sa qualité,
IX
Considérant la responsabilité
particulière des générations présentes, en particulier des Etats qui ont la
responsabilité première en la matière, mais aussi des peuples, des
organisations intergouvernementales, des entreprises, notamment des sociétés
multinationales, des organisations non gouvernementales, des autorités locales
et des individus,
X
Considérant
que cette responsabilité particulière constitue des devoirs à l’égard de
l’humanité, et que ces devoirs, comme ces droits, doivent être mis en œuvre à
travers des moyens justes, démocratiques, écologiques et pacifiques,
XI
Considérant
que la reconnaissance de la dignité inhérente à l’humanité et à ses membres
constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le
monde,
XII
Proclame les
principes, les droits et les devoirs qui suivent et adopte la présente déclaration
:
I
Les principes
Article 1 :
Le principe de
responsabilité, d’équité et de solidarité, intragénérationnelles et
intergénérationnelles, exige de la famille humaine et notamment des Etats
d’œuvrer, de manière commune et différenciée, à la sauvegarde et à la
préservation de l’humanité et de la terre.
Article 2 :
Le principe de
dignité de l’humanité et de ses membres implique la satisfaction de leurs
besoins fondamentaux ainsi que la protection de leurs droits intangibles.
Chaque génération garantit le respect de ce principe dans le temps.
Article 3 :
Le principe de
continuité de l’existence de l’humanité garantit la sauvegarde et la
préservation de l’humanité et de la terre, à travers des activités humaines
prudentes et respectueuses de la nature, notamment du vivant, humain et non
humain, mettant tout en œuvre pour prévenir toutes les conséquences
transgénérationnelles graves ou irréversibles.
Article 4 :
Le principe de
non-discrimination à raison de l’appartenance à une génération préserve
l’humanité, en particulier les générations futures et exige que les activités
ou mesures entreprises par les générations présentes n’aient pas pour effet de
provoquer ou de perpétuer une réduction excessive des ressources et des choix
pour les générations futures.
II
Les droits de
l’humanité
Article 5 :
L’humanité,
comme l’ensemble des espèces vivantes, a droit de vivre dans un environnement
sain et écologiquement soutenable.
Article 6 :
L’humanité a
droit à un développement responsable, équitable, solidaire et durable.
Article 7 :
L’humanité a
droit à la protection du patrimoine commun et de son patrimoine naturel et
culturel, matériel et immatériel.
Article 8 :
L’humanité a
droit à la préservation des biens communs, en particulier l’air, l’eau et le
sol, et à l’accès universel et effectif aux ressources vitales. Les générations
futures ont droit à leur transmission.
Article 9 :
L’humanité a
droit à la paix, en particulier au règlement pacifique des différends, et à la
sécurité humaine, sur les plans environnemental, alimentaire, sanitaire,
économique et politique. Ce droit vise, notamment, à préserver les générations
successives du fléau de la guerre.
Article 10 :
L’humanité a
droit au libre choix de déterminer son destin. Ce droit s’exerce par la prise
en compte du long terme, et notamment des rythmes inhérents à l’humanité et à
la nature, dans les choix collectifs.
III
Les devoirs
à l’égard de l’humanité
Article 11 :
Les générations
présentes ont le devoir d’assurer le respect des droits de l’humanité, comme
celui de l’ensemble des espèces vivantes. Le respect des droits de l’humanité
et de l’homme, qui sont indissociables, s’appliquent à l’égard des générations
successives.
Article 12 :
Les générations
présentes, garantes des ressources, des équilibres écologiques, du patrimoine
commun et du patrimoine naturel, culturel, matériel et immatériel, ont le
devoir de faire en sorte que ce legs soit préservé et qu’il en soit fait usage
avec prudence, responsabilité et équité.
Article 13 :
Afin d’assurer
la pérennité de la vie sur terre, les générations présentes ont le devoir de
tout mettre en œuvre pour préserver l’atmosphère et les équilibres climatiques
et de faire en sorte de prévenir autant que possible les déplacements de personnes
liés à des facteurs environnementaux et, à défaut, de secourir les personnes
concernées et de les protéger.
Article 14 :
Les générations
présentes ont le devoir d’orienter le progrès scientifique et technique vers la
préservation et la santé de l’espèce humaine et des autres espèces. A cette
fin, elles doivent, en particulier, assurer un accès et une utilisation des
ressources biologiques et génétiques respectant la dignité humaine, les savoirs
traditionnels et le maintien de la biodiversité.
Article 15 :
Les Etats et les
autres sujets et acteurs publics et privés ont le devoir d’intégrer le long
terme et de promouvoir un développement humain et durable. Celui-ci ainsi que
les principes, droits et devoirs proclamés par la présente déclaration doivent
faire l’objet d’actions d’enseignements, d’éducation et de mise en œuvre.
Article 16 :
Les Etats ont le
devoir d’assurer l’effectivité des principes, droits et devoirs proclamés par
la présente déclaration, y compris en organisant des mécanismes permettant d’en
assurer le respect.
Quand l'on voit le patron du PS avec ces marionnettes j'ai envie de vomir, trop, c'est trop !
Quant à Monsieur Placé qui n'a pas assez de ses revenus (pourtant très éloignés du SMIC...et payés par nos impôts...)il est de ceux qui ouvertement ont dénoncé le danger des particules fines (1) oui mais au niveau de la physique subatomique il a bien des blancs ce "vert" et il serait honnête de sa part de ne pas oublier que la pollution pulvérulente revêt différents aspects, différentes origines entraînant des effets qui bien évidemment peuvent entraîner des pathologies respiratoires (notamment) pouvant être en finalité mortelles. En plus clair si on veut vous faire croire que le diesel est le responsable de 42'000 morts (par an ?...) combien pour la pollution liée aux avions ?
Combien sont alors liés à la pollution nucléaire ? à la pollution pulvérulente liée aux travaux dans les champs? à la pollution pulvérulente liée aux guerres sur notre planète ? etc etc
"Allez les verts !"...vous creusez de plus en plus votre fosse commune...
Rappelant que:
"La nocivité pour l'homme de la pollution radioactive est due au fait que les radioéléments ont une durée de vie plus ou moins longue et se désintègrent en émettant des rayonnements dangereux.
Lorsque des radio-éléments sont fixés sur ou à l'intérieur du corps humain, ils peuvent être dangereux même si la quantité totale de rayonnements émis est relativement faible, car ils atteignent les cellules environnantes de manière très concentrée, pouvant créer des tumeurs."
L'exemple qu'a pris ce "sénateur vert" est déplacé en ce qui concerne les 42'000 morts qui selon lui ont pour cause le diesel...et pourquoi pas?...En fait derrière ceci c'est une grosse manipulation qui vise à remplacer les véhicules considérés "sales" par des véhicules "propres" (2) et la face cachée de ce programme très coloré de vert est la construction de nouvelles centrales atomiques...des EPR, rien que des EPR peint en vert de préférence...elle est pas belle la vie qui veulent nous imposer au nom de la protection de notre planète notamment (3)...Une couleuvre pas facile à avaler, des écopolitiques bien tristes qui dénoncent en plus une dérive gauchiste du parti "Les Verts Europe-Ecologie" mais qui soutiennent le gouvernement actuel...qui se voulait de couleur rose ?...(très virile que cette couleur ceci écrit en passant)...
De leurs propos une confirmation vient de leur part (c'est beau la sincérité) : ce gouvernement est loin d'être "gauchiste" du fait qu'il tangue à droite (Loi Macron etc)?
De toutes les manières pour dériver, ils dérivent...les chemins les plus courts, les plus droits...ils ne connaissent pas.
Loïc
1) Ce chiffre est extrait du rapport Cafe de la Commission européenne publié je crois en 2005 (à vérifier éventuellement), il précisait de façon globale une exposition de la population aux particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres...Mais ceci ne veut pas dire grand chose toutefois et je rappelle que ce rapport puise ses informations sur une étude américaine datant de 2002, c'est fou comme on retrouve tout à fait par hasard...des références liées aux USA qui sont des plus grands pollueurs de notre planète (pollueurs des esprits aussi, mais dans ce domaine faisons confiance au PS, aux "Verts" et à l'UDE particulièremnent...il est vrai que le PS a besoin de voix écologistes pour se maintenir aux prochaines élections...)...
2) Moi, personnellement, si ils continuent tous ces c... à vouloir nous imposer des véhicules électriques avec leurs inconvénients énormes (chauffage l'hiver tirant sur la batterie, véhicule ne pouvant pas emmener des charges lourdes, impossibilité d'aller sur de grandes distances en un trait - exemple: Paris-->Marseille - etc etc) et bien j'abandonnerai purement et simplement la voiture particulière pour pourquoi pas un tracteur (car ils ont pas envisagé qu'il soit doté d'un moteur impuissant) ou encore un bon mulet pour faire les courses (pas besoin d'étalon...) dans le pire des cas, et puis la voiture électrique vous n'en serez jamais vraiment propriétaire car la batterie vous sera louée un bon prix et pensez à cette fameuse ECOTAXE qui sera à la hauteur du recyclage...là aussi il y a beaucoup à écrire...et les truands ne manquent pas...
3) Ne serait-ce qu'en Europe il y a bien des pays qui ne peuvent pas suivre car leur niveau de vie ne peut leur permettre de remplacer leurs véhicules, alors peut être que les états joueront avec les subventions histoire d'engraisser les constructeurs et de creuser un peu plus la dette permettant ainsi d'asservir un peu plus le monde à la cause ultra libérale...