mercredi 15 mai 2019

Hommage à Lucienne VANCLOOSTER


Lucienne  VANCLOOSTER nous a quitté le 26 décembre 2018...
Elle repose maintenant avec son Père (1) à ABBEVILLE, et les mots pour exprimer combien Lucienne nous manque aujourd'hui sont difficiles à écrire. 

C'était non seulement une militante syndicale exemplaire, que les personnels, qui ont eu besoin d'elle particulièrement,  de Coulommiers, Jouarre, Jossigny et Meaux, appréciaient pour son travail, sa gentillesse et son dévouement (selon les témoignages reçus). Mais encore elle ne comptait pas ses heures pour mener à bien ce dont elle s'était engagée au niveau syndical, en toute indépendance.

La Ville de Coulommiers lui doit un hommage.

Elle a, nous ne l'oublierons pas, été celle qui a défendu l'hôpital-hospice du centre ville (appelé Abel-LEBLANC du nom de la fondation (2) du même nom) et a fait que l'hôpital n'a pas été vendu ! 
Une action exemplaire que peu d'organisations syndicales peuvent revendiquer même au niveau national... Depuis il y a au sein de cet établissement, je le rappelle car il est utile de le savoir :  la première Maison Médicale Universitaire de France.

Lucienne était aussi une grande amie de la nature et  membre du bureau international de l'APRI (association historique fondée en 1962 par Jean PIGNERO).

C'était une femme au grand coeur qui aimait beaucoup les animaux, les fleurs, la nature en général et qui en tant que collaboratrice de l'association pour la protection contre les rayonnements ionisants (APRI)  a été sur des sites nucléaires, non sans risques quelquefois, à la recherche d'informations suite à des incidents, c'était pour l'APRI une personne importante pour son aide dans le cadre de la commission Santé & Nucléaire. 

En conclusion la vie est cruelle et injuste à bien des égards. 
Lucienne aurait 51 ans ce 15 mai 2019... 

Lucienne, c'est certain, nous ne pourrons l'oublier.



1) Son père (Jean VANCLOOSTER) n'a pas accepté le décès de sa fille et il s'est jeté dans la Somme ! Un drame terrible pour la famille et tous ses proches et amis d'associations qui s'est ajouté au décès de Lucienne. Des funérailles publiques ont été faites compte tenu des nombreuses activités associatives de son père.

2) Je reviendrai sur la Fondation Abel-LEBLANC qui se trouvait auparavant avenue Jehan-de-Brie  et qui a été vendue à des intérêts privés...tout comme la Maison de retraite publique "Cour Saint-Marc" (qui se trouvait rue Patras) ... et dont l'hôpital a perdu (par la suite) une trentaine de lits, lits qui ont en majorité fait le bonheur de l'EPHAD (privé) "Les Champs" ... dit établissement qui a été dans les premiers temps l'objet de maltraitance sur une pensionnaire et dont les personnels en cause se sont vus infligées des peines d'emprisonnement ferme... La maison de retraite Cour Saint-Marc était dans le centre ville, l'EPHAD privé quand à lui est dans les champs, il porte bien son nom...
Ceci écrit il est intéressant de rappeler l'article de Lucienne publié en 2011 dans le blog "La Vie Hospitalière" dont la teneur est toujours aujourd'hui d'une criante réalité :


...(...) " favoriser les établissements privés au détriment des établissements publics apparaît comme très contestable. Dans le temps il faudra bien que les usagers, ces clients, leur famille le cas échéant, différencient les services effectivement rendus au niveau qualitatif, et les moyens engagés réellement, oui il faudra bien que les personnes concernées de près comme de loin se préparent à mener bien des actions en justice, car il y a de plus en plus  de profiteurs dans le monde de la santé, et les prix, par contre, grimpent sans que les services rendus soient à la hauteur.


Un peu trop de manipulations politiques aussi, et c'est bien dommage."

























Et, aussi celui-ci publié en 2014 (lien)...































samedi 11 mai 2019

L'église de Coulommiers


J'avais envie de mettre cette photo de l'église vue sous un autre angle.
Mais entre nous je ne vois pas beaucoup de pigeons se promener sur le gazon, c'est dommage, ça manque de vie quelque part.

mardi 7 mai 2019

La pollution tue insidieusement

Que ce soit dans la ville, ou en campagne, la pollution, les pesticides (etc) tuent insidieusement les oiseaux et tous les autres animaux, ceci devient de plus en plus dramatique au niveau de la faune dans la région de Coulommiers.
On a remarqué que des espèces d'escargots étaient même en voie de disparition.
C'est triste d'en arriver là et de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit.


Dans les jardins (c'est un exemple car il ne faut pas oublier les pesticides agricoles) sont encore utilisés des produits toxiques qui ont des conséquences graves sur les écosystèmes dont la chaîne est souvent brisée.
Rappelant que tous les êtres vivants qui peuplent l'écosystème sont unis par des liens de nature alimentaire jouant  un rôle dans la cohésion de la biocénose.
Quand une zone est empoisonnée ce sont des espèces qui sont menacées ne l'oublions pas.