mercredi 24 décembre 2014

Quand les atomes s'avèrent plus dangereux que les particules fines


Bel article du Canard Enchaîné concernant les particules qui seraient responsables de 42.000 morts prématurés, selon le gouvernement et certains écopolitiques.
Ce qui nous étonne de la part du gouvernement tout particulièrement c'est que le moteur diesel est visé, c'est à dire plus précisément les voitures particulières, c'est pour le moins douteux...
Rien sur la pollution des avions ?
Rien sur les autres pollutions dont les pollutions liées à l'utilisation et l'exploitation de l'atome civil et militaire, rien, rien?...
Combien de morts différés, pourtant?
Que d'interrogations et de questions se posent.

mardi 23 décembre 2014

Procès des patatistes : les 11 Libérateurs de champs acquittés

Aujourd’hui, le jugement du procès en appel des 11 Libérateurs de champs de Wetteren a été prononcé : ils sont acquittés de la condamnation d’association de malfaiteurs.
L’acquittement d’association de malfaiteurs est une victoire pleinement justifiée pour les organisations, juristes et militants qui se sont opposés à la condamnation initiale. Il est ainsi confirmé que les actions de désobéissance civile, même si elles impliquent des dommages matériels, ne peuvent pas être criminalisées. Selon le Field Liberation Movement et tous ceux qui les soutiennent, cette action était nécessaire pour dénoncer un abus écologique et démocratique ; les actes de désobéissance civile renforcent la démocratie. Dans ce sens, l’adoption du projet de loi de GROEN qui vise à rendre impossible la poursuite de manifestants comme organisations criminelles serait pour eux une réelle une avancée.
Les patatistes doivent bel et bien payer une compensation d’environ 18.000 euros à l’ILVO et à la Hogeschool Gent : ils proposent à ces institutions de consacrer cet argent à la recherche sur l’agriculture agroécologique, qui repose sur les besoins des paysan(ne)s et des consommateurs/trices, plutôt que sur ceux des entreprises multinationales.
Après ce chapitre juridique qui a duré trois ans et demi, il est désormais temps de regarder vers l’avenir.
Notre agriculture et la production alimentaire font face à des défis importants. Les différentes manifestations d’agriculteurs au cours des dernières semaines, le sommet sur le climat échoué à Lima et les actions contre le gouvernement de la dégradation sociale montrent que, en tant que société, nous devons de toute urgence changer de direction, pour nous éloigner de l’agro-industrie polluante et de la loi du plus fort.
Le Field Liberation Movement se réjouira de contribuer énergiquement, en 2015, aux luttes contre les OGM dans nos assiettes ou dans nos champs ; ainsi que pour des prix justes pour les agriculteurs et les consommateurs, la recherche indépendante, de nouvelles formes de démocratie et des chaînes de production équitables.

Gand, le 23 Décembre 2014

(Communiqué de presse)


mercredi 19 novembre 2014

Le "tigre de Seine-et-Marne"...presque un canular...

 L'ennui c'est qu'à partir du 13 novembre  à Montévrain la panique a été de mise, 200 personnes ont été mobilisées ainsi qu'un hélicoptère équipé d'une caméra infrarouge...pas de réel commentaire de notre part tant ceci frise le ridicule.
La photo publiée dans de nombreux journaux ne pouvait pas laisser de doute quant à l'espèce de félidé en ballade, bref.

Nous publions deux photos que nous avons prises au Parc des Félins à Nesles afin de démontrer qu'un chat forestier est loin d'être aussi imposant qu'un tigre,  en plus il pourrait être question d'un chat européen, bien portant tout simplement.

Les chats, les pauvres chats n'ont même plus la possibilité de sortir sans être confondus avec de gros félins, là je pense qu'il faut arrêter de fumer n'importe quoi.







Voir éventuellement pour de plus amples informations    et   ceci


vendredi 7 novembre 2014

Très "troublantes" disparitions de chats ?...

Coulommiers aussi a des disparitions de chats très épisodiques, et nous conseillons tous les amis des animaux d'être attentifs et veiller à la sécurité de leurs compagnons à quatres pattes.
La plupart du temps les chats finissent dans les fourrières et même sont l'objet de trafics vers des laboratoires...mais il y a aussi les "campagnes de déchatisation" (le grand n'importe quoi) à Coulommiers où les chats errants ont une espérance de vie très relative, et là  de mauvaises personnes vont même jusqu'à attirer les chats des voisins proches ou éloignés pour les faire mettre en fourrière, les propriétaires qui veulent alors les récupérer sont obligés de payer la fourrière, pas mal comme méthodes, mais c'est Coulommiers et il ne faut plus s'étonner de rien.

Quoiqu'il en soit la prudence est de mise pour tous les amis des animaux, l'Union des "Amis et Protecteurs de la Nature"  de son côté est particulièrement vigilante afin que les chats et autres animaux ne soient plus les victimes malheureuses d'individus sans aucun scrupule.

samedi 1 novembre 2014

Stoppons l’invasion de l’huile de palme dans l'Île de Palawan!


Les Philippines veulent convertir huit millions d’hectares de leur territoire en cultures d’huile de palme, dont une partie de la Réserve de biosphère de l’UNESCO à Palawan. 
Ces plans insensés montrent crûment le peu d’égard du gouvernement philippin vis-à-vis des peuples autochtones lorsqu’il s’agit de "développement économique".

L’Île de Palawan, surnommée « la dernière frontière des Philippines », est classée dans son intégralité comme Réserve de biosphère de l’Unesco en raison de sa nature exceptionnelle. 
Malgré ce statut, son territoire est en train de subir l’une des invasions les plus importantes jamais vues de plantations industrielles de palmiers à huile. En tout, ce sont 20 000 hectares de terres et de forêts que convoitent les entreprises d’huile de palme.



6 000 hectares de terres ont été défrichées à ce jour à Palawan!

 Portant de graves atteintes à la biodiversité, aux ressources en eau et aux sols de l’île. Des centaines de communautés autochtones ont perdu tout ou partie de leurs moyens de subsistances. Si l’expansion des monocultures industrielles d’huile de palme se poursuit, la sécurité alimentaire des habitants de la province risque d’être sérieusement compromise.

L’huile de palme industrielle provoque la misère des autochtones.

Agumil Philippines Inc. est le plus gros producteur d’huile de palme de Palawan. Pendant que l’entreprise exporte en masse l’huile de palme vers ses clients de Malaisie, les paysans de Palawan n’ont de leur côté plus rien à vendre sur les marchés locaux et arrivent à peine à nourrir leur famille.
« Agumil ne nous autorise même pas à cultiver le manioc sur nos terres qu’ils ont converti en plantations de palmiers à huile » affirme Jerry Azucena de la Coalition contre l’accaparement des terres (CALG), une organisation nouvellement créée : « Ils ont détruit notre pays. Tôt ou tard, ils devront nous dédommager pour cela. »

Les groupes autochtones et paysans de la CALG demandent au gouverneur Jose Alvarez d’adopter un moratoire sur l’expansion des cultures l’huile de palme dans la province. 
Soutenons leur action en écrivant au gouvernement de Palawan.




Arrêtons le gaspillage des ressources 
de notre planète !
Protégeons la biodiversité !

vendredi 31 octobre 2014

RF...comme...Rémi Fraisse...




A quand les lances roquettes contre les citoyens et citoyennes?


Nous sommes très près d'une guerre civile tant les hommes politiques actuels sont complètement à l'opposé des intérêts réels des citoyens et citoyennes (1).

Les mots me manquent face à ce gouvernement qui n'hésite pas à utiliser la force contre des jeunes gens qui s'opposent à un projet de barrage.

Dit projet dont j'aimerai connaître le nom du maître d'ouvrage, sachant que le maître d'oeuvre est le Conseil général du Tarn, à qui profitent les fonds publics injectés pour ces travaux la question est posée? Le président du Conseil général du Tarn est un cumulard (PS) il est sénateur en plus...ceci me fait penser au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Nantes où les hommes politiques (PS...encore ?) ont donné à VINCI tous les pouvoirs et bénéfices au mépris le plus total des citoyens et citoyennes.
Où se trouve l'intérêt public réellement dans ces opérations ?

Quant à la protection de l'environnement?
Au respect des espèces animales et végétales?
A la préservation des écosystèmes?...
Ce sont des sujets devenus complèrement secondaires , dès qu'il y a des profits à faire ils n'hésitent pas à utiliser tous les moyens pour arriver aux buts projetés, voire à utiliser la force avec ses conséquences et ses  risques...

Comme l'a si bien dit le Ministre de l'Intérieur concernant la mort de Rémi Fraisse (qui était membre de l'association "Nature Midi-Pyrénées") : "...ce n'est pas une bavure..." NON, c'est évident ce n'est pas une bavure que de tuer un jeune de 21 ans...c'est vrai, c'est une évidence : c'est bien pire !...Et maintenant c'est à la justice d'en décider...

Mais une chose est certaine : "Le crime ne paie pas !"...

L'arrêt des travaux est une impérieuse nécessité, les coûts desdits travaux doivent faire l'objet d'un contrôle strict (c'est l'argent des contribuables qui est utilisé) et dont le détail doit être porté à la connaissance du public, le barrage (selon un rapport demandé par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royale) est surdimensionné...(?)...et une étude d'impact sérieuse doit être réalisée, car pour le moment la lecture des documents disponibles n' apparaissent pas répondre à certaines procédures, à certains principes...

(à  suivre)






1) Le peuple est mis de côté, la démocratie n'existe plus, nous sommes dans un système oligarchique (constitué pour sa grande majorité de corrompus), ils imposent. Le pire est (sans faire d'amalgames)  que nous avons affaire à des traitres qui sont sur le point de vendre notre pays et l'Europe aux américains, avec le traité transatlantique qui sera déterminant pour les USA, seuls réels bénéficiaires.
Bientôt on vivra sous la domination américaine (si nous n'y prenons garde) qui nous empoisonne déjà l'existence et qui est responsable en grande partie de tous nos maux!
Mais rien ne se fera nous résisterons car le chômage ça commence à bien faire, la précarité aussi, la dette publique tout autant (elle est voulue depuis la loi dite de Rotshild qui entraîne notre pays vers la faillite avec toutes ses conséquences). Tout commence...

lundi 27 octobre 2014

Le décès de Rémi détermine l'arrêt des travaux à Sivens !


Décès de Rémi Fraisse un jeune étudiant de 21 ans sur le site de construction du barrage de Sivens (Tarn) dimanche 26 octobre…



De nouveaux affrontements ont eu lieu entre les forces de l'ordre et les manifestants .

Quant au malheureux Rémi, rien ne lui rendra la vie, le gouvernement est  le seul responsable de ce fait grave, et l’arrêt des travaux apparaît être une nécessité première au moins tant que la population n’aura pas exprimé elle même et de manière démocratique la nécessité d’un tel barrage (1).
Sachant que les déboisements ont commencé, l' étude d’impact qui a été réalisée apparaît très relative, bien des éléments font que des interrogations ne peuvent rester sans réponses.

Qui est encore derrière cette construction ?

L’arrêt des travaux apparaît être une nécessité, tant que des éclaircissements n'auront pas été de rigueur, et qu'une révision du projet n'aura pas été engagée, car rien ne permet de penser que ce projet de barrage est réellement justifié.

L’Union Ecologiste adresse à la famille du défunt toutes ses condoléances.



1)  Un rapport  réalisé par deux ingénieurs généraux des Ponts, eaux et des forêts ( rapport demandé par le Ministère de l'Ecologie) critique fortement le projet de barrage de Sivens dans le Tarn qui apparaît surdimensionné compte tenu des besoins réels.


dimanche 12 octobre 2014

Mise sous tutelle de l'hôpital général de Coulommiers ?



Encore du n'importe quoi !
Un article à lire sur le blog "La Vie Hospitalière", à croire qu'ils cherchent vraiment à casser cet établissement, mais quel est le rôle réel des personnes politiques de Coulommiers (de droite comme de gauche) ? Est-ce privilégier les services publics ou suivre la politique engagée par les mafieux et assimilés mafieux internationaux (Rockfeller et autres) qui prônent la libéralisation de tous les services!
Nous avons eu l'AGCS nous voyons combien les conditions sont créées pour affaiblir les services publics et ainsi (sous un prétexte ou un autre) les remplacer progressivement et insidieusement par des services privés plus ou moins missionnés d'intérêt public mais qui en définitive ne sont que des moyens pour réaliser des profits  et bénéficier tout autant de subventions.
Nous avons maintenant le spectre du Traité transatlantique qui menace tous les services publics sans exception, c'est l'arnaque du siècle!
Et si sans faire d'amalgame nous parlions de cette dette de 2.000 Milliards d'euros?
Qui sont les responsables ? (de la faillite programmée de notre pays surtout !)
Sinon que les hommes politiques actuels qui excellent dans leur perfidie! Depuis des années des manipulations scandaleuses sont dénoncées dont effectivement la dette publique et  son côté pervers,  la loi dite"loi Rothschild" n'est pas étrangère au marasme actuel:


"C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123)." Pour lire la suite de l'article d'Olivier Bonnet.

Alors il ne faut pas s'étonner des problèmes budgétaires ils sont créés pour la cause, pour la plupart. Il faut savoir que l'on paye chaque jour 130.000.000 d'euros d'intérêts à ceux qui sont les prêteurs... ce qui ne serait pas le cas si la Banque de France jouait son rôle premier...

Alors les politiques ils commencent vraiment à nous échauffer les oreilles, tenez à Coulommiers puisque l'on est sur le sujet de la santé qui nous préoccupe tous, pensez-vous que le service public est favorisé?
Personnellement je ne le crois pas, malgré de belles paroles les actes différent...la Fondation Abel Leblanc qui se trouvait où sont actuellement le cabinet des notaires Dozinel et Graeling, une société financière et un service de radiologie...(rien que ça) et bien cette fondation a été déplacée à l'hôpital du centre ville qui a pris le nom d'Abel Leblanc... de l'enfumage car en définitive les pensionnaires se sont retrouvés des services Long Séjour par la suite transférés en partie à la MAS (du Centre hospitalier René-Arbeltier) et surtout au profit de l'EHPAD "Les Champs" de la Fondation des Caisses d'Epargne et de la Solidarité (1) (qui n'est pas une fondation aussi dénuée d'intérêt que celle de la Fondation Abel Leblanc(2)) elle contribue à concurrencer le service public (3) ce qui est très préoccupant surtout quand l'on voit comment sont menacés les services publics hospitaliers dans les orientations politques actuelles qui favorisent...les banquiers...

Ainsi quand la Fondation des Caisses d'Epargne "Les Champs" a été construite les 30 pensionnaires - sauf quelques uns  - de la maison de retraite (Cour St Marc (4)) se sont retrouvés dans cet établissement éloigné de la ville...et la maison de retraite publique s'est trouvée fermée avec la perte irrémédiable de 30 lits pour le Centre hospitalier de Coulommiers ! Pas mal surtout quand l'on connaît certaines suites...j'y reviendrai dans le cadre d'un article relatif à la maltraitance des personnes dépendantes notamment...

Pour en revenir au déficit du Centre hopitalier rené-Arbeltier (1,7 millions d'euros) il n'est pas anodin surtout quand l'on prend en compte qu'il pourrait se solder par des fermetures de lits ce qui apparaît aller à l'encontre des besoins d'une population croissante.

En conclusion, les décideurs ont toutefois de grandes responsabilités dans cette situation préoccupante pour la bonne santé de notre Centre hospitalier, et bien des manques à gagner mis bout à bout contribuent tout autant à ce déficit.



1) On aimerait que son bilan annuel soit connu, ce qui est loin d'être le cas (sic)...

2) Il serait intéressant de connaître le nombre de lits attribués effectivement à la Fondation Abel Leblanc (lits destinés aux plus déshérités de Coulommiers  et de Mouroux)...

3) Ainsi à Jouarre la Fondation des Caisses d'Epargne et de la Solidarité se retrouve face à l'hôpital gériatrique...

4) Cette maison de retraite se trouvait avant d'être transférée à l'hôpital du centre ville à la Cour Saint Marc (rue Patras).



Note complémentaire (source : WikiPédia)

La critique de la « loi de 1973 » s’inscrit en fait dans un débat économique plus large, notamment sur la création monétaire. La France a en 2011 une dette de plus 1 700 milliards d’euros. La France a déjà payé plus de 1 400 milliards d’euros d'intérêts à ses créanciers depuis quarante ans. Ses créanciers sont à 65 % étrangers et en grande partie des banques privées et de gros clients des marchés financiers.




vendredi 10 octobre 2014

"Petites histoires des noms de rues" et oublis regrettables






Cette brochure est disponible au prix
de 7 euros à l'Office du tourisme

Pour le néophyte cette brochure pourrait paraître évoquer des histoires  de la ville de Coulommiers, or il y a bien des manques qui font que la réalisation dans sa finalité est un survol de l'historique du passé, de ses personnalités, de ses monuments...
L'oubli de certains monuments, demeures (etc) qui sont dans le patrimoine columérien comme par exemple le monument de la guerre de 1870 qui  si il était un peu mieux mis en valeur respecterait ceux qui sont morts dans ce conflit...rien que cet  oubli apparaît fâcheux.


Ce monument se trouve en haut 
de l'Avenue de Strasbourg.(1)


Pourtant la guerre de 1870 contre les prussiens, la ville en a supportées  les conséquences...


Un peu d'histoire générale ne fait pas de mal: 

..." suite à la capitulation de Napoléon III à Sedan le 1er septembre 1870, les Prussiens envahirent l’est de la France. Le 10, le maire réunissait le conseil municipal en urgence pour que soit décidée la conduite à tenir lorsque des troupes ennemies arriveraient et feraient des réquisitions. A l'unanimité, le conseil autorisa le maire à acheter et à fournir ce que les troupes prussiennes exigeraient. Les Prussiens passèrent la Marne en moins d’un mois et leur avancée fut rapide. Dès le 12 septembre, 1 800 soldats ennemis et 400 chevaux arrivèrent à Sablonnières. Il fallut leur livrer 6 vaches, 2 porcs, 3 moutons, 20 quintaux de farine, 10 hectolitres de vin, du foin et du fourrage. Le 15 à midi, le 46ème Régiment d'infanterie prussienne arrivait à Sablonnières et à Hondevilliers. Toute la région était alors tenue par la 10ème division du Vème Korps dont l'état major s'était établi à Viels-Maisons. (1)
Dès lors, la commune fut obligée à maintes reprises de loger et nourrir des troupes prussiennes qui réquisitionnèrent par exemple 87 moutons le 25 septembre, puis 157 autres moutons et 5 vaches en octobre. Du 12 septembre au 8 décembre 1870, le logement dut ainsi être fourni à 104 officiers, 4 669 soldats, 4 574 chevaux et 100 boeufs.
La commune dut aussi participer financièrement au titre de deux contributions extraordinaires imposées par les autorités prussiennes. La première, dite « contribution du million » avait été mise par le quartier général de la division wurtembergeoise à la charge du département comme indemnité préalable pour les pertes causées aux intérêts privés allemands par des vaisseaux de guerre et l'expulsion des Allemands du sol français. Elle était répartie par arrondissements (celui de Coulommiers devait 152.724 francs) puis par communes : la participation de Sablonnières s'élevait à 1 833 francs et devait être payée le 19 octobre 1870. Il fut expressément indiqué que si les autorités municipales refusaient leur coopération pour la perception de cette somme, tous les moyens de force seraient employés par le 1er Régiment de cavalerie wurtembergeoise pour en assurer la levée. Le 18 octobre, le maire informait de cette demande les membres du conseil municipal et les habitants les plus imposés, qui offrirent d'avancer les fonds en raison de l'insuffisance des ressources de la commune. Après révision de la répartition, la somme exigée de Sablonnières fut réduite à 1 319 francs. 850,60 francs furent réglés le 19 octobre et le reliquat le 4 novembre."


Mais ce n'est qu'un survol il y a tant de documents intéressants qui ne demandent qu'à être publiés afin que l'histoire de Coulommiers (au travers des noms de rues  et autres) ne soit pas estompée en partie...d'autant que ces points oubliés sont quand même importants...

Il y a de quoi aussi être étonné du survol concernant Abel Leblanc, ce minotier qui a donné toute sa fortune à la ville de Coulommiers, et, dont la Fondation Abel-Leblanc créée pour les plus déshérités de Coulommiers et de Mouroux n'est même pas invoquée...?...
Il y a aussi la donation Patras (Cour St Marc) qui est oubliée ... etc, etc...nous y reviendrons.

Mais revenons au présent, Coulommiers devrait être une ville où des dizaines de pigeons  (2) vivent en toute sécurité, la ville est un peu liée à ces oiseaux qui participaient à l'animation  de la ville...comme c'est étrange, sans eux, on a l'impression quelquefois que la ville est morte à certaines heures...

Coulommiers "Venise briarde"?...quelle prétention ! ...certains feraient bien d'aller à Venise ils verraient des centaines de pigeons...ce qui n'est pas le cas à Coulommiers, loin de là!
Pourtant il y a encore une vingtaine d'années il y avait sur la Place du marché (par exemple) des pigeons...que sont-ils devenus? 

Coulommiers n'est plus la ville à la campagne que j'ai connu il y a des années, l'histoire de Coulommiers est galvaudée, les animaux ne sont pas respectés (pigeons, moineaux, chats etc (3) ) ils sont les victimes des froideurs de la ville d'aujourd'hui, de cette ville qui ne respecte même pas son patrimoine ancien (voyez l'état de la maison à colombages dans l'angle de la rue des Moulins et qui était la maison de l'économe de l'hospital-hospice ...)...il y a beaucoup à écrire....et le temps me manque ...

Que c'est triste...non pas Venise, mais Coulommiers qui ressemble , en plus,  pour certains quartiers à ceux des communes de l'empire Disney à Marne-la-Vallée...

Pour ne pas conclure, le temps passant... bien des écrits feront que le passé sera au présent respecté comme il se doit.

1) Le monument commémoratif de la guerre 1870-71 à Coulommiers est de loin celui qui est le moins bien respecté et entretenu de France.
2) Qui ont été très utiles pendant la Grande guerre, et dont la ville a tout autant aucune reconnaissance. 
3) Même les coqs ont plus le droit de chanter, la ville à la campagne elle a pris la clef...des champs...oui, c'est du grand n'importe quoi à Coulommiers.

dimanche 5 octobre 2014

Avant la fin des abeilles - plus que quelques jours!


Incroyable! Nous sommes près de 3,5 millions à avoir déjà signé cet appel!
Avaaz remettra cette pétition aux responsables du gouvernement des États-Unis dans deux jours.
Signez maintenant pour sauver les abeilles!


Partout dans le monde, les abeilles sont en train de mourir et cela met en danger la chaîne alimentaire. Pour les chercheurs, c’est la faute des pesticides toxiques. Après une énorme campagne d’Avaaz, l’Union Européenne a interdit ces produits. Dans quelques jours, les États-Unis pourraient faire de même et d’autres gouvernements dans le monde pourraient alors les imiter. C’est notre meilleure chance de sauver les abeilles. Signez la pétition et faites circuler cet appel:


Signez la pétition (sans plus tarder)

Des milliards d’abeilles disparaissent en silence et c’est toute la chaîne alimentaire qui est en danger. Les abeilles ne produisent pas seulement du miel: elles sont une grande force de travail invisible qui pollinise 75% des plantes que nous cultivons. Dans quelques jours, les États-Unis pourraient faire un pas crucial vers l'interdiction de ces pesticides toxiques qui sont en train de les tuer.

Nous savons que nous pouvons obtenir l’interdiction de ces produits -- après une énorme campagne d’Avaaz l’an dernier, l’Union Européenne a interdit ce type de poison, accusé par de nombreux scientifiques d’être à l’origine de la disparition des abeilles. En ce moment-même, l’industrie chimique mène un lobbying acharné pour freiner le gouvernement américain. Nos alliés disent pourtant qu’une pression massive de la part du public pourrait faire basculer l’équilibre des forces vers l'interdiction de ces pesticides. Mettons-leur cette pression! Si les États-Unis agissent, cela créera un effet domino qui entraînera d'autres pays à faire de même.

Il n’y a pas de temps à perdre -- le groupe de travail sur les abeilles de la Maison Blanche annoncera bientôt ses propositions. Il ne s’agit pas seulement de sauver les abeilles, mais aussi de notre survie. Signez dès maintenant cette pétition urgente, et construisons ensemble un énorme buzz pour appeler les Etats-Unis à mettre ces tueurs chimiques hors-la-loi, avant que les abeilles ne disparaissent:


Les abeilles sont indispensable à la vie sur Terre: chaque année, elle pollinisent les plantes et les cultures pour une valeur estimée à 40 milliards de dollars. Si nous ne faisons rien pour que la pollinisation continue, beaucoup de nos fruits, de nos légumes et de nos noix préférés pourraient disparaître des étalages, ainsi qu’un tiers de notre nourriture.

Les dernières années ont vu un déclin brutal des populations d’abeilles et certaines espèces se sont d’ores et déjà éteintes. En Californie (le premier Etat producteur de nourriture des Etats-Unis), les apiculteurs perdent un tiers de leurs abeilles chaque année. Les scientifiques ont cherché des réponses en vain. Alors que certaines études, souvent financées par les industries chimiques, prétendent que le déclin des populations résulte de la combinaison de facteurs tels que les maladies, la perte de l’habitat et des produits toxiques, des recherches indépendantes et solides concluent que les pesticides néonicotinoïdes sont à la source du problème.

C’est cette évidence ainsi qu’une campagne efficace d’Avaaz et de ses partenaires qui a eu raison de ces pesticides dans l’Union Européenne. L’Agence de Protection de l’Environnement américaine (APE) est censée réguler les toxines auprès du Congrès, mais cette Agence est sous influence des grosses industries chimiques et cela fait des années que leur travail est biaisé. Aujourd’hui, le ‘groupe de travail en charge des questions de pollinisation’ à la Maison Blanche a le pouvoir d'amener l’APE à annuler l’autorisation de ces pesticides afin qu’ils ne puissent plus être vendus aux Etats-Unis. Saisissons cette chance!

Le groupe de travail remettra prochainement son rapport. Nous sommes déjà 3 millions à travers le monde à soutenir cette campagne. Ensemble, construisons une pétition unique dans l'histoire et allons jusqu'à 3,5 millions de voix pour sauver les abeilles! À l'occasion de la remise de cet appel, nous mènerons des actions de plaidoyer stratégiques et nous utiliserons les médias pour mettre fin aux petits arrangements qui ne bénéficient qu’aux grandes multinationales. 

Signez cette pétition urgente et faites la connaître autour de vous:


Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser notre fragile chaîne alimentaire entre les mains des industries chimiques et des législateurs qu’elles ont dans leur poche. Interdire ces pesticides, c’est faire un premier pas vers un monde plus sûr pour nous mais aussi pour toutes les espèces qui nous sont essentielles et chères.

Avec espoir,

Terra, Alex, Alice, Ari, Nick, Laila, Marigona, Ricken et toute l'équipe Avaaz







 
Autres informations:
 
Les abeilles sont tombées comme des mouches aux États-Unis (Libération)


Comment le lobby des pesticides se bat pour les néonicotinoïdes (Le Journal de l’Environnement)


L’EFSA identifie les risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles (EFSA)

Disparition des abeilles: à quoi ressembleraient nos supermarchés? (Huffington Post)

Pesticides: les preuves du danger s'accumulent (Le Monde)


En France, la production de miel est en chute libre (Le Monde)


Soutenez le mouvement Avaaz!
Nous sommes entièrement financés par les dons et ne recevons aucune subvention de la part de gouvernements ni d'entreprises.

vendredi 3 octobre 2014

Le 11 octobre manifestons pour marquer notre opposition à la fracturation hydraulique!



Globalfrackdown vous invite à participer aux diverses manifestations organisées le 11 octobre pour dire « Non à la fracturation hydraulique !»


dimanche 28 septembre 2014

Bon Anniversaire BB

Brigitte Bardot fête ce jour dans l’intimité ses 80 ans, à la Madraque. Des membres de sa Fondation pour la défense des droits des animaux, son mari Bernard d’Ormale et quelque amis étaient avec elle.
Notons que Brigitte Bardot a fait une courte apparition vendredi sur le port de Saint Tropez, le temps d’une brève séance de photos devant le «Brigitte Bardot», le trimaran d’intervention de l'organisation écologiste Sea Shepherd (fondée par le canadien Paul Watson, lui même cofondateur de GreenPeace).
     
Paul Watson qui n'a pas eu la possibilité de venir   a tenu pour rendre hommage à Brigitte Bardot à envoyer un de ses navires arrivé directement des îles Féroé où il est actuellement en mission contre le massacre des dauphins.

Le trafic des chiens et des chats en France est prospère !

Chaque année, près de 70.000 chiens sont volés en France, un trafic représentant des millions d'euros... La Haute-Savoie est-elle devenue une plaque tournante d'une filière organisée de fourrures de chats ? 
L'hypothèse est prise de plus en plus au sérieux par les plaignants qui ont appris que 10.000 peaux étaient traitées légalement chaque année par des tanneries suisses ayant pignon sur rue... Un stock de 1.500 peaux de chats a été retrouvé chez un tanneur des Deux-Sèvres... 
Pourquoi les rapts de chiens et de chats se multiplient sur l'ensemble du territoire ? 
Des individus les kidnappent pour obtenir une rançon auprès des maîtres ou les monnaient à l'étranger auprès de négociants peu regardants.
Il existe aussi des relais entre des fourrières, des individus sans scrupules qui vendent les animaux à des laboratoires...(1)
D'autres encore travaillent pour des ateliers de fourreurs situés en Europe de l'Est. La douane française note un accroissement du passage de ces animaux à la frontière mais il lui est difficile d'endiguer ce marché parallèle.

 Un livre à lire absolument, tous les amis des animaux doivent savoir!



Aux Editions Grimal



1) Pour plus d'informations concernant les trafics d'animaux pour les laboratoires et le scandale des animaux de laboratoires contacter la  Ligue française contre la vivisection, 78, Avenue de Muret, 31300  Toulouse

Tel.: 05.61.23.53.96 Fax : 05.61.23.37.89
lfcv.toulouse@club-internet.fr

vendredi 26 septembre 2014

Non à l'abattage injustifié de 203 chênes centenaires

Le Bois de Chez Dary est un espace boisé classé composé de plus de 200 chênes pédonculés centenaires, fort connu et apprécié dans la commune de Saint-Yrieix-sur-Charente et ses alentours.
Depuis début juillet 2014, l’accès à ce bois est interdit par arrêté municipal car la mairie estime que l’état sanitaire des arbres représente un danger. 

Non à l'abattage injustifié de 203 chênes centenaires

Cette décision fait suite à une expertise de l’ONF (Office Nationale des Forêts) commandée par la municipalité de Saint-Yrieix-sur-Charente qui a abouti à un rapport préconisant l’abattage immédiat de 13 chênes malades, 10 en abattage de gestion et 180 chênes sains à titre de précaution et dans un souci d’économie. En effet, ces 180 chênes seraient, selon le technicien de l’ONF, condamnés à moyen terme et ce ne serait donc pas rentable pour la municipalité de les entretenir en les élaguant régulièrement (tous les 3 ans). La mairie estime que cet abattage est également nécessaire pour une raison de sécurité, le rapport de l’ONF laissant entendre que les chênes seraient susceptibles de chuter même sans vents violents. 

Nous, un groupe de riverains opposé à cette destruction massive, jugeons que cette décision fait totalement abstraction de toute considération environnementale : respect de la faune, de la flore et de l’aspect patrimonial que représente le Bois de Chez Dary. De plus, l’expertise de l’ONF nous apparaît considérablement orientée et ne repose pas, selon nous, sur des éléments concrets et non-discutables. Cette impression a été renforcée par le diagnostic de professionnels du bois après leur visite des lieux jugeant la feuillaison dense et l’aspect général des arbres tout à fait sain. Ces éléments laissent penser, selon eux, que ce bois a encore de belles années devant lui
Bien sûr, il nous paraît évident que les arbres jugés à risque (23) doivent être abattus ainsi que ceux à proximité immédiate des maisons d’habitation, quant aux autres dont la dangerosité n’est pas démontrée mais est subitement mise en exergue par la municipalité, un élagage serait nécessaire mais uniquement tous les 5 à 7 ans.

Il est évident qu’un bois tel que celui-ci n’est pas rentable économiquement parlant… Sauf si des lotissements se construisent à la place… Mais sa valeur est tout autre. 
C’est un patrimoine naturel, une trace du passé qui a également une valeur sentimentale pour tous les riverains et les usagers de cet espace boisé et en plus, il limite la pollution et les nuisances sonores et visuelles. 

Pour éviter la disparition brutale de ce bois, nous recherchons le soutien de la population par le biais de cette pétition et de plusieurs associations (Charente Nature, la Société Française d’Arboriculture…). De plus, nous voulons que l’arbitrage de cette décision soit effectué par des organismes étatiques et nous comptons poursuivre notre action tant que nous n’aurons pas obtenu de la municipalité la réalisation d’une contre expertise effectuée par un expert forestier reconnu et indépendant et ceci, avant toute prise de décision précipitée ou action irrémédiable.


Pétition adressée à :
La municipalité de Saint-Yrieix-sur-Charente

Non à l'abattage massif de 203 chênes centenaires 
 


Avec le soutien de l'Union des Amis et protecteurs de la Nature

dimanche 21 septembre 2014

Arrêtons la déforestation!


Il y a des années déjà le Mouvement Ecologique Briard (MEB) et l'Union des Amis et Protecteurs de la Nature (UAPN) avaient lancé une campagne d'information dans  la presse concernant la déforestation et ses dangers pour notre planète, aujourd'hui ce sujet est plus que jamais d'actualité.


La majorité des produits vendus en supermarché sont liés à la déforestation illégale !

Il y a quelques jours, on apprenait que le taux de déforestation de la forêt vierge amazonienne avait grimpé de 29% en un an.
Une étude réalisée par des organisations américaine et britannique montre que la plus grande partie de la déforestation actuelle – au Brésil, mais aussi en Indonésie, en RDC ou en Papouasie Nouvelle-Guinée – se déroule dans des conditions illégales, dans le but d’exporter des matières premières – papier et bois, mais surtout désormais soja, huile de palme, viande – vers les marchés occidentaux et asiatiques. L’opacité de ces filières d’approvisionnement fait que la grande majorité des produits vendus dans nos supermarchés présentent un risque d’être liés à la déforestation illégale.
Inter Press Service présente les résultats de l’étude, réalisée par les ONG Forest Trends (États-Unis) et Earthsight (Royaume-Uni) :
« Aujourd’hui, dans le supermarché lambda, la majorité des produits risquent de contenir des matières premières en provenance de forêts coupées illégalement », explique Sam Lawson, auteur du rapport et directeur d’Earthsight, une organisation britannique qui enquête sur les crimes environnementaux.

« Cela vaut pour n’importe quel produit emballé dans du papier ou du carton, n’importe quel produit à base de boeuf, et même de poulet ou de porc dans la mesure où ces animaux sont souvent nourris au soja. Et bien sûr, on trouve aujourd’hui de l’huile de palme dans presque tous les produits, depuis le rouge à lèvres jusqu’à la glace. »
En l’absence de législation pour prévenir l’importation et la vente de ces produits, dit Lawson, « ce risque existera toujours ».
Globalement, près de 40% de l’huile de palme négociée dans le monde, et 14% du boeuf proviennent de terres déboisées illégalement, selon l’étude. Il en va de même pour un cinquième de tout le soja, un tiers des bois tropicaux, largement utilisés en papeterie.
Celui-ci explique également les propositions mises en avant par la société civile pour remédier au problème.

Le rapport complet (de 158 pages en anglais (1)) est accessible ici (format PDF).

Olivier Petitjean
(Merci à Olivier PetitJean pour son excellent travail)
Source: Observatoire des Multinationales


Notes complémentaires:
Pour en savoir plus lire l'article publié (en anglais)."Majority of Consumer Products May Be Tainted by Illegal Deforestation"
par  Carey L. Biron

1) Ce rapport très intéressant doit par principe et compte tenu de son volume de 158 pages être consulté numériquement, évitez de l'imprimer non seulement par mesure d'économie mais aussi pour ne pas consommer plus de papier que nécessaire dans la finalité.
Être économe en papier c'est participer à la lutte contre la déforestation dans un sens, ne l'oublions pas.

Dans la région de Coulommiers il est intéressant et remarquable de voir combien le "Parc des félins" milite contre la déforestation en portant à la connaissance des visiteurs les conséquences de la culture de l'huile de Palme notamment.

samedi 20 septembre 2014

Danger ! Projets de fracturations hydrauliques !!

Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie s’apprête à autoriser quatre nouveaux permis de recherche exclusif d’hydrocarbures.

Ces octrois font suite à des demandes rédigées en 2010… à l’époque où la fracturation hydraulique n’était pas encore interdite en France.

L’un d’entre eux (au moins), le permis de Gastins n’a strictement rien de conventionnel. Il s’agit d’un permis visant les « tight » autrement dit « les huiles de réservoirs compacts » qualifiés par l’IFPEN de « non conventionnels ». 

L'enquête publique se termine le 22 septembre pour Gastins.


vendredi 22 août 2014

Massacre des bouquetins du Bargy : lettre au Préfet de Haute-Savoie

 
Je tiens à mettre à nouveau en avant cette lettre. 

Envoyée le 18 février, elle n'a toujours pas reçu de réponse !

 La transparence et la vérité ne sont visiblement pas les préoccupations du Préfet de la Haute-Savoie...

Être ainsi dirigé est vraiment triste.







Copie à Monsieur le Président de la République, à Monsieur le Premier Ministre, à Madame  la ministre  de l’Écologie et à plusieurs députés.






Objet : Lettre ouverte. 19 420 (1) citoyens demandent l’arrêt de l’abattage des bouquetins indemnes de brucellose.

Grenoble, le 18 février 2014

Monsieur le Préfet de la Haute-Savoie,

Emblème des montagnes, le Bouquetin des Alpes a failli disparaître après l’invention de l’arme à feu. Suite à la protection des derniers spécimens terrestres, l’espèce a échappé à l’extinction, et a pu être réintroduite dans quelques massifs. Bien que la loi interdise la chasse et l’abattage de ces animaux, vous avez ordonné, en octobre dernier, le massacre de centaines de bouquetins du massif du Bargy, car parmi eux, certains sont atteints de brucellose. Au nom du principe de précaution et pour des motifs économiques, l’Etat a donc décrété l’urgence, et a décidé de procéder à des abattages massifs sans faire de distinction entre les individus malades et les individus sains. A ce jour, l'Etat a tué au moins 234 bouquetins ; et les tirs pourront reprendre dès que les conditions d’enneigement le permettront.
Ces abattages sont contestables. En effet, d’une part, l’infection est circonscrite au Bargy, car les bouquetins ne se déplacent pas vers les autres massifs ; d’autre part, le risque de propagation de la maladie aux autres espèces est extrêmement faible ; ce que confirment plus de 12 000 tests effectués sur des bovins, moutons, chèvres, chamois, cerfs et chevreuils. L’urgence n’étant donc pas avérée, l’ANSES et le CNPN ont insisté – en vain – sur l’importance d’un temps scientifique avant la mise en œuvre de mesures de gestion drastiques.

Je ne peux qu’exprimer ma colère à l’égard des abattages effectués jusqu’à ce jour. Occultant toute possibilité de contestation, l’Etat n'a averti le public qu'au tout dernier moment. Vous n'avez pas respecté le calendrier que vous aviez fixé, sur France 3, le 26 septembre. Du jour au lendemain, 197 bouquetins ont été abattus, dont un grand nombre d’animaux non atteints de brucellose. Cette précipitation est contraire à l’échelonnement que vous avez évoqué dans une lettre adressée au Ministre de l’Ecologie. 
Aucun délai n'a séparé la signature de votre arrêté de son exécution : il était donc impossible de soumettre le sort de ces 197 bouquetins à un juge. Pour que la Justice puisse être saisie, un intervalle de temps n'est-il pas nécessaire entre la prononciation d'un ordre et son exécution ? Sachant, de surcroît, que la situation d’urgence a été scientifiquement réfutée, les conditions d'exercice de votre autorité m'interrogent. D’ailleurs, à l’instar de la FRAPNA, de la LPO et du CSRPN, comment ne pas déplorer l'opacité autour des abattages massifs ?
 Pour le vice-président de la commission faune du CNPN, « ordre a été donné de la préfecture de ne pas effectuer de prélèvements à but scientifique sur les cadavres, obérant ainsi lourdement les études en cours ». (5) Je reste convaincu que l'absence totale de contrôle sérologique sur les animaux abattus est délibérée, et vise à masquer la réalité de chiffres pouvant remettre en cause la contestable pertinence des choix passés et à venir de l’Etat.

En novembre dernier, le juge des référés s’est prononcé sur l’urgence à suspendre l’exécution de votre arrêté – et non sur sa conformité à la loi. Pour prendre sa décision, le juge des référés s'est appuyé sur une donnée inexacte soutenue par l’Etat. Ainsi, lors de l’audience, votre représentante a déclaré qu'il restait un nombre de bouquetins significativement inférieur aux effectifs réels ; ce qui lui a permis de prétendre – à tort, je le crains – que le nombre de bouquetins restant à abattre était dérisoire en regard du nombre de bouquetins déjà abattus. Considérant qu’ayant été fait, le mal n’était plus à faire, le juge des référés n’a pas retenu l’urgence à suspendre l’arrêté. Si l’Etat avait fourni des chiffres conformes à la réalité, l'urgence eût été avérée, et le juge eût pu décider de suspendre l’arrêté. Au-delà de ce référé, la justice se prononcera sur le fond de cette affaire, mais le délai de la procédure joue en faveur de votre arrêté puisque l’audience aura sans doute lieu après le 30 septembre 2014, date d’expiration de l’application de l’arrêté. Quoi qu’il en soit, en ordonnant ces abattages massifs, l’Etat n'a pas organisé de consultation publique, et n'a pas respecté la solution retenue par le Conseil National de Protection de la Nature.


Les bouquetins non contaminés, que la loi protège, devaient être épargnés. Au vu de ces éléments et des articles L 120-1-1° et L 411-2-4° du code de l'environnement, je ne doute pas de l'illégalité de votre arrêté, et je vous demande donc de l'abroger. De plus, votre arrêté n’autorise pas l’abattage des animaux de moins de cinq ans, mais l’âge d'un bouquetin est très difficile à déterminer à distance de tir (impossible chez les femelles).
 Considérant la précipitation des opérations, comment ne pas s’interroger sur la concordance de l’arrêté et de son exécution ? Lors de l'audience en référé, votre représentante a affirmé qu’en cas d'hésitation sur la détermination de l'âge d'un bouquetin, l'Etat faisait toujours le choix de ne pas abattre l'animal en question. Afin de donner à l’Etat l’occasion d’étayer cette affirmation, je vous adresse une demande de la liste des bouquetins abattus classés en fonction de leur âge et de leur sexe.

En septembre, l'ANSES évoquait l’importance de l’ouverture d’une saisine sur la vaccination. Cette saisine n'est toujours pas à l'ordre du jour. Comment expliquer cette latence autour d’un sujet aussi décisif et crucial que la vaccination ? L’Etat se soucie-t-il de la préservation de la Nature ? Si oui, comment expliquer l’absence de surveillance clinique et sanitaire, durant plus d’une décennie, d’une espèce réintroduite, protégée et facilement observable ? Effective dans certains massifs, notamment en Isère, une vigilance, même ponctuelle, des services de l'Etat aurait pu permettre de gérer l'infection à sa racine dès 1999 ! Plutôt que de payer le prix de sa négligence, l’Etat opte pour la solution la plus expéditive en abattant des centaines de boucs émissaires. N’épargnant pas les animaux sains, ce massacre nuit gravement à la Nature. L’Etat doit donc fournir des efforts visant à compenser cette atteinte, d’une part, en s’engageant à assurer un minimum de suivi des populations réintroduites, d’autre part, en s’engageant à maintenir l’interdiction de la chasse au Bouquetin durant les trente prochaines années.

Emblèmes de la biodiversité, les bouquetins non contaminés, que la loi protège, doivent être épargnés ; et nous sommes, à ce jour, 19  420 à demander l'arrêt de l'abattage systématique des bouquetins du Bargy de cinq ans et plus, et à exprimer notre désaccord avec toute décision ultérieure d'abattage de bouquetins dont le statut sérologique est soit inconnu soit négatif à la brucellose. En somme, 19 420 citoyens demandent à l’Etat de respecter l'avis du Conseil National de Protection de la Nature.
Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet de la Haute-Savoie, en l'expression de ma haute considération, et en la sincérité de mon engagement envers une Nature qui est indissociable du bien commun.

Matthieu STELVIO
Défenseur et initiateur de la pétition Stop à l’abattage des bouquetins du Bargy.


1)  "Coulommiers  Écologie" (association fondée en 1982) demande à tous ceux qui le pourront de signer la pétition lancée pour la sauvegarde des bouquetins du Bargy, près de 45 000 personnes ont signé, nous devons atteindre les 50 000 signataires !
La pétition  sera remise au Préfet de Haute Savoie et à la ministre de l'Écologie.
Pour signer la pétition, cliquez ici.