vendredi 25 octobre 2013

Pour un nouveau statut juridique de l'animal



Une pétition est lancée par la Fondation 30 Millions d'Amis afin que les animaux soient reconnus comme des êtres vivant à part entière et non comme des objets!

En signant cette pétition, vous ferez entendre la voix des animaux et permettrez à la Fondation 30 Millions d’Amis de renforcer la pression de l’opinion publique sur le ministre de la Justice et le législateur.



À l'attention de Christiane Taubira, ministre de la Justice

Le pays des Droits de l’Homme ne serait-il pas assez éclairé pour reconnaître les droits des êtres vivants doués de sensibilité ? Nos concitoyens sont parmi les plus favorables au respect du bien-être animal : pour 90% d’entre eux, il fait même partie intégrante de la famille (Ipsos, 2004). Plus de 200 ans après sa rédaction en 1804, notre Code civil n'a toujours pas évolué et considère encore les animaux comme des "biens meubles" (art. 528). Il accuse donc un décalage certain avec la mentalité contemporaine qu'il est grand temps de combler. Aujourd’hui, l'animal est devenu une préoccupation sociale suffisamment forte pour que le législateur s'interroge sur une nouvelle définition de son régime juridique, comme l'a déjà fait la plupart de nos voisins européens.

Je m'associe donc à la demande de la Fondation 30 Millions d'Amis de faire évoluer le régime juridique des animaux et demande au législateur de retirer l’animal du droit des biens et de créer dans le Code civil, à côté des “Personnes” et des “Biens” une troisième catégorie pour les “Animaux”.

En ce sens, je soutiens la proposition visant à modifier l’intitulé du Livre II du Code civil comme suit : “Des animaux, des biens et des différentes modifications de la propriété” avec un Titre 1er “Des animaux” où il devra être spécifié que l’animal est un être vivant et sensible.








dimanche 20 octobre 2013

Réforme de la législation sur le commerce des semences ?... Ecrivez aux députés européens!


Réforme de la législation européenne sur le commerce des semences
Campagne initiée par KOKOPELLI auprès des députés européens français

Voilà le texte que nous vous proposons d'envoyer aux députés européens membres de la Commission Agriculture du Parlement Européen. Vous pouvez copier/coller ce texte et l'envoyer par courriel directement à partir de votre messagerie. Vous trouverez les adresses pour vos courriels à envoyer aux des députés en bas du post.

Vous pouvez également poster un message sur leur page Facebook, lorsqu'ils en ont une !


Objet : URGENT - Réforme de la législation sur le commerce des semences

Madame, Monsieur le député,

La proposition nouvelle de Règlement européen sur le commerce des semences est actuellement en discussion à la Commission Agriculture du Parlement Européen, dont vous êtes l’un des membres.
Cette réforme se présente sous un jour très défavorable pour la biodiversité agricole et en particulier pour la mise sur le marché, dans des conditions trop restrictives voire impossibles à remplir, des semences de variétés anciennes ou nouvelles, obtenues par pollinisation ouverte et appartenant au domaine public (non protégées par des droits de propriété intellectuelle - DPI).

En définitive, la législation européenne sur le commerce des semences, en faisant correspondre exactement les critères d’octroi des DPI sur les variétés végétales avec les critères d’autorisation des semences sur le marché, a fait du Catalogue Officiel le pré carré exclusif des variétés appropriées, qui occupent aujourd’hui une place largement dominante sur le marché des semences. Aucune règle spécifique n’a jamais été prévue pour les variétés appartenant au domaine public, notre patrimoine commun, lequel ne correspond pas aux critères de l’autorisation de mise sur le marché/DPI. Cela a conduit à rendre nos variétés anciennes du domaine public illégales et à appauvrir considérablement notre biodiversité cultivée, ainsi que l’a relevé la FAO à d’innombrables reprises (80% de la biodiversité agricole a disparu depuis 1950).

Cela est inacceptable : nous refusons que nos biens communs soient rendus illégaux. Aucune justification de type sanitaire ou environnemental n’a jamais été donnée pour cela. Cette situation découle uniquement d’une politique autoritaire et excessivement interventionniste, qui visait dans les années 60 à industrialiser notre agriculture pour la rendre plus productive. Cet objectif doit être adapté aux impératifs actuels : durabilité des pratiques agricoles et préservation de la biodiversité.

La législation actuelle sur le commerce des semences, de même que la proposition nouvelle de la Commission Européenne (DG SANCO), qui concernent les variétés appropriées à l’usage de l’agriculture industrielle, sont totalement inadaptées à ces objectifs nouveaux. La proposition nouvelle de Règlement, en particulier, si elle feint de les considérer, réduit en réalité leur portée à néant.
C’est pourquoi nous vous demandons, en tant que membre de la Commission Agriculture, de plaider pour que toutes les variétés à pollinisation ouverte du domaine public soient exclues du champ d’application de cette législation. Il s’agit de la solution juridique la plus simple, car d’innombrables amendements seraient nécessaires pour rendre la proposition de Règlement compatible avec les objectifs susvisés.
Pour la régulation de certains paramètres essentiels sur les semences, tels que le taux de germination ou la qualité sanitaire (qui sont des critères absolument marginaux dans la législation actuelle), les garanties applicables aux « semences standard » (telles que définies dans la législation actuelle) sont tout à fait suffisantes. Elles pourraient être reprises dans un autre acte réglementaire simple, que le Parlement pourrait inviter la Commission à rédiger prochainement.

Confiant dans votre volonté de faire primer l’intérêt commun sur les intérêts commerciaux de quelques entreprises multinationales et d’exercer votre mandat de manière intègre et responsable,

Je vous remercie, par avance, pour votre engagement dans ce débat très important, et vous prie de croire, Madame, Monsieur le député, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Nom / Prénom / Adresse




* * *
Proposition d’amendements  (en Anglais)
AMENDMENTS
Proposal for a REGULATION OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL
On the production and making available on the market of plant reproductive material
(plant reproductive material law)
Article 1
Scope

This Regulation lays down rules on:

   1. the production, with a view to making available on the market, of plant reproductive material protected by intellectual property rights ; and
   2. the making available on the market of such plant reproductive material.

Article 2
Exclusions

This Regulation shall not apply to plant reproductive material:

   1. belonging to the public domain;
   2. intended solely for testing or scientific purposes;
   3. intended solely for breeding purposes;
   4. intended solely for, and maintained by, gene banks, organisations and networks of conservation of genetic resources, or persons belonging to those organisations or networks;
   5. exchanged in kind between persons other than professional operators.

Article 3
Definitions

For the purposes of this Regulation, the following definitions shall apply:

   1. ‘public domain’ means plant reproductive material not protected by any kind of intellectual property rights
   2. …



Membres titulaires de la Commission Agriculture (à contacter en priorité) :

    * José BOVÉ
      Vice-président
      Groupe des Verts/Alliance libre européenne
      France Europe Écologie
      mail : jose.bove@europarl.europa.eu
      https://www.facebook.com/pages/José-Bové/117329398312147?sk=wall
    * Eric ANDRIEU
      Membre
      Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen
      France Parti socialiste
      mail : eric.andrieu@europarl.europa.eu
    * Michel DANTIN
      Membre
      Groupe du Parti Populaire Européen (Démocrates-Chrétiens)
      France Union pour un Mouvement Populaire
      mail : michel.dantin@europarl.europa.eu ET dantin.michel@sp-eurodepute.eu
      https://www.facebook.com/michel.dantin.1
    * Agnès LE BRUN
      Membre
      Groupe du Parti Populaire Européen (Démocrates-Chrétiens)
      France Union pour un Mouvement Populaire
      Mail : agnes.lebrun@europarl.europa.eu
      https://www.facebook.com/agnes.lebrun.1

* * *

Membres suppléants de la Commission Agriculture :

    * Jean-Paul GAUZÈS
      Membre suppléant
      Groupe du Parti Populaire Européen (Démocrates-Chrétiens)
      France Union pour un Mouvement Populaire
      Mail : jean-paul.gauzes@europarl.europa.eu
      http://www.jeanpaulgauzes.eu/contact.php
    * Sylvie GOULARD
      Membre suppléant
      Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
      France Mouvement Démocrate
      Mail : sylvie.goulard@europarl.europa.eu
      https://www.facebook.com/sgoulard
    * Patrick LE HYARIC
      Membre suppléant
      Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
      France Front de gauche pour changer d’Europe
      Mail : patrick.lehyaric@europarl.europa.eu
    * Marine LE PEN
      Membre suppléant
      Non-inscrits
      France Front national
      Mail : marine.lepen@europarl.europa.eu
      https://www.facebook.com/MLP.officiel
    * Véronique MATHIEU HOUILLON
      Membre suppléant
      Groupe du Parti Populaire Européen (Démocrates-Chrétiens)
      France Union pour un Mouvement Populaire
      Mail : veronique.mathieuhouillon@europarl.europa.eu

Vous pouvez également imprimer la lettre adressée à chacun des membres de la Commission Agriculture, y inscrire vos coordonnées, la signer et l'envoyer par la Poste.

L'Union Ecologiste et  l'Union des Amis et Protecteurs de la Nature soutiennent cette action.




L'association KOKOPELLI dénonce avec force qu'elle  ne cautionne strictement pas la page "Kokopelli" sur Facebook. 
Facebook, et autres "réseaux sociaux" virtuels, constituent des instruments privilégiés pour la CIA et autres agences de surveillance globalistes: les citoyens se livrent aux psychopathes en toute complaisance, de fausses révolutions sont impulsées sous contrôle occidental, des centaines de millions d'êtres humains passent une partie de leur vie à non-communiquer plutôt que de se connecter aux forces vives de la Terre-Mère... Et nous ne cautionnons pas plus la page Wikipedia sur Kokopelli: un chef d'oeuvre de désinformation, de mensonges, de références à de pseudo-journalistes au service de la mafia de l'agro-chimie... et de fautes d'orthographe.

vendredi 18 octobre 2013

Les syndicats corrompus, manipulateurs, politisés !? ... Il y en a assez !



Lundi, un ancien haut responsable des organisations patronales françaises, Denis Gautier-Sauvagnac, a avoué avoir secrètement financé les principales confédérations syndicales françaises à hauteur de dizaines de millions d’euros. 


Le pourcentage de travailleurs syndiqués en France (1949-2004)



 L’ancien chef de la Fédération patronale de la Métallurgie a reconnu devant le juge que des retraits de 16,5 millions d'euros en liquide des caisses de l'Entraide professionnelle des industries et des métaux étaient destinés aux syndicats. Ces paiements se sont échelonnés entre 2000 et 2007.

 L’affaire remonte aux luttes intestines au sein des couches supérieures de la bourgeoisie qui se préparait à mener des attaques contre les retraites sous le président Nicolas Sarkozy en 2007.
Déjà en 2004, le ministère des Finances étudiait les retraits illicites des comptes de la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) que dirigeait Gautier-Sauvagnac. Ce dernier était considéré comme un rival de Laurence Parisot, dirigeante du Medef, et en désaccord avec Sarkozy sur certains dossiers. En 2007, Gautier-Sauvagnac a comparu pour "abus de confiance" et pour "travail dissimulé", pour avoir versé à des salariés de l'UIMM, en espèces, des compléments de rémunération. Arnaud Leenhardt, l'un de ses prédécesseurs à la tête de l’UIMM (1985-1999), a affirmé le 9 octobre que les bénéficiaires des enveloppes d'argent liquide étaient « les cinq syndicats représentatifs …


Le nombre de journées de grève (en milliers, 1975-2004)




 Ce sont bien les syndicats, comme il l'a dit ». Il s'agit de la Confédération générale du travail (CGT), la Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération française de travailleurs chrétiens (CFTC), la Confédération générale des cadres (CGC) et la Confédération générale du travail - Force ouvrière (CGT-FO) Leenhardt a expliqué la nécessité pour la bourgeoisie de s'entourer de syndicats qui fonctionnent comme des organisations policières pour réprimer la classe ouvrière: « Le patronat avait besoin de syndicats qui soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d'avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail ».
 Lundi, Gautier-Sauvagnac est revenu sur ses précédentes déclarations au tribunal. « En réalité, je reconnais que je n'ai pas été assez clair jusqu'à présent et je confirme ici les propos d'Arnaud Leenhardt », a-t-il déclaré. Il n’a pas voulu donner le nom des personnes qui touchaient l’argent de l’UIMM, par crainte que leurs organisations ne subissent la colère irréversible des travailleurs. 

Gautier-Sauvagnac a précisé que ces aides se présentaient sous deux formes. La première, sous forme de chèques, « concernait des achats d'espaces publicitaires à prix d'or ou des locations de stands, également à prix d'or, ou encore par l'achat de journaux syndicaux », a énuméré l'ancien patron en précisant qu'il s'agissait là en réalité « d'une façon d'habiller les contributions » au financement des syndicats. « Mais, cela n'était pas suffisant, c'était un prétexte qui avait ses limites », a-t-il poursuivi en expliquant que le reste des aides étaient données « en liquide » de façon « plus discrète ».

 Dominique Renaud, responsable du service comptabilité de l’UIMM, a décrit le mode de fonctionnement: « Une fois par semaine, je me rendais dans le bureau de M. Gautier-Sauvagnac pour signer les règlements de l'UIMM. (...) Si M. Gautier-Sauvagnac avait besoin de récupérer de l'argent, il me disait : 'Il faudra tant d'argent.' J'avais pris le rythme de sortir à chaque fois 200 000 euros ». Jacques Gagliardi, ancien directeur des études de l'UIMM, avait déclaré en 2008 que Pierre Guillen, prédécesseur de Gautier-Sauvagnac à la tête de l'UIMM, « donnait des sommes en liquide à des syndicats … Concernant la CGT, il m'avait dit qu'il leur donnait quelques centaines de milliers de francs tous les ans ». 

 Les syndicats n’ont pas démenti les propos tenus par Gautier-Sauvagnac. Par l’intermédiaire d’un haut responsable, la fédération de métallurgie de la CFDT reconnaît avoir reçu une aide financière de l’UIMM pour « des remboursements de frais de participation à des réunions paritaires qu'elle a perçus de l'UIMM entre 2002 et 2006 inclus, pour un montant total de 21.626,13 euros ».

 Il ajoute : « Moi, personnellement je n'ai jamais entendu parler d'enveloppes. En revanche, oui, l'UIMM nous a aidés en achetant des pages publicitaires dans nos journaux ou en louant un stand lors de nos congrès. Quand nous avons été perquisitionnés dans le cadre de l'affaire UIMM, tout était dans nos comptes, la traçabilité de ces opérations était très claire. Nous n'avons rien à cacher ».

 La CFDT affirme avoir remis à la justice des documents montrant une comptabilité transparente. Cependant, étant donné que l’argent donné par l’UIMM était en liquide, il n’apparaîtrait vraisemblablement pas dans le bilan comptable de l’organisation.
 Ces révélations constituent une preuve flagrante de la collaboration entre l’Etat, le patronat, et les syndicats contre la classe ouvrière.
 Après des décennies où les travailleurs ont abandonné les syndicats en masse, les bureaucraties syndicales sont devenues des coquilles vides, financées et pilotées par l’aristocratie financière. Le rapport Perruchot, supprimé l’année dernière par les parlementaires, a documenté l’absence totale de base financière indépendante chez les syndicats : « Presque 4 milliards d’euros qui sont vraisemblablement consacrés annuellement à l’activité syndicale en France. L’essentiel de ces moyens (90 pour cent) semble provenir de l’exercice du droit syndical dans les entreprises et la fonction publique, tandis que les contributions directes des syndiqués sous forme de cotisations n’en représenteraient, après déduction de l’aide fiscale, que 3 à 4 pour cent ».

 Cette dépendance des syndicats vis à vis de l’Etat n’est que le reflet financier de l’effondrement des bases ouvrières des syndicats et de leur suppression des luttes sociales.

 Le pourcentage de travailleurs syndiqués en France (1949-2004) Le nombre de journées de grève (en milliers, 1975-2004).
Ces graphiques démontrent l’effondrement des syndicats comme organisations de la classe ouvrière ou de la lutte des classes. Leur rôle réactionnaire et pro-capitaliste apparaît dans tous les plans sociaux et dans toutes les attaques contre les acquis sociaux, comme les retraites, en France et à travers l’Europe. Ils négocient d’abord ces mesures d’austérité avec le patronat et l’Etat. Ils visent ensuite à empêcher que les mobilisations sociales contre l’austérité ne se transforment en une grève générale du prolétariat : ceci menacerait de déclencher une lutte révolutionnaire contre les sources de leur financement. Ces données soulignent la nécessité de créer de nouveaux organismes de lutte de la classe ouvrière, et un nouveau parti politique pour donner aux luttes une perspective socialiste.

 Le scandale de l’UIMM révèle toute l’histoire du processus par lequel les syndicats se sont transformés d’organisations de défense de la classe ouvrière en instruments de la réaction impérialiste.
Gautier-Sauvagnac a déclaré que ses contributions aux syndicats « étaient une forme d'appui que, depuis des décennies, l'UIMM apportait à des organisations de salariés et patronales ». Cette caisse d’Entraide pour les industries et les métaux avait été créée en 1972. Elle préparait la contre-offensive de la bourgeoisie de la fin des années 70, en réponse à la montée des luttes ouvrières après la grève générale de 1968. Cette contre-offensive a fini par détruire une grande partie de l’industrie sidérurgique du nord de la France, avec des fermetures d’usines et des licenciements de masse qui ont dévasté ces régions.
 Le Parti communiste français (PCF) stalinien et ses dirigeants syndicaux, terrifiés par l’initiative révolutionnaire des masses ouvrières en 1968, ont poursuivi leur intégration dans l’appareil de l’Etat, par le biais d’une alliance avec le Parti socialiste (PS). En même temps, une couche d’étudiants ex-radicaux liés à des mouvements petit-bourgeois, telles la Ligue communiste révolutionnaire (prédécesseur du Nouveau Parti anticapitaliste) ou Lutte ouvrière, ont trouvé des postes et des revenus au sein de cette même bureaucratie. Ces partis, qui servent d’appui au PS et à l’administration réactionnaire du président François Hollande, insistent aujourd’hui pour dire que seuls les syndicats peuvent diriger les luttes ouvrières. Ceci démontre comment la « gauche » petite-bourgeoise tout entière est devenue, tout comme la bureaucratie syndicale, une force réactionnaire inféodée aux conspirations des banques et de l’aristocratie financière.

 Anthony Torres



C'est purement honteux et on comprend mieux pourquoi ces organisations syndicales dites "représentatives" tiennent le devant de la scène, ce sont des corrompus, des manipulateurs qui ont que faire de l'intérêt général, ce qui compte pour eux ce sont leurs petits intérêts personnels  (1)... il n'y a qu'à se pencher sur les résultats obtenus en ce qui concerne les retraites par exemple...
Aujourd'hui on voit combien ils  cherchent à casser les syndicats indépendants  nous avons des témoignages à ce sujet.
 Souvent les syndicats corrompus mettent en avant le fait qu'ils sont considérés comme  "représentatifs" (CGT, FO, CFDT...) on voit bien que tout ceci relève d'une stratégie qui pour l'avenir même des droits des travailleurs apparaît comme très préoccupante. La liberté d'expression syndicale se résume à bien peu de choses...ainsi les autres organisations syndicales dont la Confédération Nationale du Travail (CNT) qui a pourtant participé à la libération de Paris....se voit au rang des laissés pour compte...et il y en a d'autres mais cet exemple est assez clair...
Ces organisations syndicales dites "représentatives" quand elles mènent des actions cherchent à ratisser large (comme les partis politiques) ce qui pourrait se résumer en un "TOUS ENSEMBLE".... Mais sans les autres !
Là si ce n'est pas de la manipulation et de la discrimination c'est quoi?
On a vu par exemple à Coulommiers comment les autres organisations syndicales CGT et FO ont engagées des actions purement médiatiques en utilisant les organes de la presse locale afin d'amener les usagers du Centre hospitalier de Coulommiers à s'interroger sur la fermeture de 30 lits  de médecine suite au départ d'un médecin hospitalier (2).
Un grand battage où se retrouvaient dans la rue toujours les mêmes personnages qui ont colportées des informations  amalgamées (3) pour tenter d' attirer l'attention des citoyens et citoyennes, mais surtout celle des employés les élections professionnelles  approchent et ils tiennent à garder leurs privilèges sans aucun partage, une forme de syndicalisme de plus en plus contestable pour ma part.

Et, quand l'on voit le résultats il n'y a pas de quoi pavoiser : deux pétitions lancées sur l'Internet ont rassemblées respectivement 33 signatures et 3 signatures, là une question se pose: les syndiqués de ces deux organisations ont-ils au moins signé?...sont-ce les usagers? Ou les auteurs des pétitions tout simplement?...
Et les personnels qui représentent près de 1000 agents dans cet établissement comment se fait-il qu'ils ont pas signé?...
Nous sommes devant une grande esbrouffe, il est vrai qu'on commence à banaliser la médiocrité en lui accordant même la première place dans la presse, et là c'est très inquiètant tout autant pour la qualité et la crédibilité  des informations dispensées. 

Nous y reviendrons après avoir fait le tour de cette affaire qui pue de plus en plus...


1) Pour la plupart et comble de tout ils parlent des conditions de travail des agents alors qu'ils ne sont pas dans les services  pour la grande majorité de ces pourfendeurs.

2) Fermeture qui apparaît comme temporaire.

3) Sans se préoccuper que la situation dénoncée publiquement pouvait porter atteinte au Centre hospitalier de Coulommiers comme


Ce post est fait dans le souci d'informer de la situation des organisations syndicales en France, sans pour autant prendre une position qui pourrait être teintée politiquement.Notre seul souci est de rechercher l'information la plus juste possible.

lundi 7 octobre 2013

Le devenir du Centre hospitalier de Coulommiers en question ?

30 lits de médecine générale fermés au Centre hospitalier de Coulommiers ?...

30 lits de médecine générale ont été fermés  au Centre hospitalier de Coulommiers suite à la démission de son médecin-chef.

Cet établissement de santé n'avait pas besoin de cette situation compte tenu du contexte actuel où malheureusement la seule logique retenue est purement comptable.



Le Syndicat Autonome Santé (SSRC-SAS) est intervenu auprès de la Direction du Centre hospitalier  ainsi qu'auprès du Député-Maire de Coulommiers ( Président du Conseil de surveillance)  pour qu'une solution soit trouvée afin que ce service de médecine de 30 lits puisse réouvrir dans les meilleurs délais possibles.

Il apparaît qu'un médecin a postulé pour remplacer le Docteur BARJONET et qu'il faut lui laisser le temps de se dégager de ses activités actuelles.

Ce que nous constatons c'est que c'est le deuxième médecin-chef qui démissionne du Centre hospitalier de Coulommiers en quelque mois.

Nous sommes en droit de nous interroger sur les orientations qui pourraient être prises pour l'avenir.

Le Syndicat Autonome Santé rappelle son intervention auprès des principaux acteurs déjà en mars 2012,  il est étonnant de constater que l'actualité démontre que l'on avance pas réellement vers une progression adaptée de l'offre de soins dans notre région aux réels besoins et ceci est d'autant plus préoccupant que la population ne cesse d'augmenter !

Lors d'un comité de suivi relatif au projet d'établissement ces deux médecins-chefs avaient émis des remarques concernant certaines orientations  de la Directrice commune aux trois hôpitaux qui souhaitait mettre en avant notamment  la chirurgie ambulatoire, prenant pour exemple l'Hôpital de Nemours qui était pour nous tous un très mauvais exemple car ce dernier a fermé sa maternité et ses chirurgies...?...mais qui démontrait toutefois le peu de connaissance en la matière des hôpitaux seine-et-marnais.



Extrait de notre intervention:



"Le Centre hospitalier de Coulommiers est un établissement très bien placé géographiquement en Seine-et-Marne, ses services sont performants et les personnels sont à la hauteur de toutes les interventions et soins pouvant être réalisés pour les usagers, sachant que les cas d'extrème urgence, ou nécessitant des moyens particuliers sont en toute logique dirigés vers les services extra-muros  ayant la capacité de les traiter.

Le Centre hospitalier de Coulommiers est lui même un établissement performant qui ne saurait être déconsidéré par de quelconques orientations et/ou sous de quelconques prétextes quels qu'ils soient.
...(...)...
La région de Coulommiers mérite un hôpital performant encore faut-il comprendre que les enjeux de demain ne sont pas liés à la centralisation des moyens mais bien à l'expansion, de ces derniers,
sans laquelle une société ne saurait progresser.

Le nouvel hôpital de Jossigny pouvait être un exemple pour ceux qui défendent le service public hospitalier, il devient de plus en plus terne par sa dérive (service de radiothérapie sous contrôle
majoritairement  privé etc)...

Ce nouvel hôpital fonctionnera déjà à flux tendu en ce qui concerne la radiothérapie...avec probablement d'autres conséquences, mais là la responsabilité de Monsieur Claude Evin sera pleine et entière...

Ce nouvel hôpital sera déjà saturé car il n'a pas assez de lits (460lits...?...)  nous nous étions déplacés à la mairie de Jossigny, en février 2007, pour consulter l'ensemble du dossier , pièce par pièce, nous avons suivis de très près sur le terrain même les différentes étapes de l'ouvrage (qui est presque à l'identique du Centre hospitalier de Douai...) ...(...)... nous estimons que vouloir orienter les lits d'autres services de chirurgies (comme Meaux, la clinique de Saint-Faron, ou encore pourquoi pas de l'Hôpital de Coulommiers) est purement impensable !

Ces "orientations" vous n’en doutez pas contribueraient à avoir de graves incidences sur le devenir de notre établissement qui après avoir été privé des 30 lits de sa "Maison de retraite", subirait des dommages économiques qui pourraient lui être fatal, il est temps de responsabiliser tous ceux qui voudraient la mort de cet établissement exemplaire..."

Ceci écrit nous n'avons pas l'impression que notre région soit considérée à sa juste valeur il apparaît urgent de donner plus de moyens au Centre hospitalier de Coulommiers afin que ses services fonctionnent dans les meilleures conditions possibles, il est tout autant urgent que les personnels soient mieux écoutés particulièrement quand ils éprouvent des difficultés c'est là une question de bon sens et surtout d'humanité, et il est tout autant inacceptable que les usagers aient à souffrir de la fermeture de 30 lits qui même temporaire n'est pas sans créer des difficultés supplémentaires aux usagers (hospitalisations à Meaux, voire à Jossigny - déjà saturé - voire ailleurs... ).

Il serait temps de se poser bien des questions sur les raisons qui ont fait que deux médecins renommés ont  démissionnés...

La région de Coulommiers se doit d'avoir un Centre hospitalier à la hauteur de ses besoins c'est là une réalité incontournable !

Communiqué de "La Vie Hospitalière" 




L'essentiel est écrit dans ce communiqué et "Coulommiers Ecologie" s'interroge sur la politique engagée réellement par les élus dont Monsieur Riester (Député-maire et tout autant Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier, en effet nous rappelons que la ville avait racheté pour 93.000 euros un terrain appartenant au Centre hospitalier de Coulommiers afin d'y faire construire une MAS pour le seul bénéfice de la Fondation des Caisses d'Epargne et de la Solidarité (quelle solidarité...?..il faut un peu plus de surveillance de ces établissements et un peu plus de transparence...) le temps nous permettra d'y voir plus clair, car rappelons que suite à cette opération (menée très discrètement) on a vu la suppression de 30 lits de la Maison de retraite de l'Hôpital Abel-Leblanc...dit établissement qui devait aussi être vendu ???
 Et les dernières volontés d'Abel Leblanc ils en font quoi ???
 Et, la Fondation Abel-Leblanc ils en font quoi aussi ???
Beaucoup d'interrogations aussi quant aux actions qui ont été engagées à Coulommiers...pas très respectueuses de biens des choses, la dignité elle semble en avoir pris un sérieux coup.

Nous y reviendrons.

A propos de la voie de contournement




La voie de contournement de Coulommiers pour les automobilistes qui vont sur Chailly-en-Brie, la Ferté gaucher (etc) a été une bonne réalisation (dans la théorie...) afin de désengorger Coulommiers.
Malheureusement cette opération qui a représenté un investissement important est devenue dans la pratique une cause de dépenses en carburant supplémentaires pour ceux qui habitent Coulommiers notamment, et de là tout autant une perte de temps et une pollution supplémentaire.

On peut estimer à un plein de perdu (par an) pour une personne qui est obligée de prendre ce détournement  soit (environ) 60 euros. 

Merci au Député-Maire, quelle riche idée que d'avoir mis en sens interdit la rue qui menait directement à l'Avenue de Strasbourg et de là au centre ville.

En dix années (pour donner une idée de grandeur) ce sont 600 euros que les conducteurs auront dépensé en plus et ce n'est pas rien!


L'accès direct au centre ville n'est plus possible et il faut faire un détour  de  plus de 2 kilomètres  pour  aller vers l'avenue de Strasbourg... 
C'est loin d'être génial!





samedi 5 octobre 2013

Plus bornés ?...

Incroyable, mais bien réel ! 

Je porte à la connaissance des columériens et columériennes ainsi qu'à tous ceux qui utilisent certaines voies qu'il y a de réels risques en les empruntant et particulièrement la nuit.

Ainsi un conducteur de voiture voulant tourner à gauche pour se diriger vers le Centre hospitalier de Coulommiers, de nuit, et venant probablement de Jouarre, ou de la Ferté-sous-Jouarre, a manqué de se retrouver dans un profond fossé  le conducteur ayant été ébloui par les phares d'une voiture venant de Coulommiers, il s'est basé à la balise.
La voiture venant de Coulommiers s'est arrêtée afin de permettre au véhicule de faire une marche arrière  et ainsi pouvoir reprendre la voie.
Toutes les personnes qui ont des éléments, des témoignages à apporter sont priés de m'écrire à l'adresse de messagerie ci-dessous:

jeanne.corelia@gmail.com

Il faut reconnaître que cet endroit est dangereux, et s'étonner du laxisme des autorités, car il y a aucun éclairage de cette voie et ce qui est grave : la balise est mise à presque 10 mètres du bord droit de la chaussée...?...
Sans oublier le profil et l'état de la voie (dont aucun panneau précise sa détérioration avancée).

Les interventions auprès du Maire (Député en plus...les cumuls de mandats personnellement je ne suis pas pour, mais c'est une autre histoire) ne semblent pas avoir des suites sérieuses, pourtant un syndicat est intervenu et ceci dès décembre 2012 selon le document que j'ai en ma possession et que je pense pouvoir publier très prochainement.
On se moque bien du monde à Coulommiers d'autant que depuis décembre (la balise n'ayant  pas été bougée pour autant à cette occasion) ont été posés des panneaux d'indication du Centre hospitalier de Coulommiers à même la terre et en contre bas...il y en a au moins pour plus de 3.000 euros (si ce n'est pas plus ! ) pour ces deux panneaux!
Les columériens et columériennes aimeraient plus d'explications sur les dépenses engagées par la ville, car il y a des priorités qui ne sont pas prises en considération (manque d'éclairage dans des lieux empruntés par les secours, les usagers etc, état des routes déplorables et dangereuses pour ceux qui utilisent des motocyclettes (par exemple) etc etc...

A qui profite cette opération ? Un peu plus de transparence apparaît être de bon aloi...mais il est vrai qu'il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut point ouïr.

Toujours est-il la voie est toujours aussi abimée et dangereuse, il y a aucun éclairage, et (bien évidemment quand l'on connaît tous ces gens qui ont la main mise sur la ville) la balise est restée là où elle ne devrait pas être, en clair on se moque bien de la sécurité des gens d'autant qu'il y a aucun trottoir, les piétons doivent marcher dans l'herbe et près du fossé, quand il pleut c'est loin d'être agréable, il ne faut pas se promener avec une poussette l'espérance de vie est limitée...

Allez faire un tour du côté de la zone industrielle (en passant surtout la nuit) et vous verrez des réverbères tous les dix mètres et de chaque côté de la chaussée (sans compter les éclairages des sociétés)  c'est purement abusif et en définitive ce sont les habitants qui payent la facture.


La pollution lumineuse est tout autant très préoccupante, mais ce n'est pas le sujet.
Il faudra bien que soit pris sérieusement en considération certaines situations qui font que certaines voies à Coulommiers sont dangereuses.

Le premier magistrat de la ville ayant été informé il endosse inévitablement sa responsabilité par déni en cas d'accident.

C'est à suivre de très près et nous allons faire le tour de la région car il  est vrai qu'il y a bien des choses qui ne vont pas à Coulommiers.



Une balise posée correctement

jeudi 3 octobre 2013

Journée Internationale pour stopper la fracturation hydraulique, le 19 octobre 2013




Pour un Global Frackdown!

A propos du Global Frackdown


La fracturation hydraulique est intrinsèquement dangereuse et les méfaits de cette industrie ne peuvent pas être entièrement atténués en développant des règles pour la fracturation. Nous dénonçons la couteuse et mensongère campagne de relations publiques menée par les grandes compagnies pétrolières et gazières et exhortons nos représentants locaux, régionaux et nationaux à rejeter la fracturation hydraulique. Nous sommes unis dans un mouvement mondial et appelons nos gouvernements à contribuer à un avenir énergétique renouvelable et soutenable et à empêcher l’usage de la fracturation hydraulique ou le développement d’infrastructures associées dans nos collectivités ou communautés. Nous sommes les collectivités qui luttons contre la fracturation hydraulique, l’extraction du sable de fracturation, les gazoducs, les oléoducs, les stations de compression, les terminaux de GNL, les exportations de gaz naturel, gaz de charbon, etc. La fracturation ne fait pas partie de notre vision pour un avenir énergétique propre et devrait être interdite.

Qu’attendre de cette journée d’action?

    * Une occasion d’accroître l’attention des médias locaux en intégrant des événements locaux dans une journée mondiale d’action.
    * Créer un puissant contre-récit face au travail de relations publiques de l’industrie à travers des actions unifiées et bien coordonnées à travers le monde.
    * Du matériel à utiliser pour la journée d’action, y compris des modèles de communiqués de presse, une page internet pour inscrire les activités et suivre les inscriptions, des dépliants et documents adaptables.
    * La possibilité de renforcer votre organisation en étant partie prenante d’un mouvement en plein essor, puissant, sérieux et qui va gagner.
    * Les évènements seront suivis et publiés sur le site Web officiel de cette journée mondiale d’action avec un lien vers votre organisation et l’évènement auquel vous prenez part.

Quels types d’évènements devrions-nous entreprendre?

Les évènements doivent être amusants, créatifs et pertinents au niveau local. L’idée est d’utiliser la journée mondiale d’action afin d’amplifier ce qui se passe et ce qui est nécessaire au niveau local. Voici quelques idées:

    * Protestations devant les bureaux d’élus ;
    * Théâtre de rue devant le siège de compagnies pétrolières ou gazières ;
    * Projections de films comme Gasland ou Spilt Estate ;
    * Recueil de pétitions ;
    * Travaux collectifs pour générer des appels téléphoniques envers des décideurs clefs ;
    * Activités de visibilité à des endroits, lieus clefs ;
    * Assemblées informelles sur le fracking avec les populations locales ; 

Au niveau local le Collectif du pays de Coulommiers organise une réunion de travail pour le 9 octobre (à 20 heures 30) à la salle des fêtes à Aulnoy.


Ceci écrit la résistance internationale (loin des esprits démagogiques qui voient là l'occasion de préparer les élections, comme en France pour les municipales où des blaireaux se mettent en avant sans aucune connaissance scientifique des problèmes liés à la fracturation, sachons nous écarter des opportunistes, et lutter dans l'intérêt général et non pour des intérêts particuliers) "No Fracking France" est solidaire de la résistance des habitants de Balcombe et des communautés du Sussex (Royaume Uni) qui s’opposent à des opérations de forages et de fracking, par la Compagnie Cuadrilla.





La vidéo de GasWarAustralia est à voir aussi.