mercredi 18 septembre 2013

Conférence environnementale: 2 jours pour "verdir" la politique du gouvernement



La deuxième conférence environnementale s'ouvre vendredi sous haute surveillance des écopolitiques qui jugent que le compte n'y est pas, notamment sur les épineux dossiers de la fiscalité et de la taxation du diesel (1).


Un discours du président François Hollande en ouverture, cinq tables rondes réunissant durant deux jours 14 ministres et 500 participants (ONG, entreprises, élus....), et un discours de clôture prononcé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault: ce deuxième rendez-vous écolo du quinquennat est très attendu.
Un point d'étape des plus utiles à l'issue d'une forte période de turbulence entre le gouvernement et ses alliés ("Europe Ecologie-Les Verts"...).
Beaucoup de choses restent à faire si la France veut devenir la nation de l'excellence environnementale comme l'a promis le président français, estime l'écologiste Nicolas Hulot. Ce qui manque le plus pour l'instant, c'est une vision et une cohérence.

Cinq thèmes sont posés sur la table cette année: économie circulaire, politique de l'eau, biodiversité marine, éducation de l'environnement et emploi, sur lesquels de nouveaux engagements seront pris, selon le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, troisième titulaire de ce poste depuis l'élection de M. Hollande.

Mais la conférence permettra aussi de préciser et d'ajuster des décisions prises lors de la première conférence, qui portait notamment sur la fiscalité verte et la transition énergétique, a-t-il promis.

Dimanche soir sur TF1, le Président de la république a cherché à désamorcer une crise de mauvais augure à l'approche des élections municipales.

Il a promis un crédit d'impôt pour la rénovation thermique et entériné l'idée d'une taxe carbone qui va monter en puissance de manière limitée. En revanche, il a semblé entériner le fait que l'avantage fiscal du diesel, classé cancérigène, restera inchangé en 2014.

De quoi faire retomber la pression, mais pas les interrogations sur la ligne du gouvernement. On voit bien que sur la fiscalité, il y a des incompréhensions. Il faut qu'on les lève ensemble, a déclaré mardi la co-présidente d'EELV à l'Assemblée  après avoir été reçue à Matignon.

Sur la taxe carbone (2), les arbitrages sont toujours en cours, et son périmètre et trajectoire seront précisés le 25 septembre lors de la présentation du budget 2014...

Le grand projet de la transition énergétique, débattu pendant 9 mois, devait également ne pas être oublié en fin de semaine dans les locaux du Conseil économique, social et environnemental (CESE) où se tiendra la conférence.

Un vrai vélo écologiste libre comme l'air


Pour Nicolas Hulot, François Hollande doit confirmer le lancement d'un véritable plan Marshall sur l'efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables, et apporter des précisions sur les modes de financement.
Le Syndicat des énergies renouvelables (DER) vient d'avertir que si rien ne bouge, la France risque d'être seulement à 17% d'énergies renouvelables dans son mix energétique en 2020, loin de son objectif de 23 %.
A l'actif du gouvernement depuis un an, les représentants d'EELV mettent en avant la tenue du débat sur la transition énergétique, l'opposition aux gaz de schiste et à la culture OGM, ainsi que les travaux préparatoires à la loi sur la biodiversité et l'interdiction du bisphénol A dans les biberons.




"Coulommiers-Ecologie"  rappelle au sujet de la pollution de l'air que le transport aérien est une source majeure de pollution ( ceci étrangement a été épargné par Kyoto) et que le transport aérien mondial de passagers émet davantage de gaz à effet de serre que l'ensemble des activités d'un pays comme la France...à méditer, et surtout attaquons-nous aux causes des problèmes si nous voulons trouver de réelles solutions et non des "solutions teintées de vert" qui ne résolvent pas les réels problèmes... selon un représentant de l'Union des Amis et Protecteurs de la Nature (UAPN) :

"C'est la société productiviste qu'il faut revoir dans son intégralité, une société écologiste  pourrait s'envisager avec un retour à la terre certes mais... avec moins de fumier...privilégions donc pour se faire une façon de vivre  éloignée de la pollution de plus en plus grave qui est celle des esprits, on se demande où l'intérêt général se trouve dans la mise en avant d'orientations politiques qui favorisent surtout des intérêts particuliers" ...

Moi je pense aux personnages politiques...qu'ils soient d'un côté ou d'un autre ils nous apparaissent (pour la plupart) bien corrompus et effectivement  on changera la société que si on arrête de faire n'importe quoi, il faut revenir à une société où la personne à sa place dans un espace à l'échelle humaine et surtout où l'économie est mise sur un plan secondaire, là c'est pas évident à faire admettre surtout bien évidemment pour tous les profiteurs dudit système.

Il y a ceux qui profitent et ceux qui supportent, il est évident que la révolution verte ce n'est pas pour demain du moins tant que l'on aura des marionnettes au pouvoir.

Quant à la pollution elle est aussi à considérer en ce qui concerne les abus en matère de consommation électrique dans les éclairages publics notamment (des réverbères photovoltaïques seraient souhaités par exemple) cette forme de pollution dite lumineuse n'est pas sans incidence pour notre santé et doit probablement perturber la faune (nocturne) et la flore (assimilation chlorophylienne) ceci écrit ce n'est pas la pollution la plus grave mais elle b'est pas à négliger.

Ne favorisons pas la consommation d'électricité car nous favorisons la politique du tout nucléaire engagée en France depuis des années, et là la pollution est loin d'être négligeable bien que l'on essaye de vous faire croire le contraire, la pollution radioactive est un peu comme la pollution aérienne ...on en parle peu, et c'est bien là le plus inquiètant.






A suivre...



1) Mais pour nous le problème du diesel ressemble à la paille dans l'oeil du voisin alors que d'autres ont des poutres...les moteurs diesel actuels ont des filtres à particules, il faudrait s'interroger sur des pollutions de l'air beaucoup plus importantes; celle émise par les avions qui ne peuvent être occultées,

2) La taxe carbone est encore un moyen déguisé de taxer les conducteurs automobiles jusqu'au jour où il en auront assez et que la vente des voitures baissera considérablement...devrons-nous utiliser des "Long John" ? 

Une chose est certaine ce vélo représente une certaine indépendance par rapport au Velib' (soutenu pourtant par certains écopolitiques...), ne parlons surtout pas d'Autolib' (cette voiture électrique de location) là on voit que le productivisme a gagné du terrain, les vrais écologistes devraient commencer à s'interroger sur l'ecosociété de demain...une réalité toutefois qui pourrait crever les yeux :  le profit sur toutes choses est de plus en plus banalisé.








Sources AFP - IFEN

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