mardi 19 juin 2012

Fukushima, Tchernobyl ?...Crimes contre l'humanité ?...

L'Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI) vient de publier un communiqué dans lequel elle dénonce le fait que les mesures de sécurité des populations n'ont pas été à la hauteur des précautions qui devaient être faites compte tenu des relevés produits une semaine après le tsunami du 11 mars.
 L'APRI demande auprès des autorités japonaises la suspension de la relance de la centrale d'Ohi, notant que 73 maires japonais protestent contre le redémarrage de la centrale d'Ohi, rappelant une pétition forte de près de 7,5 millions de signataires qui a été remise au Premier-ministre japonais, et la manifestation de près de 11 000 personnes s'est déroulée à Tokio, samedi 16 juin, devant les bureaux du Premier ministre..."L'Agence de sûreté nucléaire, placée sous le ministère japonais de l'Industrie, et celui des Sciences ont reconnu avoir reçu les 18 et 20 mars 2011, via l'ambassade des Etats-Unis et le ministère japonais des Affaires étrangères, des cartes de mesure réelle de radioactivité dans le nord et l'est du Japon, mais ces données n'ont pas été transmises au bureau du Premier ministre ni à la Commission nucléaire.

Un fonctionnaire du ministère des Sciences a expliqué qu'il n'avait pas ressenti la nécessité de les transmettre, ne pouvant juger de la fiabilité des mesures, selon les explications données à la presse.

Il lui semblait en outre qu'il ne revenait pas aux autorités nippones de les publier.les dernières.


Pour l'APRI les fautes humaines ne sont pas sans conséquence dans l'industrie nucléaire (on a vu avec la catastrophe de Tchernobyl l'impact sur les populations) l'arrêt des centrales nucléaires doit être total et sans appel ! 
Il ne peut être prétexté des craintes de pénurie d'électricité, c'est un nouveau modèle de société qu'il faut mettre en place loin de tous ces groupes d'intérêts qui aveuglés par les profits passent en second plan la santé des populations, et,  ce qui est pire la vie même sur notre planète car si nous continuons à jouer avec les atomes  qui sont invisibles et insidieux nous prenons le risque d'engager un processus d'extinction de notre civilisation...
L'APRI soutient les 1300 plaintes déposées pour crime contre le président de TEPCO, et le responsable de la Commission de Sureté Nucléaire, accusant ces derniers de négligence professionnelle ayant entraîné des blessures et des morts.
L'APRI rappelle que son fondateur, Jean Pignero avait distingué cette notion du crime nucléaire en l'élargissant à la notion de Crime nucléaire contre l'humanité."





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